Fondée en 2009, la maison d’édition franco-chinoise Fei réalisait des bandes dessinées permettant de diffuser la culture chinoise à destination des enfants et des adultes. La série est désormais publiée en collaboration avec Dargaud pour le plus grand plaisir des lecteurs.

De retour dans la steppe mongole

Dans la lignée de « la Balade de Yaya » , Patrick Marty et Golo Zhao proposent de suivre les aventures d’une jeune fille vivant en Mongolie-Intérieure en 1985. Faisant face à Bold, un bandit cherchant à s’accaparer les ressources locales, Kushi est la petite fille d’une chamane (Bayan) qui l’a recueilli sur la pas de sa yourte à sa naissance lors d’une tempête de neige.

Un jeune garçon maladroit, Tilik, bien qu’effrayé par la chienne de Kushi nommée Khulan, se lie d’amitié avec Kushi. Mettant de côté l’école, Tilik a pour objectif de remporter la course de chevaux et l’épreuve de tir à l’arc lors des fêtes de Naadam.

Le dernier voyage de Bayan

Dans ce sixième tome, Kushi, Chen et Tilik rentrent en Mongolie intérieure. En effet, le directeur de l’école de Kushi lui a donné une autorisation spéciale afin de rendre visite à grand-mère, Bayan, très malade. Bold poursuit le trio en prenant un train à la gare de Pékin pour la Mongolie-intérieure. Dès leur arrivée, Kushi et Tilik alerte le chef du village, Borchu, que Bold est à leurs trousses. Mais celui-ci, facilement impressionnable, se laisse convaincre par Bold de coopérer. Une partie des villageois considère d’ailleurs que la venue de la jeune fille est un mauvais présage à approche de l’hiver.

Sentant ses derniers jours arrivés, la chamane demande alors à Kushi d’apprendre à devenir une véritable chamane de la steppe afin de prendre sa suite. Kushi refuse dans un premier temps, avant d’accepter d’apprendre les rudiments du chamanisme mongol.

Un beau récit initiatique qui laisse la part belle à l’évasion, aux traditions et à la spiritualité.

Pour aller plus loin :

  • Présentation de l’éditeur pour le tome 6 -> Lien

Antoine BARONNET @ Clionautes