De septembre 1939 à mai 1945, l’Atlantique est le théâtre d’affrontements majeurs de la Seconde Guerre mondiale. Winston Churchill encourage son armé à mener une série de campagnes navales pour faire face à l’amiral nazi, Karl Dönitz.
En 6 ans, les combats sont réguliers et les pertes sont élevés. Les historiens estiment que la Kriegsmarine a perdu 28 000 sous-mariniers (sur 40 900) dans l’Atlantique et que 60% des U-boots ont coulé. De l’autre côté, 83 000 soldats alliés ont été tués, auxquels il faut ajouter 30 000 marins embarqués sur des navires de commerce. Les pertes totales de la marine marchande sont estimés à plus de 16 millions de tonnes.
Pour se prémunir des attaques ennemies, les porte-avions de l’US Navy protège le centre l’Atlantique des Açores à Porto Rico tandis que la Royal Navy se charge d’un espace allant des côtes ouest-européennes jusqu’au Canada. De l’autre côté, les puissances de l’Axe s’organisent autour du Mur de l’Atlantique que Hitler officialise lors de la signature de la Directive 40, le 23 mars 1942. L’Italie prête également mainforte à l’armée allemande.
A la fin du mois de juin 1940, un premier sous-marin italien, le Finzi, arrive à Bordeaux en mission exploratoire. Quelques semaines plus tard, alors que Dönitz dresse les plans de son implantation en France, il accueille avec intérêt la proposition italienne de l’apport d’une trentaine de sous-marins. A l’issue des discussions avec l’amiral Parona, il est décidé que des sous-marins italiens s’installeront à Bordeaux. La base prend le nom de Betasom pour Beta (initiale de Bordeaux en grec) et « som » pour sommergibili soit sous-marins en italien. […]
Peu à peu, l’amiral Parona, qui installe finalement son quartier général au moulin d’Onon dans la banlieue sud-ouest de Bordeaux, commande 27 sous-marins appartenant principalement aux classes Marcello (10 unités) et Marconi (6 unités). L’ensemble est servi par quelque 1600 hommes. Les deux alliés décident que les sous-marins, tout en restant sous commandement italien, seront sous contrôle opérationnel allemand.
Source : Extrait tiré du livre « La bataille de l’Atlantique » publié chez Glénat, 2023, pages 91-92
Lors des procès de Nuremberg, Karl Dönitz sera reconnu coupable et condamné à 10 ans d’emprisonnement.
En conclusion, ce beau livre plaira aux passionnés de la Seconde Guerre mondiale et aux amateurs de photographies. Richement illustré par de grandes photographies en couleur, ce volume peut également être une ressource utile pour réaliser un exposé de Troisième ou de Terminale.
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Antoine BARONNET @ Clionautes