Voici un bel ouvrage, peu volumineux et à prix abordable, qui constitue une remarquable introduction très illustrée à l’étude du racisme ancien et contemporain. Il rend accessible au public des approches renouvelées issues des derniers travaux de recherche en sciences du vivant et en sciences humaines et sociales.

Nous et les autres (Musée de l’Homme)

Il s’agit d’une publication conjointe des Éditions La Découverte et des Éditions du Muséum National d’Histoire Naturelle, duquel dépend le Musée de l’Homme. Vénérable institution qui a succédé au Musée d’ethnographie du Trocadéro, le Musée de l’Homme a ouvert ses portes au sein du Palais de Chaillot en 1938. Son existence a été remise en cause dans les années 2000, lorsque se construisait le Musée du quai Branly et qu’il était question de « décoloniser » la muséologie héritée de l’âge colonial. Il a fermé ses portes en 2009 pour des travaux qui ont duré 6 ans. Placée sous le patronage de l’UNESCO, la première exposition du nouveau Musée de l’Homme (mars 2017-janvier 2018) a été coordonnée par Évelyne Heyer et Carole Reynaud-Paligot et s’est intitulée : « Nous et les autres. Des préjugés au racisme ». Elle a répondu à de grandes ambitions : « dépasser les questions taboues », « déconstruire les idées reçues pour reconstruire de nouvelles représentations », « montrer comment les discours scientifiques ont contribué à inscrire l’inégalité entre les Hommes », se voulant un « outil de dialogue et de partage social » dans un contexte « où s’expriment des conservatismes grégaires et des idéologies d’un autre temps » [1].

L’ouvrage s’ouvre sur une très brève histoire du Musée de l’Homme. Celui-ci s’est inscrit dès l’origine dans le cadre du racialisme. Racialisme et non pas racisme pour Paul Rivet, son premier directeur, qui croyait en la réalité des races biologiques sans pour autant hiérarchiser les races humaines. Bon nombre des premiers chercheurs du Musée de l’Homme ont cru toutefois à l’infériorité des « peuples de couleur », en dépit de leur lutte active contre l’antisémitisme ou le fascisme [2].

Le plan s’organise ensuite de cette manière :
I- Moi et les autres
– La catégorisation
– L’identité, les stéréotypes et les préjugés
– L’essentialisation
– La psychologie sociale des préjugés (Serge Guimond)
– Lexique
II- Race et histoire
– La racialisation des identités collectives
(Esclavagisme et racialisation, Colonisation et racialisation, Le système colonial et ses représentations, L’essor de la « science des races », Le premier empire colonial européen dans le « Nouveau Monde » (1492-1804), La conquête d’un nouvel empire européen en Afrique et en Asie au XIXe siècle, La diffusion des représentations raciales dans la société, Le système colonial et ses représentations)
– Un racisme institutionnalisé
(De la guerre de Sécession aux mouvements des droits civiques américains, Quand le mythe aryen mène au génocide, Génocide au Rwanda)
III- État des lieux
– Génétique et populations humaines
– État des lieux en France
(Intégration ou communautarisme ?, Vous avez dit discrimination ?, Où en est-on avec le racisme en France ?, Que dit la loi ?, Témoignages)
– Décryptages
(L’usage du registre de la « race » dans l’espace public français : le cas des « Noirs » par Christian Poiret, Dénoncer l’antitsiganisme sans s’attaquer à ses racines ? par Martin Olivera, Du « problème immigré » au « problème musulman » par Abdellali Hajjat, Des stéréotypes sur les « jeunes de banlieue » dans les médias par Jérôme Berthaut)
– Controverses
(Quelles politiques publiques d’intégration ? Universalisme ou multiculturalisme ? par Dominique Schnapper, La France multiculturelle et la question ethnoraciale par Patrick Simon, L’ethnicisation de la France par Jean-Loup Amselle)
– La ville-monde
– La Coalition internationale des villes inclusives et durables – ICCAR

L’organisation et la mise en page sont complexes. Chacune des trois grandes parties s’ouvre sur une synthèse en gros caractères, destinée certainement à accrocher le curieux qui feuillette l’ouvrage. Les autres textes sont souvent des focus thématiques de quelques phrases, voire quelques paragraphes. Quelques uns prennent la forme de résumés un peu plus développés et cohérents. La rédaction est le fait d’un collectif d’auteurs, sous l’égide du Musée de l’Homme. Nous ne pouvons savoir avec certitude qui a rédigé la plupart de ces textes.

