Un livre à offrir aux enfants qui ont peur du noir, de placard, du fond du jardin… des monstres qui leur plairont à coup sûr.

L’auteur Grégoire Kocjan a choisi le personnage de Loreleï, une fillette qui voit des montres partout. A son tour il lui parle de ses monstres à lui.

Ce catalogue regroupe certains des monstres les plus incroyables croisés par le professeur Etienne Geoffroy de Saint-Hilaire, homonyme du célèbre naturaliste, spécialiste en monstres anciens et pas très connus, rencontrés au cours de sa carrière.

Les éditions Margot de Clermont-Ferrand, après deux albums d’Etienne Friess et Laurence Kubler : Le grand méchant catalogue des loups (2018) et Le fantastique catalogue des dragons et autres créatures (2019), ont fait appel à une nouvelle équipe.

Les auteurs

Grégoire Kocjan est un auteur connu en littérature jeunesse (Ogrus, histoires à digérer, L’atelier du poisson soluble,2008 – Les méchantes reines étaient-elles de gentilles princesses ?, L’atelier du poisson soluble, 2017), de pièces de théâtre pour enfant chez Syros (La manifestation – 2010, Terminus – 2015 ou La chaise – 2016) mais aussi de BD documentaires : Les Mystérieux Mystères Insolubles, L’atelier du poisson soluble.

Son écriture est imaginative et pleine d’humour.

Matéo Dineen est illustrateur, il propose des dessins pleine page très évocateurs.

Le catalogue

Chaque monstre est présenté, à commencer par le Bougonas bougonum, autrement dénommé le Grump, son caractère, deux anecdotes et un portrait pleine page.

Monstre : Le Jean-Claude

Le lecteur rencontre ainsi les Tartanouilles le boiteux, l’édenté et l’aveugle, le Loki-ioki des bois qui se gratte derrière l’oreille avec sa cinquième patte, le Gribouillard, la grosse trouillarde de Boulakane, l’étonnant Héliotrope volant qui rappelle les ptérosaures. Il y a aussi le Pipirouti qui n’est d’aucune utilité pour effrayer les enfants et bien d’autres !

Enfin deux tableaux, d’une drôlerie assurée, permettent de mieux connaître les monstres. La connaissance est indispensable « pour éviter de tomber sur un os » et les voir, ils sont si petits.

 

Voilà une lecture amusante même quand on dépassé l’âge des contes ?