Il est divisé en trois parties. La première est consacrée aux besoins technologiques en éducation, la deuxième aux utilisations des outils technologiques d’enseignement, et pour finir la troisième aborde la question de la rentabilité de l’apprentissage électronique.Dans la première partie est abordé le problème de la technologie et de l’apprentissage dans des systèmes éducatifs bien spécifiques, et notamment l’utilisation de ces moyens dans l’enseignement, au regard, notamment, de ce qui concerne le fossé numérique qui peut exister en raison des différences de financement des différents acteurs de l’éducation.
Vient ensuite la question des besoins technologiques. Ainsi l’auteur fait une étude comparative de ceux-ci entre le Canada, les États-Unis, et l’Europe.
Dans une deuxième partie, l’auteur passe en revue les aides qui peuvent être apportées par les technologies dans l’enseignement. Elles sont multiples et peuvent fournir un grand confort aux élèves qui sont en difficulté. A.-C. Ngouem en dresse une typologie générale, à quoi s’ajoute un paragraphe qui permet de choisir l’aide technologique la plus pertinente et de définir l’utilisation que l’on peut en faire en milieu de travail scolaire.
Dans une troisième et dernière partie l’auteur aborde la question de la rentabilité de l’apprentissage électronique. De façon très pragmatique et très anglo-saxonne, il nous parle du retour sur investissement de l’apprentissage électronique.
En conclusion, A.-C. Ngouem s’est attaché à nous éclairer sur les besoins en technologies dans l’enseignement et l’apprentissage. À son sens, ce n’est qu’après avoir fait cet éclairage que les aides technologiques peuvent montrer toutes leurs utilités. En effet, grâce à des comparaisons et des retours sur expérience de professionnels de l’éducation, tels que les orthophonistes et conseillers pédagogiques, il semble que l’aide apportée par les nouvelles technologies soit plutôt une source de motivation et un moyen compensatoire à la difficulté d’apprentissage. L’auteur défend l’utilisation de ces nouvelles technologies car elles sont, pour lui, un soutien valable dans la quête du savoir que peuvent apporter le savoir aux apprenants aussi bien en classe qu’à distance. Ainsi les nouveaux moyens d’apprentissage (tels les MOOC) permettent une grande flexibilité.
Quant à la mémoire virtuelle elle permet de stocker les connaissances et de les exploiter au moment voulu. L’auteur veut faire sortir les élèves de la classe traditionnelle et montre comment faire. Un plaidoyer utopique ou est-ce notre futur proche ?
Sophie Satrape, pour Les Clionautes®