Le 25 septembre 1925, 25 artistes américains noirs faisaient la traversée de l’Atlantique pour la France afin de créer La Revue nègre au théâtre des Champs-Élysées. Parmi ces artistes figurait Joséphine Baker. Cet album, à travers le centenaire de cette revue, évoque la vie et la carrière de Joséphine Baker (1906-1975) depuis son enfance pauvre à Saint-Louis (Missouri) jusqu’à sa mort dans sa villa monégasque prêtée par la princesse Grace.
L’album, découpé en six chapitres (une enfance pas vraiment rose, Joséphine saisit sa chance, les Français s’entichent de Joséphine, Joséphine n’hésite pas à prendre des risques, une tripotée d’enfants venus de tous les continents, bonheur et malheur s’entremêlent), est servi par de très grandes et très belles illustrations de Charlotte Molas. Ces images, très colorées et très stylisées, reprennent le style de certaines affiches des années 1920 telles que celles de Paul Colin, l’auteur de l’affiche de La Revue nègre.
Les textes de Sylvie Misslin, une ancienne orthophoniste reconvertie dans l’écriture pour les enfants, sont bien écrits quoique très bavards. Ils occupent une place imposante dans l’image nuisant parfois à la lecture de cette dernière. La relation texte-image a, de fait, du mal à fonctionner.


