Fondée en 2009, la maison d’édition franco-chinoise Fei réalise des bandes dessinées permettant de diffuser la culture chinoise à destination des enfants et des adultes.

La balade de Yaya – Tome 2 « la prisonnière » et Tome 3 « le cirque »

La prisonnière et le cirque sont les deuxième et troisième tome de la série « la balade de Yaya » publiée par la maison d’édition franco-chinoise Fei. L’ensemble de la série est publié en 9 tomes.

Le synopsis reproduit ci-dessous est tiré du compte-rendu du tome 1 s’intitulant « la fugue ».

Les éditions Fei proposent une fiction originale à travers les yeux d’une petite fille, Yaya, vivant à Shanghaï en 1937. Fille d’un commerçant aisé, Yaya rêve de devenir pianiste. Elle se prépare donc à passer un concours. Toujours accompagné de Pipo, son oiseau de compagnie, Yaya vit dans une grande maison dans la concession française de Shanghaï. Elle fait face aux conséquences de la guerre pour les civils : secrètement, son père envisage de partir vivre à Hong Kong (colonie britannique).

A 16 heures, le 13 novembre 1937, la ville de Shanghai est bombardée par l’aviation japonaise. Telle est le point de départ du second volume. Yaya et Tuduo sont retenus prisonniers par le jeune chef de bande Zhu. Ce dernier cherche à gagner de l’argent et encourage le reste de sa bande à voler dans les maisons des personnes fuyant les combats. Yaya habite dans l’un des quartiers riches de Shanghai : celui de l’église Saint-Joseph (qui existe réellement). Son père est un commerçant très aisé qui a bâti sa fortune sur la vente de diamants.

La seule personne pouvant délivrer Yaya de l’emprise de Zhu est la gouvernante de la famille, Fang Yin. Elle n’a pas suivi les parents de Yaya dans le bateau en direction de Hong Kong. Fang Yin possède de petits sacs renfermant des diamants pouvant permettre de libérer la jeune fille. Libéré, le duo fuit grâce à une troupe de cirque en direction d’Hong Kong. Un problème demeure : les artistes se dirigent vers Fuzhou.

Les scènes urbaines et les personnages sont deux points forts de la série. Le travail de documentation permet de construire une trame fictionnelle réaliste à partir de faits historiques. De nombreuses vignettes peuvent être mobilisées dans le cadre d’un cours sur les causes de la Seconde Guerre mondiale. Il est également possible de mobiliser les pages 1 à 3 du volume 2 pour insister sur le caractère planétaire des affrontements ou la vignette 35 du volume 2 pour insister les concessions étrangères en Chine (française dans ce cas).

En conclusion, une poursuite dynamique de la série permettant d’aborder de manière simple les affrontements en Asie Orientale dans les années 1930.

Pour aller plus loin :

Antoine BARONNET @ Clionautes