Cet ouvrage qui vient de nous parvenir de la belle province, et j’en salue les chargées de communication des Presses de l’Université de Laval avec qui nous communiquons régulièrement et en temps réel malgré le décalage horaire, sera présenté sur la Cliothèque.

En tout état de cause, il s’agit d’une mise au point importante sur l’évolution de l’histoire du genre.

« Portées par le souffle des grands mouvements féministes des années 1970, les études sur les femmes connaissent depuis quelques années une sorte d’écroulement. Ce colloque a réparé ce dommage, par les discussions et les échanges entre chercheurs et intervenants sociaux, d’une manière riche et foisonnante. Histoire, études des femmes et des rapports de genre, psychologie, sciences de la communication, science politique, administration, sociologie, études littéraires, tout ce malstrom a fait se côtoyer les éléments interdisciplinaires d’une rare fécondité. Venus d’horizons très divers, les spécialistes croisant leurs savoirs ainsi que les intervenants médiatiques ont prouvé que le chemin est encore long pour que les femmes existent réellement dans les champs de la culture et du pouvoir… Pour ma part, venue de contrées sinistrées dans ces domaines, je suis repartie revigorée par un tel colloque : sa qualité m’a fait deman­der qu’il soit reconduit sur tous les continents… Lisez ces actes, plusieurs communications sont magistrales. »
(Extrait de la préface de Rita El Khayat)

Biographie :
Catherine Ferland

Catherine FERLAND est historienne, conférencière et professeur associée à l’Université de Sherbrooke. Spécialiste de l’histoire culturelle du Canada aux XVIIe et XVIIIe siècles, ses intérêts de recherche sont axés sur la consommation alimentaire et alcoolique, notamment dans la perspective du genre. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Bacchus en Canada. Boissons, buveurs et ivresses en Nouvelle-France (Septentrion, 2010). Elle fait actuellement partie de l’équipe de l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française.