Ce livre n’est pas un livre d’histoire mais un livre de sociologie. En effet, l’auteur précise que son livre n’est pas un livre d’histoire, mais de sociologie de l’histoire. Il prend comme matière première les travaux des historiens. Dans un deuxième temps, l’auteur nous explique que son projet de recherche, ne concerne que l’Europe occidentale. Son propos ne peut donc être généralisable.

Vers une théorie sociologie de l’histoire.

En introduction générale l’auteur nous donne les bases de sa proposition théorique. C’est-à-dire qu’il explique les schémas théoriques à partir desquels il mène son étude pour tenter d’expliquer comment fonctionne le modèle culturel civique de la cité grecque.

Dans un deuxième temps, l’auteur énonce 4 hypothèses de travail. La première est que la culture de l’Europe occidentale comportait au moins cinq modèles culturels, la deuxième est que chaque modèle est séparé par des périodes de transition, la troisième est qu’un modèle culturel ne peut exister ex-nihilo, il lui faut une base culturelle provenant d’un creuset commun et la quatrième hypothèse étudie les logiques d’actions qui comportent toujours, selon lui, des formes de conflit : diachroniques et synchroniques. Après nous avoir exposé ses hypothèses de recherche, l’auteur nous expose la méthodologie qu’il a mis en place et avec laquelle il a effectué sa recherche.

La troisième partie du livre fait l’étude sociologique des écrits de l’histoire du modèle culturel civique de la cité grecque.

En effet le premier chapitre fait une description du modèle culturel civique à travers le rapport au naturel, aux sociales, au surnaturel et le rapport à l’individuel. Dans le chapitre deux l’auteur tente une explication sociologique du régime civique et de son modèle culturel en y appliquant sa grille méthodologique. Le chapitre trois interprètes le modèle culturel civique en Grèce antique. Ici l’interprétation n’est pas faite de façon chronologique. Elle commence par la démocratie athénienne, analyse l’oligarchie spartiate et pour finir la tyrannie archaïque.

En conclusion, le but de cette recherche est de nous faire découvrir la sociologie de l’histoire appliquée à l’Antiquité grecque. Ici, on aborde la question du modèle civique et les raisons sociologiques pour lesquelles les acteurs des collectivités grecques, entre le huitième et le quatrième siècle avant J.-C. ont adhéré aux principes de ce modèle culturel.
Sophie Satrape, pour Les Clionautes®