Recueil d’articles issus de deux colloques sur saint François de Paule et l’ordre des Minimes
Les Presses universitaires de Tours publient les communications issues de deux colloques, qui eurent lieu en 2007 à Tours et à Beauregard-L’Évêque (Puy-de-Dôme), pour commémorer le cinquième centenaire de la mort de saint François de Paule (1416-1507), ermite d’origine italienne et fondateur des Minimes, dont l’ordre connut un grand succès et qui compta jusqu’à 153 couvents à la veille de la Révolution française. Paradoxalement, cet ordre souffrait jusqu’à la publication de ces actes d’un relatif vide historiographique, heureusement comblé aujourd’hui. La publication des actes de ces colloques est l’occasion de découvrir un saint et un ordre méconnus, qui ont pourtant eu une grand fécondité tant politique que culturelle et artistique.

Les contributions à ces deux colloques brossent un tableau très vivant d’un fondateur, ami des rois et des puissants, qui introduit un nouveau modèle de sainteté de combat, inspirée du modèle érémitique, et dont l’ordre réformé tente de rester fidèle aux intuitions, dans le contexte nouveau de la catholicité de reconquête issue du concile de Trente et du renforcement de la monarchie française jusqu’à Louis XIV.

Malgré une vie très austère, les Minimes animent des réseaux d’échanges intellectuels influents, nécessaires pour combattre les protestants, suscitent la fondations d’autres congrégations enseignantes, tournées vers l’éducation des enfants pauvres, ainsi qu’une expression artistique originale, soutenue par leurs protecteurs laïques, qui participent à la dynamique spirituelle des Minimes en intégrant leur tiers ordre. Les communications sont réparties en cinq sections.

Un saint et son ordre

La première section évoque la personnalité du saint, et les premiers temps de sa fondation dans un contexte de réforme.

François de Paule (ou de Paola) n’est jamais devenu prêtre. Ermite d’origine calabraise, recommandé par le pape et accueilli par Louis XI proche de sa mort, qui lui fait aménager un ermitage au Plessis-les-Tours, il devient vite un « ermite de cour ». Conseiller de Charles VIII, puis de Louis XII, il favorise le mariage de ce dernier avec Anne de Bretagne, et conserve une forte influence à la cour et dans la ville de Tours jusqu’à François Ier et la reine Claude de France, laquelle intervient pour faire hâter son procès de canonisation en 1519.

Le saint ermite aurait influencé le choix du prénom du dauphin Charles Orland, fils d’Anne de Bretagne et de Charles VIII . Ce prénom se rattache à la fois à la chanson de geste et aux origines carolingiennes (Roland, neveu de Charlemagne, est l’exemple des vertus chevaleresques au service de la défense de la foi, qualités attendues d’un roi), mais aussi à des prophéties concernant la mission de Charles VIII en Italie et des projets de croisade pour libérer Constantinople. François de Paule est célébré par François Ier comme protecteur de la continuité dynastique royale. Son souvenir d’homme ascétique, mais attentif aux besoins spirituels de ceux qui viennent le trouver, est très vivant dans la population tourangelle comme en témoignent ceux qui sont interrogés pour alimenter son procès de canonisation en France en 1519. Pourtant, les chroniqueurs passent pratiquement sous silence son évocation et le témoignage des gens de cour n’est pas sollicité dans l’enquête.

Cependant la cour participe activement aux premiers pas du nouvel ordre. François de Paule fait des Minimes des champions de l’austérité ascétique en ajoutant un quatrième voeu de Carême perpétuel à leur vocation érémitique et anti-intellectuelle. Charles VIII, Louis XII, Anne de Bretagne, et Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, soutiennent les premières fondations de couvents, imités par les membres des grandes familles aristocratiques, notamment François de Laval pour le couvent du Mans. Dès 1507, l’ordre compte 31 couvents dont 12 en Italie, et 13 en France, et le premier correcteur général élu est le Français François Binet. Après la mort du fondateur en 1507, les Minimes se chargent de propager sa réputation de sainteté.

