La revue Parlement[s])

Créée en 2003 sous le titre Parlement[s], Histoire et politique, la revue du CHPP change de sous-titre en 2007 pour affirmer sa vocation à couvrir tous les domaines de l’histoire politique. Chaque volume est constitué pour l’essentiel d’un dossier thématique (partie Recherche), composé d’articles originaux soumis à un comité de lecture, qu’ils soient issus d’une journée d’études, commandés par la rédaction ou qu’ils proviennent de propositions spontanées. Quelques varia complètent régulièrement cette partie. La séquence (Sources) approfondit le thème du numéro en offrant au lecteur une sélection de sources écrites commentées et/ou les transcriptions d’entretiens réalisés pour l’occasion. Enfin, une rubrique (Lectures) regroupe les comptes rendus de lecture critiques d’ouvrages récents. Enfin, la revue se termine systématiquement par des résumés des contributions écrits en français et en anglais (suivis de mots-clés).
La revue Parlement(s) Hors-série n° 10 a pour thème : Bretagne en politique. Ce dixième dossier Hors-série est coordonné sous la direction de David Bensoussan (Docteur en histoire et professeur en classes préparatoires au lycée Chateaubriand de Rennes). Comme d’habitude, le dossier se compose de deux éléments distincts : une première partie consacrée à la recherche et la seconde à des sources commentées par les historiens (au nombre de 4) du présent dossier éclairant les contributions proposées par 8 chercheurs, jeunes ou confirmés. Une fois n’est pas coutume, ce Hors-série se termine par 10 comptes rendus de lecture.
En introduction, David Bensoussan présente le dossier consacré aux « Bretagne en politique ». Les 8 contributions ont été organisées en fonction de trois axes de recherche : les mutations du champ politique breton, catholicisme et politique puis paysans et engagements politiques. Longtemps perçue comme conservatrice, la Bretagne « historique » apparaît aujourd’hui comme un bastion électoral du parti socialiste. Ce hors-série interroge les mutations qui ont permis ce « grand renversement » politique au XXe siècle. La progressive acceptation du pluralisme politique par l’Église catholique s’y avère déterminante, tout comme la mobilisation du syndicalisme agricole, les réactivations de la cause régionaliste ou l’émergence d’une écologie politique. Là s’affirment des acteurs sociaux plus réceptifs aux idées socialistes, d’autant que, dès les années 1970, de nouvelles générations militantes affirment la capacité du PS à capter les dynamiques sociales et culturelles qui traversent la Bretagne.

Recherche :

Les mutations du champ politique breton

Romain Pasquier : Bretagne électorale : le grand basculement :
Dans ce premier article, Romain Pasquier (Directeur de recherche au CRAPE – UMR 6051 CNRS / Science-Po Rennes) nous présente le grand basculement électoral de la Bretagne dans les années 1990 passant de droite à gauche. Jusque dans les années 1970, les droites étaient très majoritaires en Bretagne. Cependant, à partir de la fin des années 1990, les forces de gauche obtiennent des victoires significatives aux élections nationales, régionales et locales. Comment expliquer ce grand basculement ? Quels sont les facteurs politiques, économiques et culturels pouvant expliquer cette dynamique électorale ?

David Bensoussan : Le marquis Henri de La Ferronnays, parlementaire catholique et royaliste (1876-1946) :
Dans ce deuxième article, David Bensoussan (Chercheur associé au CERHIO / UMR 6258) dresse le portrait d’une grande figure de parlementaire catholique, le marquis de La Ferronnays. Il incarne une culture politique, marquée par le royalisme et le catholicisme intransigeant, longtemps influente en Bretagne. Sa trajectoire biographique rend compte de la fidélité à la tradition qui s’impose à ce représentant illustre de l’aristocratie bretonne, acteur central de la vie politique dans le département de Loire-Inférieure durant la première moitié du xxe siècle.

Christian Bougeard : Les socialistes en Bretagne, étapes et facteurs d’une implantation régionale réussie (1905-2012) :
Dans ce troisième article, Christian Bougeard (Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bretagne occidentale – Brest) fait l’histoire de l’implantation des socialistes, de 1900 à 2012. Elle est celle du passage d’une terre de mission, dans une région catholique votant à droite, à un bastion édifié par le PS. La SFIO s’est d’abord appuyée sur la culture républicaine laïque jusqu’aux années 1950. Puis, le PSU a élargi son audience vers de nouveaux milieux sociaux, rénovant un courant politique en crise dans les années 1960 et servant de tremplin à une nouvelle génération militante conquérante dans les années 1970-1980.

