L’ouvrage de Laëtitia Devernay est un documentaire somptueusement illustré et qui est bâti sur la proximité entre certaines habitations humaines et certaines habitations animales.
L’album est composé de dix-neuf double-pages portant le titre d’une habitation ou de construction architecturale humaine (tipi, château-fort, muraille, jardin japonais…). Le texte, en complément, est rédigé sous la forme d’une définition. L’image qui vient support du texte est la représentation d’une habitation animale. L’autrice joue ainsi avec la polysémie de son illustration et le fossé d’interprétation entre le texte et l’image. Ainsi le gratte-ciel est-il mis en relation avec une termitière ou bien la maison sur pilotis avec le nid collectif des républicains sociaux.
La fin de l’ouvrage est constituée de six pages qui évoquent les « formidables architectes » animaux de ce livre dont le nom n’apparaît pas dans les double-pages précédentes. Ces animaux sont classés par type d’architecture : les animaux à exosquelette (les escargots ou l’oursin), les fouisseurs (le castor ou la souris du désert), les maçons (l’abeille ou la chauve-souris), les tisseurs (l’araignée ou le tisserin baya) et les artistes (le jardinier brun ou le poisson globe bâtisseur).
						
							
                           
                           
                           
                           


