La couverture du GéoAdo de novembre annonce une enquête sur le harcèlement mais propose aussi de s’évader en Australie ou d’en savoir plus sur la bataille du streaming que se livre Netflix et Disney.
Côté voyage
Hugo vit depuis deux ans à Sydney avec sa soeur Laura et ses parents. Arrivé en 2017 pour le travail de son père, il nous fait découvrir sa vie quotidienne dans cette ville cosmopolite. On le découvre en train de caresser un kangourou ou d’acheter un disque à des musiciens aborigènes. En complément, vous pourrez vous lancer dans la réalisation d’un damper, un pain australien. Changement d’hémisphère ensuite avec Hamza, quatorze ans, qui vit au Maroc, dont les préoccupations sont bien différentes. Quand il n’est pas à l’école, il se balade dans les montagnes d’Asfalou. Plus tard, il envisage de quitter son village pour ses études mais se promet d’y revenir.
Des photographies toujours étonnantes
Le premier cliché montre un avion en train d’être coulé en Jordanie. Il va servir de récif artificiel et d’attraction pour les plongeurs après qu’on l’ait débarrassé de ses parties polluantes. Plusieurs clichés d’animaux sont aussi à découvrir en lien avec le festival de la photographie animalière. Il y a aussi une étonnante tête en pastèque ou des patates incas, très loin du calibrage des supermarchés.
Un dossier sur le harcèlement
Le dossier commence par un chiffre choc : 700 000 élèves, principalement en fin de primaire et collège, seraient victimes de harcèlement scolaire en France. Le 7 novembre est la journée internationale de mobilisation, mais c’est au quotidien que le problème se pose. Une première double-page propose de définir clairement le terme puis le dossier insiste pour dire que le seul moyen d’agir est de briser le tabou. Ensuite, GéoAdo se pose la question « Pourquoi est-ce qu’on m’en veut ? ». La dernière partie du dossier insiste sur l’importance de l’éducation et donne quelques conseils et trucs comme le 30 20, numéro contre le harcèlement, ou le 0 800 200 000 sur le cyberharcèlement.
Ados du monde
Le reportage du mois s’intitule « Comment aimer nos morts ». On assiste à un tour du monde des cérémonies liées à la mort. On commence par le Mexique avec Catrina, puis on se rend en Indonésie chez le peuple Trojara qui déterre chaque année ses morts, les nettoie et les habille de vêtements neufs. Une photographie de Berlin évoque le labyrinthe du souvenir et ses 2711 blocs de béton tandis qu’une autre montre une cérémonie liée à un moment de communion contre le terrorisme.
Aventures en tout genre
On lira également un reportage sur un étonnant projet en lien avec le théâtre. Dans un petit village du sud de l’Italie, quarante adolescents, un grand-père et douze jeunes migrants ont monté une pièce. Plusieurs acteurs témoignent de ce que leur a apporté cette expérience et le reportage indique un lien vers un film documentaire qui retrace cette aventure. Quant à Benoît Stichelbaut, photographe, il s’est embarqué à bord du « Marion Dufresne », direction les îles des mers australes et antarctiques. Les éléments peuvent parfois se déchainer avec des vents à près de 60 noeuds. Le bateau joue un rôle de lien pour des territoires éloignés mais sert également à mener des missions scientifiques.
Actualité et sorties culturelles
Du côté de l’actualité, « Décodage » décrypte le match Netflix contre Disney. Le premier nommé, créé en 1997 aux Etats-Unis, affiche plus de 150 millions d’abonnés aujourd’hui. Il devient à présent un financeur important du cinéma avec pas moins de 90 films à son actif cette année. La rubrique « Rencontre » est consacrée à François Civil, jeune acteur qui monte. Il y a également une découverte de la nouvelle console portable de Nintendo et l’habituel tour d’horizon de quelques sorties cinéma comme « J’ai perdu mon corps » ou de livres comme « River » pour aborder autrement la question du harcèlement. On peut aussi consulter le site geoado.com pour en savoir davantage sur le dossier ou se tenir au courant d’autres actualités.
Le mois prochain, GéoAdo braquera notamment son regard sur la Chine à la conquête du monde.
© Jean-Pierre Costille pour les Clionautes