De fait le dossier est constitué de 23 double-pages regroupées en 4 thèmes d’inégale importance :
* origine et élargissements ( 2)
* moyens institutionnels (5)
* succès et faiblesse des politiques européennes (12)
* territoires de l’Europe (4)
Je ne cache pas que j’aurais souhaité une dernière partie plus conséquente !le premier thème ne suscite pas de commentaire particulier : résumé des élargissements passés, perspective des élargissements les plus proches avec une photo de manifs d’agriculteurs…..moraves!
les second et troisième thèmes seront plus utiles dans un cours d’éducation civique ( DP sur le Parlement europeen ( avec fatalement le défunt hémicycle ), l’élaboration d’un texte communautaire ( bon courage!), le budget européen, la PESC, la construction de l’Europe sociale, quelle politique culturelle ?,la directive électricité….)
les thèmes plus « géographiques » privilégient par trop le texte : ( ainsi la DP sur la PAC ) et ne permettent pas de véritables études de cas, ni d’approches à plusieurs échelles : ainsi les DP Bruxelles , capitale de l’Europe, l’affaire Bosman, l’environnement ( directives Oiseaux (1979) et Habitats (1992), l’espace Shengen, la coopération transfrontalière : le PED de Longwy, un succes européen Airbus
les quatre dernières DP sont plus ancrées spatialement :
– le premier marchand de la planète avec tableau statistique et incontournable photo de Rotterdam
– les disparités régionales avec carte des 196 unités administratives de base et tableau des 10 plus forts et faibles PIB regionaux
– nouveaux pôles, nouveaux réseaux avec photo de Satolas, un carrefour en devenir et une carte des réseaux transeuropéens
– dorsales, arcs : mythes ou réalités : de loin, à mes yeux, la fiche la plus intéressante : quatre représentations cartographiques de l’Europe à comparer :
la banane bleue de R.Brunet (1989)
les ensembles regions version B.Dezert ( nathan, 1998 )
le modele centre-peripherie version J.Levy ( hachette, 1998 )
le ring des metropoles version R.Brunet ( 1998 – Espace
géographique )
Cette page est d’ailleurs une des six fiches proposées sous forme de transparent ; elle n’est pas support d’une proposition de travaux en soi mais en poursuite de l’analyse de la carte des disparités régionales elle-aussi proposée en transparent.
En conclusion, un dossier sérieux qui permet de facon commode de faire le point sur des connaissances factuelles mais qui montre bien les difficultés d’avoir une approche réellement spatiale de l’Union Européenne ; en ce sens, bon nombre de collègues resteront sur leur faim.
Décembre 1999.