Les éditions des éléphants en partenariat avec l’association Amnesty International propose aux jeunes lecteurs d’entrer dans le monde d’une famille de migrants.
Comment s’adapter dans un nouveau pays triste et froid ?
Et si avec trois brins de laine on pouvait refaire le monde…

C’est l’histoire d’une famille qui fuit la guerre, la peur, la répression, sans localisation précise l’actualité peut offrir des pistes pour une histoire hélas intemporelle La postface rédigée par Amnesty International resitue cette histoire d’une famille portugaise fuyant la dictature de Salazar et qui a migré en Tchécoslovaquie. Des éléments de compréhension éclairent cette période et la situation aujourd’hui.

De la double page sombre du pays natal on passe au fond clair du pays d’accueil. Rien n’est dit sur le voyage, ce n’est pas le sujet.
Dans ce pays d’accueil on peut vivre sans pauvreté, les enfants peuvent aller à l’école mais c’est un monde triste où la mode uniformise la cour de l’école, la rue, la ville entière.

Les enfants vont à l’école, ils apprennent une nouvelle langue tandis que la mère cherche à les protéger du froid et de l’uniformité. Elle a l’idée de tricoter la laine des pulls unis achetés au magasin pour en faire des modèles uniques faits de 3 couleurs : des carrés, des chevrons, des rayures…
Et bientôt cette idée venue d’ailleurs est adoptée par les mères du quartier. Dans la ville plus gaie arrive le printemps.

Un conte moral qui peut ouvrir sur un débat à propos des migrants, sur l’accueil et l’intégration.