Tudi Kernalegenn : Bretagne, fragile bastion de l’écologie politique :
Dans ce quatrième article, Tudi Kernalegenn (Docteur en science politique et membre du CRAPE / UMR 6051) étudie la Bretagne souvent considérée comme un bastion écologiste. Pourtant, malgré leurs scores électoraux notables, les Verts bretons sont peu présents dans les institutions. Si les écologistes ont, ces dernières décennies, favorisé l’évolution de la région vers la gauche et d’une gauche intégrant une sensibilité environnementaliste et régionaliste, ils n’en restent pas moins une force politique secondaire à cause de leurs divisions internes historiques et de la forte domination du PS.

Catholicisme et politique

Frédéric Le Moigne : Mgr Roques, Éminence MRP (1945-1956)
Dans ce cinquième article, Frédéric Le Moigne (Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bretagne occidentale – Brest) présente la personnalité du cardinal Roques, archevêque de Rennes. Il est un clair soutien du MRP, surtout en 1945-1951. Or d’autres évêques de la région sont convaincus que l’enseignement privé est mieux défendu par les conservateurs (PRL, gaullistes). La différence de stratégie culmine lors de la grève de l’impôt en 1950. Le vote des lois Barangé et Marie impose alors une logique d’unité que l’on retrouve dans l’Association parlementaire pour la liberté de l’enseignement et au sein de la hiérarchie catholique.

Sara Teinturier : Les métamorphoses du catholicisme breton au XXe siècle, l’exemple de l’enseignement privé catholique à Nantes
Dans ce sixième article, Sara Teinturier (Post-doctorante au GSRL / EPHE-CNRS) observe les métamorphoses du catholicisme breton au XXe siècle à travers l’exemple de l’enseignement privé nantais. Si la question scolaire traverse le xxe siècle, À Nantes, elle revêt une acuité particulière, s’appuyant sur un terreau catholique vivace profondément transformé au cours du siècle. Trois configurations sont repérables autour de l’enseignement privé : à un catholicisme intransigeant souvent confondu avec la droite monarchiste, succède le temps d’un catholicisme de contestation, en phase avec l’enracinement de la gauche dans la région. Enfin, le retour d’un catholicisme identitaire est rendu possible dans une société nantaise aux valeurs plurielles.

Paysans et engagements politiques

Vincent Flauraud : Militantisme jaciste et engagement à gauche, le « laboratoire » breton
Dans ce septième article, Vincent Flauraud (Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand) se penche sur le militantisme jaciste et son engagement à gauche. Une partie des anciens militants de la Jeunesse agricole catholique (1929/1933-1961/1963), très implantée en Bretagne, s’est engagée à gauche dans les années 1960-1970. L’imprégnation par le message catholique-social de la JAC semble avoir été moins déterminante dans cette orientation que l’apprentissage d’une expérience militante ou l’incitation à analyser son milieu et à servir la Cité dans une conjoncture de sécularisation et de recomposition de la gauche.

François Prigent : Les paysans socialistes bretons au XXe siècle
Dans ce huitième et dernier article, François Prigent (Chercheur associé au CERHIO / UMR 6258) étudie les paysans socialistes bretons au XXe siècle. L’affirmation d’un groupe de petits paysans laïques correspond à un « moment Tanguy Prigent » (années 1930-1950), mais, à partir des années 1960, les mondes socialistes et ruraux se rapprochent. Le décrochage partiel du bloc conservateur s’effectue en lien avec les recompositions du paysage syndical agricole, du MODEF au CDJA. De la génération Bernard Lambert aux mandats électoraux assumés par Bernard Thareau, les socialistes reconfigurent leurs réseaux sur ces enjeux décisifs en Bretagne.

Sources :

Laurent Le Gall : Tentatives première à Pontivy, l’élection contestée d’Albert de Mun en 1876 :
Laurent Le Gall (Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bretagne occidentale – Brest) présente la deuxième profession de foi, datée du 15 août 1876, d’Albert de Mun, candidat à l’élection législative de 1876, dans la circonscription de Pontivy. Élu une première fois, le 5 mars 1876 (au 2e tour), l’élection d’Albert de Mun fut invalidée le 13 juillet 1876 par l’Assemblée nationale (297 voix contre 171). Albert de Mun l’emporta de nouveau, dès le premier tour, le 27 août. On vota beaucoup – 80,32 % de participation –, un peu moins tout de même qu’à la fin de l’hiver – 83,69 % au premier tour et 84,17 % au second. La victoire fut courte mais suffisante pour disqualifier le pari du troisième tour sur lequel les républicains avaient fondé leurs espoirs de conquête du pouvoir. Elle vint confirmer aussi l’extrême plasticité d’un espace électoral soumis aux transactions des faiseurs d’opinion et aux résistances plus ou moins passives qui leur furent opposées.