Les Minimes apparaissent au moment où Luther fait prévaloir ses thèses, mais ils ne fournissent aucun adepte au Luthéranisme naissant, et au contraire plutôt de véhéments défenseurs de l’orthodoxie catholique par une ardente prédication et une vie très austère. Ils eurent même parmi eux des martyrs comme Eustache Apvril, en 1562 (domination des Calvinistes pendant cent jours à Tours), défenestré de la fenêtre de l’infirmerie de son couvent du Plessis-lès-Tours.

Les nécessités de la lutte spirituelle poussent dès les origines les Minimes à encourager l’étude et une haute formation intellectuelle parmi leurs rangs malgré leur vocation érémitique radicale. Certains s’engagent dans les guerres de religion, dans des affrontements qui divisent l’ordre entre ceux qui veulent s’en remettre à l’arbitrage du roi et les autre à la guerre sainte.

Il faut attendre les décennies 1570 et 1580 pour une reprise vigoureuse des fondations de couvents minimes dans les régions catholiques ou aux mains de la Ligue (le duc de Mayenne favorise leur installation à Dijon et Chalon-sur-Saône, à une époque où ils ne subissent pas encore la concurrence des Récollets et Capucins, actifs mais en petit nombre). Quand Henri IV arrive au pouvoir, leur influence en faveur de la Ligue les dessert un moment.

Mais c’est sous le règne de Louis XIII que l’expansion reprend sous l’effet du tiers ordre bien implanté dans les villes. En 1600 l’ordre comptait 38 couvents, et en 1623 il en compte 112 en France. Sous Louis XIV les fondations sont plus difficiles, suite à la concurrence des nombreux couvents mendiants, et à un style de vie qui attire moins. Au XVIIIe siècle, les évêques sont moins favorables, car ils subordonnent leur soutien à l’utilité sociale des couvents.

L’âge d’or des Minimes

Une deuxième partie évoque le devenir de l’ordre au « siècle des saints », son expansion et son rayonnement.

Même si une grande proximité spirituelle semble les rapprocher de la famille franciscaine aux yeux de leurs contemporains et de certains historiens, il n’en demeure pas moins que les Minimes rejettent toute parenté spirituelle par rapport à saint François d’Assise, considérant que leur règle est bien plus austère et que leur fondateur n’a pas été influencé par cette spiritualité, même s’il existe des affinités avec les Capucins très indépendants et marqués par une inspiration érémitique.

Henri III s’appuie sur les Minimes proches de la cour par leur mission de prédication pour opérer une « recharge sacrale de la monarchie », appuyée sur une royauté pénitentielle exaltant la mission d’un roi sage, soumis à Dieu et au service de la paix.

L’assassinat du duc de Guise en 1588 divise l’ordre entre ceux qui demeurent dans une fidélité absolue envers le roi et ceux qui refusent de prier pour lui dans leurs couvents.

Au XVIIe siècle, la royauté multiplie les privilèges de protection et les fondations de couvents reprennent. En échange les Minimes multiplient les oeuvres historiographiques exaltant la toute puissance des rois de France associée à la figure de leur fondateur, archétype du bon Français toujours fidèle. Beaucoup de Minimes se rencontrent dans l’entourage de Richelieu.

Entre 1640 et 1645, les tensions entre les puissances européennes se répercutent dans l’ordre, lui aussi à dimension européenne. Une tendance minoritaire souhaite soumettre les Français au contrôle de correcteurs étrangers italiens ou espagnols, tandis que la majorité préfère sauvegarder l’autonomie française aux dépens du généralat de l’ordre.

Enfin, avec l’avènement de Louis XIV, malgré la fidélité indéfectible des Minimes, la concurrence des nouveaux ordres caritatifs, des Trappistes, et des ordres savants réformés (Mauristes) entraîne un déclin relatif de leur influence.

