La vie de Guy Lefranc n’est pas de tout repos. Aidé par un ami policier, il part à la recherche des traces de l’oncle Antoine qui a participé à la guerre civile espagnole au sein des brigades internationales entre 1937 et 1938 et qui a trouvé la mort en 1946.
Ses investigations le mènent vers Inès de la Cerna, ancienne militante anarchiste et compagne de l’oncle décédé, résidant à Mojacar, un village de la province d’Almeria.
Les vacances de Lefranc seront donc ibérique et il ne faudra pas longtemps pour qu’un puissant courant de sympathie s’installent entre Inès rapidement retrouvée, sa fille Soledad et le journaliste français.
Las, le séjour en Espagne coïncide avec un accident dramatique en lien avec la perte, par un bombardier B-52 Stratofortress, de quatre bombes H lors d’une opération de ravitaillement en vol.
Si Lefranc va aider à récupérer les terribles armes nucléaires, un ennemi vient se dresser face à lui qui entend tirer profit de la situation pour déstabiliser les équilibres en présence en Espagne.
Le triste sire n’est pas le terrible Axel Borg, génie du crime qui se dresse régulièrement sur la route de Lefranc, mais le patron d’un chalutier, Roberto Manzanedo, ancien phalangiste et ex-membre de la légion Azul, qui récupère l’un des missiles dans le filet de son chalut…
Basé partiellement sur des faits historiques réels, Bombes H sur Almeria est un album qui séduira, à n’en pas douter, les aficionados des aventures de Lefranc.
On y retrouve un dessin très proche de celui de feu Jacques Martin et une intrigue bien étayée : tout ce qu’il faut pour suivre avec connivence les tribulations du célèbre reporter !
