Été 1874, un homme épuisé, assoiffé arrive à Fort Laramie.

C’est ainsi que commence cette BD qui propose un récit détaillé du contexte et du déroulement de la bataille de Little Big Horn qui fut la plus cinglante défaite de l’armée fédérale des États-Unis, au cours des guerres contre les Amérindiens.

Dans un contexte de crise économique, de budget fédéral en difficulté, l’annonce que fait cet homme fait l’effet d’une grande nouvelle : il y a de l’or dans les Black HillsEntre le Dakota du Sud et le Wyoming. La région, à cette date est très mal connue, elle est une terre sacrée pour les Sioux (Paha Sapa en langue lakota). Depuis le Traité de Fort Laramie, signé en 1868, elle est reconnue comme élément de la Grande Réserve sioux. Washington propose à Red Cloud de racheter les Black Hills. Les jeunes Sioux refusent toute transaction et en appellent aux autres clans pour suivre Sitting Bull shaman des Hunk PapasL’un des clans des Sioux Lakota dans la défense de la terre sacrée. C’est une véritable armée indienne qui de se retrouve alors que, du côté américain s’organise une opération militaire pour s’emparer de cette terre riche en or.

Les illustrations mettent bien en valeur les deux camps, leur préparation et les différents moments de la bataille qui coûtât la vie au Général Custer, personnage ambigue qui au lendemain de sa mort devient un héros de l’histoire des États-Unis, comme le rappelle Farid Ameur dans les pages documentaires qui accompagnent la BD.