L’auteur propose un itinéraire de la maison à la ville, une approche pleine d’humour des objets dont on ignore souvent l’origine.
La salle de bain, première escale l’a particulièrement inspiré de la brosse à dent – de la Chine au G.I.’s à l’aventure des Afro-américaines reines du shampoing.
Des histoires qui racontent des idées astucieuses et des fortunes américaines, des idées anciennes réinterprétées quelques siècles plus tard comme la chasse d’eau de la Syrie au XIIe siècle à l’Angleterre de l’exposition universelle de 1851.
Dans la penderie on va de la soie millénaire à l’imitation de la nature avec le velcro, de la machine à coudre les chaussures à l’épingle à nourrice, lointaine cousine de l’antique fibule.
Au salon, résolument XXe siècle, on découvre l’origine de l’aspirateur, du Monopoly ou l’improbable histoire du Slinky sans pour autant oublier les vieux jeux de dés ou de yoyo.
La cuisine est contemporaine du tupperware au micro-onde, du filtre à café à la poubelle à pédale.
Ce tour du domicile terminé l’auteur entraîne le lecteur dans la rue et d’abord au Café et ses boissons : thé, café et sucres « artificiels ».
Au bureau nous voilà entre l’antiquité chinoise du papier et le trombone norvégien, sans oublier les incontournables : crayon, stylo-bille, post-it.
Du détour par le supermarché on retiendra les nouilles instantanées du Taïwanais Momofuku (1956) et le cornet à glace associé à l’exposition universelle de 1904 à Saint-Louis.
La balade au bar amène la canette et surtout son système d’ouverture, les boules de billards entre massacre des éléphants et naissance des plastiques.
Le voyage se termine dans la rue : du premier feu de circulation apparu à Londres en 1868 au patins à roulette né dans la tête d’un jeune horloger belge, des lampadaires au fil de fer barbelé, de l’antique cerf-volant à la très contemporaine bicyclette.
Chaque chapitre se termine par un encart : Et sinon… qui apport des informations complémentaires.
Voilà un ouvrage qui devrait intéresser les jeunes lecteurs.