L’étude des couvents de la province d’Aquitaine montre la très grande autonomie des structures de l’ordre dans une province et évoque certaines figures intellectuelles fortes, Emmanuel Maignan (1601-1676) spécialiste d’optique, qui poursuivit ses recherches en Italie à la Trinité-des-Monts, et son élève Charles Plumier (1646-1704) précurseur de l’Encyclopédie, botaniste mais aussi spécialiste de la gravure, de l’ébénisterie et du tournage.

Les oeuvres hagiographiques des Minimes en ce XVIIe siècle sont étudiées dans plusieurs communications, qui mettent en valeur l’originalité de leur point de vue par rapport aux motifs habituels rencontrés dans les autres ordres. Louis Dony d’Attichy rédige une Histoire générale de l’ordre des Minimes en 1624, où il montre que par delà les modèles de saintetés individuelles des membres de l’ordre, elles s’inspirent profondément dans le charisme de leur fondateur, faisant de l’ordre minime un reflet du monde angélique sur terre.

En 1709, René Thuillier publie une Nouvelle histoire de la province de France, dans le contexte d’une congrégation préoccupée par des difficultés de recrutement et désireuse de promouvoir l’actualité et l’originalité du modèle minime. La deuxième partie de cet ouvrage se présente sous forme d’une galerie de portraits d’ancêtres choisis dans les différentes branches de l’ordre, femmes, frères, prêtres, tertiaires des deux sexes, auteurs spirituels, prédicateurs, mais aussi parmi les bienfaiteurs de l’ordre, ce qui est peu fréquent dans la littérature similaire rencontrée dans les autres congrégations.

Sont évoquées ensuite les destinées des deux seules communautés féminines de l’ordre à Abbeville (fondée en 1623 grâce à l’opiniâtreté de Gabrielle Foucquart) puis à Soissons (1644).

Enfin, le portrait de Nicolas Barré, fondateur d’une congrégation enseignante, la congrégation de la Providence (1685), et pionnier dans l’enseignement des enfants pauvres et dans l’attribution de responsabilités spirituelles à des femmes, complète cette polyphonie des figures minimes du siècle des saints, étroitement inspirées par le charisme de leur fondateur.

Les Minimes et les arts

La troisième section aborde la question de l’impact de l’ordre dans le domaine des arts figuratifs, de l’architecture et de la musique. Les Minimes ont des aspirations les poussant à choisir l’austérité et la pauvreté, mais ils considèrent aussi les arts comme des moyens utiles pour accéder au divin par les sens.

L’iconographie des premières images de saint François de Paule en France est fondée sur le modèle peint par Jean Bourdichon, peintre tourangeau, qui l’a bien connu et qui en fixe le prototype utilisé par diverses représentations ultérieures jusqu’à l’époque baroque.

Mais le fondateur des Minimes a parfois prêté ses traits à d’autres saints.

Le panneau peint du maître de saint Gilles, conservé à la National Gallery de Londres, présente la rencontre d’un roi (identifiable à Louis XII) avec saint Gilles protégeant une biche, mais il semble que saint François de Paule ait prêté ses traits à ce tableau remontant aux années 1502-1503. La composition est analogue à l’enluminure du chapitre des Remèdes de l’une et l’autre fortune de Pétrarque, remontant à 1503, où l’on voit Louis XII sans héritier mâle désignant Anne de Bretagne et sa fille Claude de France sur les genoux. La représentation de la National Gallery serait un témoignage précoce de la dévotion que la famille royale porte au saint ermite, puisque saint Gilles et saint François de Paule partagent le pouvoir d’intercéder pour les couples sans héritiers…

Le souvenir de François de Paule perdure dans les peintures du couvent d’Amboise, voulu par Charles VIII, là où, encore dauphin, il accueillit saint François de Paule à son arrivée en France. Deux peintures représentent ce motif, l’une, conservée à Saint-Denis d’Amboise, provenait du maître-autel du couvent des Minimes de la ville. Restaurée en 1990-1991, elle est attribué à Claude Vignon, peintre tourangeau du début du XVIIe siècle. D’autres attributions sont possibles, désignant le père Maugeant, religieux minime né à Tours et entré au couvent du Plessis en 1640, pour lequel il peignit plusieurs tableaux, ou Jérémie Le Pileur, peintre tourangeau attesté à Tours entre 1623 et 1638.

