La première double page de chaque partie récapitule les fêtes qui sont évoquées dans les pages qui suivent. C’est l’occasion de préciser le pays d’origine et sa date. On trouve à la fin de l’ouvrage un index et un calendrier récapitulatif des fêtes. Certaines sont évidemment très connues, alors que d’autres seront des découvertes pour les jeunes lecteurs.
Des fêtes, des enfants et des couleurs
On retrouve donc dans cet opus les caractéristiques de cette collection à savoir une riche iconographie avec des photographies commentées et une approche sous l’angle des enfants. Ceux-ci livrent d’ailleurs sous forme de bulles leurs témoignages. Le classement des fêtes se fait par saison, ce qui permet de les mélanger, qu’elles soient religieuses, civiles ou traditionnelles. Le livre permet de découvrir au passage la diversité des cultures.
Fêtes du printemps et de l’été
Les auteurs présentent neuf fêtes. Même pour les plus connues, on pourra en apprendre. Ainsi, pour le nouvel an chinois, on prendra plaisir au récapitulatif proposé des douze animaux de l’horoscope. La double page évoque ensuite le défilé, les pétards ainsi que le sens de cette fête. Pour Carnaval, quatorze écoles de samba rassemblent plus de 3 000 membres. Moins connue sans doute, la fête de Hina matsuri, où il est d’usage depuis longtemps d’aller jeter à l’eau des poupées pour se débarrasser des maladies et du mauvais sort. Hina signifie d’ailleurs petite poupée.
Fêtes d’automne et d’hiver
Pour l’automne, quatre fêtes sont présentées avec les très célèbres thanksgiving et Halloween, mais aussi la fête vietnamienne Trung Thu qui célèbre la beauté de la pleine lune et qui est l’occasion de se souvenir des défunts. L’hiver est abordé avec six fêtes qui mélangent là aussi les connues et les découvertes. Le jeune lecteur en apprendra plus sur Diwali, cette fête hindoue marquée par la multitude des petites lampes d’argile allumées pour souhaiter la bienvenue au dieu hindou Rama. Comme à chaque fois, la double page offre de nombreux points d’entrée pour mieux saisir le contenu et la signification de cette fête.
Fêtes éternelles, mais tout de même
Les enfants sont présentés au début du livre, et cela permet de voir que l’ouvrage original est un peu ancien. Ainsi Kazu a quatre ans et il est précisé qu’il est né en 1993. Vu le sujet, cela ne prête pas vraiment à conséquence, mais le livre ainsi traduit a quand même presque vingt ans !
Fêtes et nourriture
On constate l’importance de la nourriture dans les fêtes. Comme celles-ci sont des moments d’exception, les produits consommés alors sont très souvent alléchants. Citons pêle-mêle les amantashen de Pourim, le mochi, qui est un gâteau de riz rose enveloppé de feuilles de cerisier, ou encore le laddu qui est une friandise faite avec de la farine de pois cassés et du sirop de sucre. Le défilé des saveurs continue avec les ma ´ moul servis lors de l’Aid el Fitr. Ils sont réalisés à partir de semoule, de dattes et de pistaches. Si l’appétit n’est pas rassasié, on pourra aller du côté des plats de Thanksgiving avec la tarte aux noix de pécan et la purée de patates douces.
Tout au long de l’ouvrage, on découvre, ou redécouvre, les fêtes du monde entier. Véritable kaléidoscope, le livre permet une approche colorée et optimiste du monde. C’est une parenthèse de douceur plébiscitée aussi par les plus jeunes.
© Jean-Pierre Costille avec l’aide de Clara et Nina pour les Clionautes.