Jim n’est pas un livre d’Histoire mais le récit d’un lien, d’une union même, entre un homme et son chien.

François Schuiten, le dessinateur, entre autres, de l’une des plus célèbres dystopies du neuvième art, Les Cités obscures, a perdu celui qui, dit-il, le « sortait de lui-même »: son chien Jim.

Le besoin impérieux de croquer des moments de vie avec son animal s’est imposé au dessinateur et il en ressort une œuvre toute en émotion, un récit de leur histoire commune plein d’une grande délicatesse et alternant entre humour, amour et tristesse profonde.

Il est bien difficile d’être autre chose que laconique face à ce très bel objet que l’on ne peut qu’inviter à découvrir.

L’ensemble des planches proposées par François Schuiten est extrêmement touchant et parlera à n’en pas douter à toute personne ayant eu un chien et même, par extension, un animal avec qui il a pu partager des moments sensibles de l’existence.

Grégoire Masson

Jim, « Savait-il d’ailleurs qu’il était un chien? »,p.60-61