Les collections du musée des Beaux-Arts de Tours proposent une petite collection d’oeuvres évoquant saint François et les Minimes saisies lors de la Révolution au couvent de Plessis-les-Tours, enrichie par plusieurs autres acquisitions, qui sont évoquées dans cet article, illustré par plusieurs de ces oeuvres.

L’architecture des trois couvents minimes de Paris (celui de la place royale, dont l’église baroque fut construite par François Mansart, Vincennes fondé en 1585 par Henri III et ayant une chapelle du XIIe siècle, Nigeon fondé en 1491 par Anne de Bretagne avec une église Renaissance érigée en 1525) fait aussi l’objet d’une étude comparative, bien qu’apparemment ils n’aient pas de points communs. Dans les couvents, le luxe des bâtiments des églises construites selon l’architecture au goût du jour coexiste, selon les endroits, avec l’austérité des bâtiments conventuels et la standardisation de l’organisation des espaces de vie.

Le père Marin Mersenne (1588-1648) publie une abondante oeuvre consacrée à la théorie et à l’esthétique musicale, dont l’Harmonie universelle, publiée en 1636 et 1637 est l’oeuvre maîtresse. Mersenne est imprégné des débats de son temps portant sur l’esthétique musicale, et se nourrit de l’apport du goût italien. Mersenne qui veut accéder à l’harmonie universelle, est une exception par rapport à son ordre qui préfère l’humilité, le silence et l’austérité, et semble peu ouvert à la musique, comme en témoigne l’unique bibliothèque de l’ordre disposant d’un fonds consistant en matière musicale celle de la Place royale de Paris.

Les Minimes et le savoir

La quatrième section évoque les religieux savants et lettrés aux XVIIe et XVIIIe siècles et leurs réseaux.

Marin Mersenne entretient un dense réseau de correspondants européens, dont les plus nombreux sont concentrés sur Paris mais aussi à Rome, où les Minimes sont installés au couvent de la Trinité-des-Monts. 11000 lettres conservées abordent tous les domaines de la connaissance, mathématiques, musique, philosophie, théologie, physique et optique, à la recherche de la vérité. D’abord limité à des correspondants provinciaux, il élargit son cercle de relations en lançant des débats, et en échangeant avec ses interlocuteurs la connaissance des nouvelles parutions et leurs opinions sur ces nouveautés. Ainsi il sert d’intermédiaire pour diffuser les opinions qu’il a recueillies auprès des meilleurs spécialistes en direction d’un public plus vaste.

La bibliothèque des Minimes de Marseille au XVIIIe siècle est un autre reflet d’un parcours intellectuel au sein de l’ordre. Elle est évaluée à environ 4373 volumes, dont une majorité publiés postérieurement à la fondation du couvent en 1578, avec une politique d’acquisition d’environ 100 à 150 libres par décennie, exception faite des dernières années du XVIIe siècle (200 livres par décennie) et de la fin du XVIIIe siècle (25 % des livres acquis pour le XVIIIe siècle).

Si les livres religieux sont importants numériquement, les livres d’histoire constituent 21 % de l’effectif et les sciences et arts 18 %, et ces proportions augmentent après 1720. Quatre Minimes provençaux sont des auteurs de communications à l’Académie des Sciences. L’intérêt pour les sciences à Marseille est à mettre en relation avec deux savants reconnus les pères Plumier et Feuillée, astronome du Roi. La place réservée aux sciences et aux mathématiques, ascèse qui mène à Dieu, est particulièrement forte à Marseille.

