Dans le cadre de la belle exposition « Le mystère Cléopâtre », l’Institut du monde Arabe a édité un petit fascicule sur la reine Lagide à destination du jeune public.
En guise de propos liminaire, Elodie Roblain écrit qu’il « existe autant de Cléopâtres que d’écrivains, autant de Cléopâtres que de peintres, autant de Cléopâtres que d’époques »et qu « il nous faut d’abord observer les multiples visages de la femme la plus célèbre de l’Antiquité à travers les siècles, avant de découvrir ce que les historiens d’aujourd’hui savent exactement de la reine. La Cléopâtre de notre temps pourra alors se dévoiler, dépouillée des masques du passé, prête à revêtir les idées d’aujourd’hui ».
Fort d’un tel programme, l’opuscule comporte neuf grandes parties intitulées « Cléopâtre reine de la COM », « Cléopâtre orientale », « Cléopâtre tragique », « la mort de Cléopâtre », « « Cléopâtre inimitable », « Cléopâtre femme fatale », « « Cléopâtre des historiens », « Cléopâtre icône politique » et « Cléopâtre féministe ».
L’ensemble des chapitres est accompagné de reproductions de qualité et on (re)découvre, pêle-mêle, une Cléopâtre incarnant un Orient essentialisé, une icône de la pub (plus de 1500 marques ont repris son nom et/ou son image), une reine interprétée par Sarah Bernhardt et Elizabeth Taylor, une femme sensuelle et « décadente », une effigie monétaire d’une pièce de 50 piastres et une figure féministe et de la lutte contre l’esclavage.
Un petit ouvrage bien documenté qui s’adresse avant tout aux plus jeunes mais qui pourra venir alimenter avec bonheur, par sa documentation iconographique, une séquence d’Histoire Ancienne.