Alexandre Niess : Il y a cent ans, le Tableau politique de la France de l’Ouest par André Siegfried :
Alexandre Niess (Chercheur associé au POLEN-CEPOC / Orléans – EA 4710) présente le chapitre de conclusion (soit le 47) de l’ouvrage centenaire d’André Siegfried (1875-1959). De 1906 à 1913, il se consacre à l’élaboration Tableau politique de la France de l’Ouest qui devient, par sa publication fin 1913 chez Armand Colin, l’acte de naissance de la science politique et de la sociologie électorale. Aujourd’hui, les « failles méthodologiques » (Pierre Milza) de cet ouvrage sont source de critiques. Néanmoins, il demeure une pièce incontournable de l’historiographie de la science politique et de la sociologie électorale. Reconnu comme spécialiste du monde anglo-saxon et capable de succès de librairie, Siegfried ne trouva jamais – de son vivant – par le biais de son Tableau son auditoire. Précurseur, Siegfried avait pratiquement une vie d’avance sur son temps ; même si ses continuateurs ne s’inscrivirent jamais totalement dans sa veine – eu égard aux égarements méthodologiques du maître. Malgré tout, le Tableau de Siegfried propose des pistes réflexives toujours intéressantes à connaître pour qui s’intéresse de près ou de loin à la sociologie électorale, aux comportements électoraux et à la question des « tempéraments » régionaux et en particulier bretons.

David Bensoussan : La naissance d’Ouest-France :
David Bensoussan (Chercheur associé au CERHIO / UMR 6258) présente le premier éditorial de Paul Hutin, à la une du premier numéro d’Ouest-France, paru le 7 août 1944. Auparavant, le 4 août 1944, alors que s’opère la libération de Rennes, Paul Hutin, ancien secrétaire général de L’Ouest-Éclair, se rend dans les locaux de ce journal, 38 rue du Pré Botté, pour en prendre la direction et créé un nouveau journal en phase avec les aspirations de la Libération : Ouest-France. Rapidement, le nouveau journal affiche sa proximité politique avec le MRP, dont Paul Hutin devient d’ailleurs député après son élection dans le Morbihan, le 2 juin 1946. En ce sens, Ouest-France affiche sa continuité avec L’Ouest-Éclair, qui avait porté haut et fort l’identité démocrate-chrétienne dans les décennies suivant sa fondation en 1899.

Gauthier Aubert : Le retour des Bonnets rouges, Le Télégramme :
Gauthier Aubert (Maître de conférences HDR en histoire contemporaine à l’université de Rennes 2 Haute-Bretagne) présente l’analyse de détail du cliché du journal Le Télégramme, prise le 2 novembre 1913, à l’occasion de la manifestation des Bonnets rouges à Quimper. Ce que révèle cette affaire, c’est que l’enrôlement des Bonnets rouges dans une querelle contemporaine est sans doute plus qu’une opération de communication adaptée aux règles médiatiques contemporaines. Elle est en effet aussi probablement un témoignage d’une sensibilité originale des Bretons – de gauche comme de droite – à leur histoire, sensibilité dont les ressorts profonds méritent d’être interrogés comme un fait social à part entière.

Lectures :

Comte de Corbière, Souvenirs de la Restauration, édition présentée et annotée par Bernard Heudré, Rennes, PUR, 2012, 253 p. (Olivier Tort)
Après l’Empire dominé par les considérations militaires, la Restauration a suscité à son tour l’écriture d’un grand nombre de souvenirs, davantage centrés sur la délibération politique et les débats partisans, ce qui leur confère souvent beaucoup d’intérêt et de résonance actuelle. Des mémoires inédits, relatifs à cette quinzaine d’années continuent toujours à être publiés ; en ce qui concerne la mouvance royaliste, autrement dit la droite de l’époque, citons, parmi les derniers parus, les Mémoires d’un agent royaliste de La Maisonfort – acteur important de la transition de 1814 –, par Hugues de Changy (Mercure de France, 1998), les Souvenirs inédits de Chabrol de Volvic – l’inamovible préfet de la Seine –, par Michel Fleury (Ville de Paris, 2002) et désormais ces Souvenirs de la Restauration.

Laurent Le Gall, L’électeur en campagnes dans le Finistère. Une Seconde République de Bas-Bretons, Paris, Les Indes savantes, 2009, 878 p. (Jean Le Bihan)
Cet ouvrage constitue la version publiée d’une thèse de doctorat dont l’objectif était de sonder la place de la IIe République, et, plus spécialement, le rôle multidimensionnel du vote, sous ce régime, dans les mouvements mêlés de politisation et de démocratisation de la province française – en fait, principalement des campagnes.

