Le nouveau numéro de Topo s’intéresse aussi bien aux ultras qu’au tatouage ou encore aux fonds marins.

Culture club

On suit ceux qu’on appelle les ultras à travers plusieurs exemples comme lorsqu’ils confectionnent des bâches ou se lancent dans des chants pour encourager leur équipe. Le reportage fait bien la distinction entre les ultras, les supporters lambda et les hooligans. On voit aussi comment s’organisent les déplacements et aussi les rivalités qui peuvent exister entre les groupes. On mesure aussi qu’être ultra, c’est aussi un budget et beaucoup s’investissent aussi au niveau local.

Chance, bulle et Tik Tok

La rubrique sur les jeux vidéos pose la question de la chance et de la difficulté à la générer dans les jeux. Puisque tout est codé, l’aléatoire est-il possible ? Le hasard est nécessaire car il crée l’incertitude et donc l’intérêt du joueur. Dans           « Mario kart « « les boites d’objets ont à peu près les mêmes chances de contenir chaque objet. En fait, plus on est à la traine, plus on a de chances d’obtenir un objet utile, ce qui pimente les parties. « Clair et net » s’intéresse à la question des bulles et au rôle des algorithmes. « Ca part en live »  se penche sur l’utilisation de Tik Tok par les artistes. D’abord sceptiques, les maisons de disques se sont ralliées à cette pratique. Cela peut prendre la forme de petites scénettes destinées à lancer un titre ou un album. Des influenceurs ont reçu des propositions pour pousser certains morceaux contre rémunération.

Hugo ou Bernard

« Tête à tête » propose un portrait d’Hugo décrypte, l’homme aux 305 millions de vues. Il a commencé à dix-huit ans et il y a autour de lui quinze salariés. Sa carrière a véritablement décollé en 2019. Il a donné un coup de jeune à l’actualité politique. Très présent sur les  réseaux sociaux, tout le monde souligne son professionnalisme.

Le sujet des jets a été mis récemment sous le feu des projecteurs. Vincent Bolloré s’est déplacé en une seule journée avec cinq vols de 55 minutes à 1H 50. En France, un vol sur dix est effectué par un jet privé et la moitié font moins de 500 kilomètres. Le reportage évoque aussi le cas du PSG.

Pourquoi faut-il protéger les fonds marins ?

Ce reportage apporte de nombreuses informations sur les abymes. Elles restent quasi inconnues alors qu’elles représentent plus de 60 % de la surface de la planète. Ces espaces recèlent de nombreuses ressources comme des nodules polymétalliques,  indispensables pour les téléphones portables. La question qui se pose aujourd’hui est l’arbitrage entre la découverte et l’exploitation. Il faut se rendre compte qu’en 1972 douze hommes avaient déjà posé le pied sur la lune tandis qu’une dizaine seulement avaient exploré les océans à plus de 8000 mètres. On a un aperçu des autres ressources possibles comme les plantes ou encore les poissons. Parmi les dangers que l’on peut pointer, il y a la pêche industrielle ou les forages off-shore incontrôlés.

Cash sexe

Cette rubrique habituelle de Topo parle de la pénétration. L’article insiste sur le fait que chaque personne est différente. Il n’y a pas non plus de règles sur la durée qui peut varier de cinq à treize minutes. Pendant longtemps, la pénétration était une sorte de devoir lié à la reproduction. On estime que 30 % des femmes ont un orgasme en étant pénétrées. Il y a bien d’autres pratiques qui peuvent apporter du plaisir.

Le corps pour s’affirmer

Les auteurs retracent l’histoire de la sape. Pour suivre le « fil de l’histoire » , comme le dit le titre du reportage, il faut se tourner vers l’histoire de la colonisation belge en Afrique. Le vêtement est un moyen de commander et de marquer le corps. Andre Matswa, engagé volontaire durant la Première guerre mondiale, refusa de retirer son uniforme. Le « sapeur » aime à s’habiller avec des vêtements de luxe, ce qui est une façon de renverser sa position dans la société. L’habit devient donc un moyen d’exister et de résister.

Un autre reportage aborde la question du tatouage. Auparavant cette pratique était sulfureuse, signe de marginalité. La situation a bien changé aujourd’hui.

« Sans cliché » s’intéresse à Jamel Shabazz, un des premiers photographes de ce qu’on appelle le street style.

Acteur ou ambassadeur

Axel Cadieux et Félix Auvard montrent comment un comédien se prépare pour ses rôles. La méthode de référence est de ne pas jouer une émotion mais de la ressentir pleinement. Un acteur peut parfois avoir du mal à sortir d’un rôle. L’article donne plein d’exemples et certaines actrices n’hésitent pas à passer deux semaines avec des toxicomanes sans se laver pour mieux entrer dans un rôle.

On suit également, dans un autre reportage, Fabrice Mauries ambassadeur de France en Haïti. Il décrit la réalité de ce métier. Il faut bien connaitre le pays, porter assistance aux ressortissants en cas de souci. C’est aussi le patron d’une administration. Il faut savoir dialoguer, rencontrer.

Artiste

Agée aujourd’hui de 76 ans, la carrière de Marina Abramovic est jalonnée d’incroyables performances. Elle s’est par exemple couchée sur le sol entre les branches d’une étoile de bois, symbole du communisme, après l’avoir enflammée. Elle fit aussi de son couple une performance jusqu’à la rupture finale.

Au menu du prochainTopo un reportage sur le Darfour et l’idée de guerre climatique, un autre sur le goût amer du cacao et une découverte du métier de cheffe électricienne au cinéma.