Une mise en pages pour les enfants
Les couvertures intérieures du livre proposent la présentation des personnages. Chaque histoire est déclinée en une trentaine de pages qui rassemblent une histoire et une petite partie documentaire. Chaque titre d’histoire donne en sous-titre l’angle du documentaire à savoir la chevalerie, les repas et les cathédrales. Il s’agit d’une compilation de trois histoires déjà parues en 2008, 2010 et 2011. On trouve quelques petites touches d’humour dans le livre avec des noms comme Aldebert de la Bretelle-Demonsac qui d’ailleurs est parfois nommé par d’autres la Ficelle-Demoncaleçon. Dans chaque double page documentaire , il y a des mots en gras.
Devenir chevalier
Aldebert est donc un seigneur mais le plus pauvre de la région. Avec sa femme Isolde, ils ont comme enfants Guillaume et Flora. Au début de la première histoire, les récoltes sont dévastées. Guillaume va donc devoir être employé comme écuyer chez le voisin plus puissant, le duc Gontran de Tristelande. Guillaume se rapproche alors d’un serviteur nommé Grégoire. Guillaume apprend au détour de ses multiples activités à devenir chevalier. Cependant, pas loin de lui, il y a le fils du seigneur de Tristelande, forcément méchant, et nommé Adhémar. Ce dernier teste Guillaume en combat et se retrouvé étalé dans la mare aux cochons. Entre deux travaux épuisants, Grégoire apprend à Guillaume les rudiments du métier de chevalier. Et, lors d’un tournoi, alors qu’Adhémar est en train de triompher, Guillaume récupérant un équipement se transforme en « petit chevalier noir » et envoie cette fois le fils du seigneur de Tristelande dans la mare aux canards. Guillaume empoche alors vite la récompense et retourne auprès de sa famille.
Repas ou cathédrale : un même scénario
Les autres histoires reprennent le même genre de scénario avec l’obligation qui est faite au jeune Guillaume de travailler pour son riche voisin. Dans la deuxième histoire, Adhémar tombera cette fois dans une marmite. Quant à l’odieux fils du duc de Tristelande, il essayera de récupérer le travail de cuisinier de Guillaume qui là encore surgira en petit chevalier noir pour rétablir la situation. Il touchera une fois encore une récompense. On trouve quelques informations « classiques » sur le sujet des repas à l’époque du Moyen Age avec l’évocation du tranchoir.
Dans la dernière histoire, Guillaume doit apprendre la taille des pierres. Il se retrouve sur un chantier de cathédrale. Le scénario se répète entre l’odieux Adhémar et le courageux Guillaume. D’abord prisonnier, il triomphera finalement. On a droit là aussi à une chute spectaculaire pour le méchant. Quelques mots de vocabulaire apparaissent dans la partie documentaire avec arcs boutants ou l’évocation de Vézelay.
Voici donc trois histoires rassemblées autour de Guillaume, le petit chevalier. L’âge visé n’incite pas à la nuance entre bons et méchants. Les informations distillées reprennent des grandes thématiques, même si l’apport informatif est léger.
© Jean-Pierre Costille, Clionautes.