The Far East Incident - Tome 1

Sur les traces de l’Unité 731

Scénarisé et dessiné par Aguri Ohue, The Far East Incident est une série en 2 tomes publiée par Véga-Dupuis.

En 1945, l’empereur Hirohito annonce la capitulation du Japon, conduisant à la démobilisation de son armée. L’occupation américaine débute dans les principales villes de l’archipel. La gestion du pays est chaotique et plusieurs groupes s’affrontent pour prendre le pouvoir.

Dans ce première tome, le GHQ représente l’armée états-unienne du général MacArthur. Sa mission est de pacifier l’archipel et de traquer les soldats de l’armée impériale qui refuse la capitulation. Le bureau de l’ordre et de la santé publique du GHQ cherche notamment à mettre les anciens membres de l’Unité 731 hors d’état de nuire.

Présente en Mandchourie à la fin des années 1930 puis pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Unité 731 est une division de l’Armée impériale japonaise, en charge des recherches bactériologiques. Elle effectue des expérimentations sur des cobayes humains : résistance au gel et à la douleur, amputation forcée, ingestion de médicaments à des fins de tests. Lors des expériences menées dans les camps de prisonniers chinois en Mandchourie, l’unité attribue un numéro à chaque cobaye. Dans cette fiction, les rares survivants sont relâchés et deviennent des soldats extrêmement résistants aux balles : ce sont les « variants ».

Saïka est une jeune fille portant le numéro 358. A l’automne 1945, elle rejoint le GHQ et traque les variants qui ont refusés la capitulation et poursuivent les combats. L’ancien général du corps des armées, Saneatsu Miura est à la tête de la milice Kiheitai. Reprenant le nom d’un groupe de révolutionnaires opposés au shogun au XIXe siècle, ce groupe poursuit les combats et vise à libérer le Japon du GHQ en fondant un nouveau gouvernement. La milice s’appuie sur l’expertise d’un variant, Hitomi Kuromori pour mener à bien des attentats envers le GHQ, notamment contre Gyufu Kishimoto, ancien concepteur de variant et désormais directeur du « bureau de l’ordre et de la santé publique ».

Entre ces deux groupes, le scénario suit les aventures de Kankuro Konoe, un aide-soignant devenu l’un des plus redoutables soldat japonais. Sauvé par Saïka, Konoe est rapidement mis à l’épreuve par le GHQ pour tester sa fiabilité. Arrivera-t-il à transporter des armes et des munitions pour le compte de l’occupant ?

Montrant l’incertitude qui plane à la fin de l’année 1945, ce premier tome décrit les modalités et les conséquences de la fin des combats pour la population japonaise. Une agréable fiction que l’on réservera toutefois à des lycéens en raison de certains passages sanglants.

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