La revue GéoAdo fête son 200e numéro et à cette occasion elle offre, en plus de ses rubriques habituelles, dix pages où plusieurs journalistes de la rédaction évoquent leurs souvenirs.
La rédaction se raconte
Le tour de la rédaction commence avec Fred, le rédacteur chef, qui met en avant la notion d’équipe si importante pour réaliser la revue. Il revient aussi sur les opportunités offertes par GéoAdo lorsqu’il a partagé, par exemple, la vie d’un équipage d’un énorme porte-conteneurs en Méditerranée, ou encore lorsqu’il s’est rendu en Islande, cette île aux paysages incroyables. Laurence, secrétaire de rédaction, raconte ses déplacements sur le terrain avec Vincent le photographe avec qui elle a partagé plein de moments uniques. On rencontre aussi Olivier, le maquettiste, dans une mise en pages très originale ou encore Flo, graphiste, qui doit créer pour chaque numéro spécial un habillage particulier.
Plein la vue
« Les plus belles photos du mois » montrent tout d’abord un incroyable rassemblement de montgolfières à Chambley avec 456 engins qui décollent ensemble. Nos sens sont ensuite trompés en découvrant une « palissade miroir » du centre artistique Storm King aux Etats-Unis ou encore en voyant les facekinis, c’est-à-dire des tenues, façon combinaison intégrale, très colorées. Du côté des Emirats arabes Unis, une photographie prise grâce à un drone montre une route abandonnée près de Dubai, progressivement recouverte par le sable.
Les ados changent-ils le monde ?
Telle est la question du mois déclinée en plusieurs double-pages. On découvre en couverture de ce dossier Greta Thunberg, mais la revue ne se limite pas, loin de là, à son exemple. Elle montre d’abord ceux qui agissent comme Jhony au Brésil qui milite pour l’égalité des filles et des garçons ou encore Amika qui demande que des serviettes hygiéniques soient offertes dans les écoles anglaises. D’autres adolescents inventent, tels Jack, quinze ans, qui a découvert une nouvelle manière de dépister le cancer du pancréas ou Maya qui a lancé sa marque de vêtements écoresponsables à huit ans ! D’autres inspirent comme en témoigne le réalisateur de « Demain est à nous », Gilles de Maistre. Le dossier se termine en invitant tout à chacun à se lancer même modestement en donnant cinq pistes possibles.
Sport, cinéma et numérique
« Ados du monde » nous fait découvrir les sports de combat comme l’aïkido, la boxe thaïlandaise ou encore le sambo. Dans cette discipline développée par les militaires russes dans les années 30, tout est permis ou presque. Dans la rubrique « Culture » on lira une analyse pour savoir pourquoi Terminator « file la trouille » et ce à l’occasion de la sortie du sixième épisode de la saga fin octobre. GéoAdo a rencontré aussi ce mois-ci Benjamin Brillaud le créateur de la chaine d’histoire Nota Bene. Le magazine est aussi retourné voir Vika, jeune Ukrainienne rencontrée il y a deux ans, et qui raconte son quotidien marqué par une situation toujours des plus tendues. On trouve également les habituelles présentations de films ou livres sortis récemment.
Les pros de la musique classique
Antoine Boureau, photographe, a suivi trois jeunes musiciens au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon. On découvre le quotidien de Pauline, seize ans, contrebassiste, Gabriel, luthiste et Marin, corniste. Ce dernier doit travailler sa musique et son bac en même temps. Chacun nous explique les particularités de son instrument et vous saurez que le luth peut avoir jusqu’à 24 cordes au lieu de 6 dans une guitare.
Au mois de novembre, GéoAdo posera la question du harcèlement et de la façon de lutter contre mais nous entrainera également dans les montagnes du Sud marocain ou à bord du Marion Dufresne.
© Jean-Pierre Costille pour les Clionautes