Daniele Vegro est architecte, il a publié en 2016 l’Anti-dictionnaire de physique qui déjà mélangeait l’érudition et littérature.

Il choisit de bâtir un roman biographique, les pseudo-mémoires de Galilée à la veille de sa comparution devant le tribunal de l’inquisition en 1633.

C’est une plongée à la fois dans les avancées scientifiques du temps, la remise en cause d’Aristote, la présentation des idées de Copernic et la société italienne, l’entourage du Grand Duc de Florence, les universités de l’Italie du Nord et la vie romaine : un dialogue entre théologie et science.

Onze journées pour narrer la vie et les idées de Galilée, l’atmosphère des villes de Florence, Pise, Padoue ou Venise. L’auteur développe les raisonnements de Galilée, ses ruses pour échapper aux condamnations papales. Il décrit les réalités d’un monde en proie à la peste qui justifie cette vie de reclus en quarantaine à la frontière des Etats pontificaux que Galilée, en tant qu’auteur de cette fiction narrative, met à profit pour raconter sa vie.

Un livre documenté mais une réelle fiction comme l’écrit l’éditeur dans l’avertissement (p.9) : « Le lecteur qui douterait de la véracité du propos aurait raison. Nous laissons toute la responsabilité de la supercherie à l’écrivain »