Le travail de cartographie a été réalisé par Claire Levasseur.
A l’intérieur de ces parties les entrées sont de différents types (par région, par cité, par thème). L’auteur a voulu montrer qu’au-delà d’un ensemble qui comporte des éléments d’unité, « chaque région a connu une évolution propre et a joué un rôle particulier dans l’évolution globale » (p.7). Il y a donc une volonté délibérée de mettre l’accent sur les spécificités.La première partie permet d’établir les cadres du quotidien. Y sont abordées les questions climatiques, l’agriculture, l’artisanat, l’économie, le peuplement et l’habitat mais aussi la répartition des ressources dont l’auteur montre qu’elles ont joué un rôle important dans l’histoire du monde grec. Les différents moyens de communication et la question des langues font également l’objet d’un éclairage bienvenu.La deuxième partie est davantage politique. L’atlas présente la Grèce balkanique à partir de ses différents espaces (le Péloponnèse, l’Attique, la Béotie, la Théssalie, la Crète, l’Asie Mineure). Bien souvent des analyses à différentes échelles sont proposées. Sont ainsi présentés des cités, des espaces urbains (Thèbes, Argos) ou des édifices (le Parthénon). Les guerres médiques et la guerre du Péloponnèse (431-404) sont également abordées dans cette partie.La troisième partie, plus réduite, porte sur les Grecs d’Occident. Ce sont ici les réseaux de cités de Grand Grèce (sud de l’Italie) et de Sicile qui sont présentés. La cité de Syracuse fait l’objet d’une présentation plus détaillée.
La quatrième partie concerne le IVe siècle. L’atlas montre le rééquilibrage des forces politiques à cette époque, notamment suite à la défaite d’Athènes dans la guerre du Péloponnèse (404). Cette partie développe plus en détails les aspects de tactique militaire (par exemple à la bataille de Chéronée en 338) et la fortification des cités. Le chapitre se conclut sur l’émergence de la Macédoine de Philippe II et les relations des cités grecques avec l’empire Perse qui reste un acteur important dans la région après les guerres médiques.
La dernière partie revient sur certains éléments d’unité du monde grec : l’urbanisme, mais aussi les grands sanctuaires (Olympie, Delphes, Epidaure). La place des écrivains et artistes est également évoquée, notamment à l’aide d’une carte présentant l’origine des plus renommés d’entre eux. Leur présence signalée ou non à Athènes montre que la cité constitue largement le centre de gravité de cette période dite classique.