D’abord c’est une vie obscure, sous le joug d’un pouvoir qui enferme, refuse tout accès à la culture, au livre, à l’histoire même du pays. Un matin l’enfant trouve une page en partie calcinée, échappée à un autodafé.
Le paysage évoque une ville ocre en bordure de désert. Même si le pouvoir autoritaire n’est jamais cité, les armes et tenues des soldats qui brûlent les livres évoquent des temps révolus; le sultan qui a donné l’ordre est lui aussi d’une autre époque. Pourtant la référence à la Syrie ou l’Irak sous l’E.I. semble évidente.
L’enfant part à la recherche, dans les cendres du grand incendie qui donne le titre à l’album, de quelques bribes de textes, un morceau de parchemin porte une phrase d’espoir : « O Merveille, un jardin parmi les flammes! » que l’enfant recopie sur un mur pour partager cette bribe de culture.
Alors une foule va imiter l’enfant. Récitée, écrite sur les murs l’histoire ancienne, la mémoire d’un peuple vont jusqu’à entraîner la chute du tyran.
La victoire de la culture sur l’obscurantisme, des phrases écrites sur les murs sont fortes comme : » Avance et tu seras libre », porteuses de lueur d’espoir.
Un album allégorique à proposer aux élèves du cycle 3 pour une réflexion sur le rôle de l’écrit, du livre libérateur, une introduction à la notion de liberté d’expression.