Ce livre documentaire nous raconte l’incroyable capacité d’adaptation des animaux et leur cohabitation, pas très simple, avec les humains en ville depuis le Moyen-Age.
On y apprend rapidement que les animaux avaient une présence essentielle en ville : les cochons servaient d’éboueurs, les chevaux de voiture et les vaches de nourriture.
Néanmoins, de forts désagréments étaient à noter comme l’odeur, les déchets laissés par les animaux ainsi que les problèmes liés à leurs déplacements qui les feront disparaitre des villes. Mais d’autres prendront leur place sans la demander.
De nouveaux animaux de compagnie encombrants
Cet ouvrage nous met en garde concernant les nouveaux animaux de compagnie qui se retrouvent finalement dans la nature et mettent en danger leur nouvel environnement : la tortue de Floride, l’écureuil de Pallas…
Les perruches se sont également retrouvées dans les parcs des grandes villes. Mais elles troublent notre faune ou notre flore locales.
Les conséquences de la guerre et des catastrophes nucléaires
Qui pourrait croire qu’une guerre puisse être à l’origine d’un refuge pour les animaux ?
Une zone démilitarisée entre les deux Corées a donné aux animaux un espace de 1 000 km2 et a permis à de nombreuses espèces de vivre en paix. Les hommes ont quitté ces villes et ont laissé un havre de biodiversité urbain car personne n’a le droit d’y retourner.
On découvre également que la centrale nucléaire de Tchernobyl, totalement abandonnée par les humains, ne l’a pas été par les animaux.
La ville est un véritable refuge
Certains animaux y trouvent leur nourriture moins polluée par les pesticides très présents à la campagne.
Le faucon pèlerin ne trouvait plus de nourriture saine dans son environnement et a élu domicile dans de grandes villes afin d’y chasser le pigeon.
Mais on parle également des petites bestioles comme le moustique ou la mouche qui aiment notre nourriture.
Il y en a même dans nos cimetières !
Une adaptation extraordinaire
Ce documentaire est une invitation à vivre en harmonie avec la nature qui fait preuve d’une surprenante adaptation.
On y découvre le génie animal qui trouve toujours le chemin de la survie malgré les épreuves données par les humains. Certains insectes ont changé de couleur pour survivre en ville.
Des héros invisibles
Les animaux donnent un sacré coup de main aux humains pour accomplir la tâche ingrate du ramassage des déchets.
Saviez vous que les fourmis de New-York avalaient plus d’une tonne de nourriture chaque année ?
Vous découvrirez également les rôles des rats de Paris, des opossums de Toronto, des vautours d’Amérique du Sud et hyènes en Ethiopie.
Casterman nous propose un documentaire passionnant sur les animaux des villes avec des illustrations pop originales.
De nombreuses informations étonnantes sont bien expliquées et illustrées. Les propos sont surprenants mais aussi simples à comprendre. Une lecture qui permet de voir au delà des apparences et qui invite à une meilleure cohabitation entre humains et animaux tout en nous rappelant que le réchauffement climatique ne va pas améliorer les conditions de vie de tous les êtres vivants.