Un nouvel héros vient rejoindre la galerie des grandes figures de la mythologie : Léo de Vieillepierre ! A l’instar des Ulysse, Achille, Héraclès ou Persée, Léo va accomplir d’authentiques exploits qui vont lui valoir d’être immortalisé sur un beau vase à figure noire avec son patronyme en exergue.

Mais avant tout cela, Léo s’en va dans la cité d’ Athènes, « assez grand pour se débrouiller seul » , pour apprendre les secrets des mythes grecs. Les leçons se succèdent mêlant cours théorique et pratique afin de devenir un authentique héros ! Reste que Léo ne participe pas au cours de « combat », ses parents étant avant tout des défenseurs des êtres mythiques, fussent-ils des monstres, et le lui ayant formellement interdit.

C’est en suivant Persée un jour que Léo va accomplir son premier exploit : il délivre un terrible serpent de mer d’une flèche avec l’aide d’une jeune fille. De retour à Athènes, un terrible quiproquo fait de lui un « tueur de serpent » et Athéna le charge d’accomplir d’autres exploits. Léo, plus tératophile qu’éradicateur de monstres, s’ingénie à développer de multiples stratagèmes pour éloigner les créatures ou s’en faire des amis : un monocle pour le cyclope qui ainsi n’écrase plus personne, une nouvelle énigme pour la Sphinge ou un bâton pour se faire obéir du Cerbère comme d’un gentil petit toutou. Le mensonge enfle jusqu’à ce qu’Athéna lui demande de couper la tête de la terrible Gorgone Méduse…

La geste de Léo de Vieillepierre est une agréable relecture des mythes grecs et fait partie des belles découvertes qui, en la matière, peuvent réjouir petits et grands.

Grégoire Masson