L’histoire des Zulus-Papous, c’est celle de la quiétude de la forêt tropicale troublée par l’arrivée brutale d’envahisseurs aménageurs. Chassés sans succès par Pongo lorsqu’ils entament la déforestation du territoire de sa tribu, les hommes se voient contraints d’abandonner leurs projets quand l’un des leurs, une femme en l’occurrence, décrète la protection d’une grenouille rare.

Contenu dans un ouvrage très grand format aux graphismes chatoyants et au texte appuyé par des comparaisons animales (l’hélicoptère comme un frelon, le bulldozer comme un gros scarabée), le message n’est pas si simple à saisir pour les plus jeunes à qui il s’adresse : détruire la forêt n’est pas gênant jusqu’à ce que la rencontre avec la grenouille change la donne, la vénération suggérée de la grenouille par la scientifique ayant sonné l’alerte.

Quelques-uns tiqueront peut-être sur le vocable « pue » pour désigner l’odeur des engins, d’autres aussi peut-être sur le terrain tropical imaginaire qui regroupent des « Zoulous/Zulus » et « Papous » d’origine diverse.

Une sensibilisation à l’écologie qu’on ne peut qu’approuver mais on a connu l’estimé Dedieu plus inspiré.