Au sein de ce cinquième tome des aventures de Kushi, paru aux éditions Dargaud, nous suivons le parcours de la jeune fille de Mongolie intérieure venue s’installer à Pékin afin de poursuivre ses études dans un des lycées les plus prestigieux du pays. C’est ici, éloignée de sa famille et de ses amis, notamment de sa grand-mère Bayan, que la petite fille découvrira l’immensité des métropoles grouillantes de la Chine alors en plein développement économique, bien loin des plaines sans fin et des steppes de son pays natal.

La nostalgie du pays est bien présente. Ses amis, sa famille lui manque mais elle garde le contact tous les soirs dans ses rêveries avec sa grand-mère dont les pouvoirs chamaniques la font de plus en plus passer pour une folle auprès des habitants de son village. Malgré tout Kushi conserve sa droiture et son sens éthique en prenant soin de défendre les plus faibles de ses camarades, objet des tourments et des railleries de Li, fils d’un éminent cadre de la ville. Pei Pei et Sanjaa sont eux-aussi des marginaux, des exclus des bonnes grâces de Li qui semble avoir de l’influence sur tous les adultes de l’établissement. Si ce n’est le directeur, hautement épris de justice et qui aura qui n’aura de cesse de défendre Kushi face aux manigances du jeune élève.

Alors que Kushi parvient définitivement à se débarrasser des complots ourdis par son voisin de table, le passé se rappelle elle. Bold est relâché de prison et prend en otage son ami d’enfance Tilik afin de la contraindre à révéler tous les secrets de sa famille. Celui-ci échoue néanmoins dans son entreprise et se lance à la poursuite d’une Kushi qui a retrouvé le chemin de ses amis d’enfance ainsi de sa Mongolie natale.

Un nouveau tome traduit par les éditions Dargaud dont nous attendons avec impatience la suite et qui constitue un achat de choix pour les CDI.