L’étude des acquisitions des livres par des bibliothèques de couvents lorrains démontre aussi que les Minimes sont au coeur d’un réseau de diffusion et d’échange culturel. La fondation d’un couvent à Bassing donne lieu à des transferts venus d’autres couvents plus importants, mais aussi d’acquisitions raisonnées par la mise en relation avec les libraires-éditeurs lorrains, très dynamiques jusqu’aux années 1630, ou encore suscitées par les donateurs et membres du tiers ordre, qui échangent des livres religieux contre des messes et des prières.

Si les bibliothèques se renouvellent peu au XVIIIe siècle, du fait du tarissement de la dévotion des fidèles prêts à léguer leurs livres, les religieux prennent goût aux journaux, qui leur permettent de s’ouvrir sur l’actualité du monde et ils se constituent aussi des bibliothèques personnelles en fonction de leurs goûts, malgré l’interdiction de la propriété personnelle d’objets.

Les Minimes en Auvergne

L’étude de l’ordre des Minimes en Auvergne reprend divers aspects étudiés à l’échelle d’une région, et aborde leurs relations avec le grand mécène qu’est Guillaume Duprat, évêque de Clermont de 1528 à 1560.

L’introduction des Minimes dans le diocèse de Clermont est favorisée par l’évêque Guillaume Duprat à partir de 1539, qui les intègre à un programme de vaste réforme diocésaine et ce mouvement d’expansion de l’ordre se termine en 1644 dans leur dernier couvent de la Courpière, à l’initiative d’un conseiller du roi en l’élection de Clermont, signe que le soutien des grandes familles qui les soutenaient à l’origine et jusqu’au début du XVIIe siècle (Guillaume Duprat, la princesse Anne-Marie-Louise d’Orléans ou Catherine de La Rochefoucauld) s’est tari pour laisser place à une notabilité dévote locale de moindre envergure.

Les établissements s’intègrent dans des localités de taille modeste, et peinent classiquement à s’insérer dans des villes plus importantes comme Clermont, ou Riom (où ils échouent), du fait de la concurrence régnant entre les ordres et d’un moindre soutien de la haute aristocratie au XVIIe siècle.
Guillaume Duprat, fils d’Antoine, devenu chancelier de François Ier en 1515, s’engage très tôt dans une carrière ecclésiastique de haute volée et parvient à succéder à son oncle à l’évêché de Clermont, où il réside désormais régulièrement après 1535.

Il met en place le financement du développement de collèges jésuites en Auvergne, ainsi que des Minimes dans son diocèse à Beauregard-L’Evêque, lieu où il possédait un château.

L’influence artistique de Guillaume Duprat comme mécène et commanditaire, initié aux influences italiennes, a été sensible dans la sculpture de la Renaissance dans l’abbaye bénédictine de Mozac, dans l’hôtel-Dieu de Clermont, et dans le couvent minime de Mirabeau de Beauregard-L’Évêque, où il inspire aussi un programme de fresques évoquant à la fois la présence de François de Paule et le souvenir du fondateur du couvent.

Ce volume collectif, très soigneusement présenté, facile à lire, abondamment illustré et pourvu d’un index très commode, pourra à la fois contenter un public de spécialistes mais aussi d’amateurs d’histoire, d’art, et d’histoire régionale (Touraine et Auvergne). Ils y découvriront avec intérêt les aspects parfois contradictoires d’un ordre aux aspirations initiales ascétiques, qui s’investit très tôt dans une spiritualité réformatrice de combat contre le Luthéranisme et au service indéfectible de la Royauté, l’incitant à s’investir dans la prédication, les études théologiques, le goût de l’étude et des sciences.

Enfin, argument terre-à-terre mais nullement à négliger, ce beau livre largement subventionné ne coûte que 35 euros.

Noëlle Cherrier-Lévêque