Un grand visage en vis à vis d’une page d’informations regroupant le nom, la localisation, l’effectif ainsi que quelques éléments culturels (vestimentaires, culinaires…) de 50 ethnies du monde : c’est ainsi que se structure cet ouvrage documentaire illustré par le joli coup de pinceau de Tamara Garcevic et appuyé par les textes de la jeune diplômée en anthropologie, Béatrice Favalli.

Aux quelques représentations que nous pouvons avoir sur les Inuits, les Apaches, les Maoris ou encore les Touaregs, s’ajoutent des noms sans doute moins familiers: les Dinkas et leur grande taille, les Miaos chez qui on partage le cœur d’un poulet avec un invité, les Bassari qui ne mobilisent que 7 noms de famille différents ou encore les Tukano chez qui les hommes ne peuvent pas épouser des femmes qui parlent ma même langue qu’eux.

De quoi faire un peu de géographie en comparant les démographies respectives (1500 individus chez les Karos d’Ethiopie contre 12 millions de Zoulous en Afrique du Sud par exemple) mais également les territoires et leurs superficies : la plus grande diversité en Afrique sur des territoires modestes contraste avec les espaces américains plus vastes qui concentrent moins d’ethnies différentes.