Didier Guyvarc’h, Yann Lagadec, Les Bretons et la Grande Guerre, Rennes, PUR, 2013, 208 p. (Ronan Richard)
Comme toute commémoration, le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale s’accompagne d’une inflation de publications d’une qualité scientifique très inégale. Aubaine commerciale, il n’en constitue pas moins un incontournable rendez-vous pédagogique entre historiens et grand public, l’engouement médiatique suscitant heureusement de nombreuses mises au point scientifiques utiles, rigoureuses et documentées. Pour finir, cet ouvrage de grande qualité, aussi bien sur la forme que sur le fond, comble un vide et apporte un éclairage intelligent et très accessible intégrant les recherches historiques les plus récentes.

Christian Bougeard (dir.), Un siècle de socialismes en Bretagne. De la SFIO au PS (1905-2005), PUR/CRBC, Rennes, 2008, 323 p. (Jean-Paul Sénéchal)
Les actes du colloque « Un siècle de socialismes en Bretagne », tenu en 2005, année du centenaire de l’unification socialiste, dressent le bilan des recherches et travaux sur les socialismes à partir d’une région conservatrice, catholique et rurale, a priori hostile au socialisme.

David Bensoussan, Combats pour une Bretagne catholique et rurale. Les droites bretonnes dans l’entre-deux-guerres, Paris, Fayard, 2006, 658 p. (Yvon Tranvouez)
Sur le rôle joué par l’évolution du catholicisme dans la recomposition du paysage politique breton de l’entre-deux-guerres, on a longtemps disposé de deux références majeures : l’analyse pionnière de Suzanne Berger sur l’Office Central de Landerneau, Les Paysans contre la politique, et, par réfraction, la remarquable étude de Michel Lagrée sur Religion et cultures en Bretagne, 1850-1950. La précision de ses analyses et la masse de sa documentation en font désormais une référence incontournable, mais aussi un point de départ pour des explorations spécifiques qui pourraient prendre pour objet des itinéraires biographiques significatifs.

Christian Bougeard, Les forces politiques en Bretagne. Notables, élus et militants (1914-1946), Rennes, PUR, 2011, 386 p. (Fabrice Marzin)
Le livre de Christian Bougeard était un ouvrage attendu. Il propose, en effet, une synthèse éclairante sur l’histoire politique de la Bretagne au cours du premier vingtième siècle. Une entreprise bien servie par sa connaissance des archives et de l’historiographie concernant les notables, les élus et les militants des principales forces politiques de cette région. L’ouvrage, par la rigueur de sa présentation, permet ainsi à celui qui s’intéresse à l’histoire politique de cette période de s’y retrouver aisément et constitue une véritable mine d’informations, bien servie par des index précieux. Christian Bougeard livre donc ici une synthèse solide et documentée qui appelle déjà une suite pour la période suivante.

Michele Marchi, Alla ricerca del cattolicesimo politico. Politica e religione in Francia da Pétain a de Gaulle, Soveria Mannelli, Rubbettino, 2012, 421 p. (Frédéric Le Moigne)
Michele Marchi, politiste de l’Université de Bologne, mène de front des recherches sur la démocratie chrétienne italienne (dont on peut détacher son Aldo Moro) et la vie politique française au xxe siècle. Auteur de plusieurs ouvrages généraux sur le sujet, il garde les mêmes qualités de synthèse dans son dernier ouvrage publié en italien sur les rapports entre politique et religion en France.

Tudi Kernalegenn, François Prigent, Gilles Richard, Jacqueline Sainclivier (dir.), Le PSU vu d’en bas. Réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 1950-années 1960), Rennes, PUR, 2009, 370 p. (Patrick Gourlay)
Cet ouvrage rassemble une sélection de 21 communications présentées à Rennes lors d’une journée d’étude (2007) puis d’un colloque (2008) sur l’histoire du PSU. Les organisateurs, entendaient remédier à un « angle mort de la recherche sur les partis politiques » car rarement étudié pour lui-même.

Vincent Porhel, Ouvriers bretons. Conflits d’usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968, PUR, 2008, 325 p. (François Prigent)
La publication de la thèse de Vincent Porhel comble un vide historiographique dans les études sur les mouvements sociaux dans les « années 68 » en Bretagne. Cette recherche s’inscrit dans le renouveau actuel du champ historiographique de l’histoire sociale en Europe.

Gilles Simon, Plogoff. L’apprentissage de la mobilisation sociale, Rennes, PUR, 2010, 409 p. (Martin Siloret)
« Plogoff » entre guillemets désigne, par métonymie, bien plus que la commune de Plogoff à l’extrémité sud-ouest du Finistère. Il s’agit de l’ensemble du mouvement antinucléaire breton entre le milieu des années 1970 et 1981. Cependant, outre la grande qualité de l’analyse de son objet propre, l’ouvrage de Gilles Simon est une pierre majeure apportée à l’étude générale du mouvement antinucléaire français qui, comme l’auteur le souligne, reste à écrire.

Jean-François Bérel © Les Clionautes