La riche iconographie de l’ouvrage, issue de l’exposition elle-même, est toujours précisément référencée, parfois commentée. Elle est constituée de multiples gravures, de caricatures de presse, d’objets provenant des colonies (échantillons de produits agricoles coloniaux, statuettes ironiques de colons), d’objets scientifiques et de planches issues d’ouvrages de craniologie ou d’histoire naturelle, d’affiches de propagande destinées aux populations européennes (affiches d’exposition coloniale, de propagande nazie), ou encore de photographies témoignant des politiques racistes ou du militantisme antiraciste, notamment aux États-Unis. La troisième partie s’appuie sur de nombreuses représentations statistiques et cartographiques, à la fois esthétiques et pédagogiques.

DÉFINITIONS (Moi et les autres)

La définition du racisme ne fait pas consensus. Pour les auteurs, elle repose sur trois notions : la catégorisation, la hiérarchisation et l’essentialisation [3].
La catégorisation est une activité habituelle des individus, qui conduit à occulter la variabilité dans la catégorie créée. Les catégories, comme les différences et les ressemblances, sont effectivement des constructions humaines. Elles simplifient à outrance des identités individuelles toujours multiples, composées d’héritages mais aussi de choix personnels et du regard que la société pose sur nous. Positifs ou négatifs, les stéréotypes restreignent les différents facettes des individus à quelques traits de caractères partagés par ceux qui sont classés dans la même catégorie. Les préjugés existent parce que les individus sont catégorisés dans des groupes distincts [4]. Ils existent aussi parce que la compétition pour des ressources limitées crée des attitudes et des comportements d’hostilité entre les groupes [5].
La hiérarchisation est le propre du racisme et trahit une volonté de domination. Le classement des humains est rarement neutre. Les humains tendent à valoriser leur propre groupe, à considérer leurs idées, leurs valeurs et leurs comportements comme supérieurs à ceux des autres. C’est l’ethnocentrisme, produit d’un « besoin psychologique fondamental » [6].
Enfin, l’essentialisation fige de toute éternité les individus dans la catégorie qu’on leur a attribuée. Et pourtant les groupes racisés se transforment au fil du temps selon les contextes. Les identités individuelles évoluent même en permanence [7]. Un lexique clôt à bon escient la première partie.

RACE ET HISTOIRE

Dans l’histoire des pays occidentaux, deux contextes spécifiques ont favorisé le racialisme : le colonialisme et le nationalisme. Le racisme d’État a permis à l’autorité de justifier des formes de domination politique ou économique comme l’esclavage ou la colonisation. Différents acteurs sont alors intervenus : l’État, les scientifiques et les intellectuels, les médias, la société civile. Les catégories ont circulé dans les différents espaces intellectuels, ce qui leur a donné une certaine réalité. Dans les régimes autoritaires et même dans les démocraties, les médias ont contribué à véhiculer ces catégories et ces stéréotypes. La société civile s’est rendue complice par sa passivité, sa complaisance et a fortiori par sa collaboration. Lorsque les lois racistes ont été officiellement abolies, les discriminations se sont souvent maintenues sous d’autres formes [8].

A partir du XVIe siècle, les contacts entre Européens, Africains et Amérindiens ont été marqués par la violence. Au départ, les Européens ne manifestaient pas d’aversion « naturelle » envers les Amérindiens et les Africains. Il existait même à partir du XVIIe siècle une « classe possédante métissée (…) issue de mariages entre les colons français et les femmes africaines » [9]. On peut se poser ici la question du consentement de ces femmes dans des unions qui certes leur apportaient un certain confort matériel. Autrement dit peut se poser la question du viol colonial, qui a certainement compté dans l’apparition d’une population métissée outre-Atlantique.
La distinction de couleur puis le racisme sont progressivement apparus dans la législation, pour des raisons politiques et économiques. Le racisme aidait à justifier les violences. Par exemple, sous la IIIè République, la France a créé des statuts juridiques différents, lesquels engendraient des droits différents aux colonies comme en témoignent le code de l’indigénat ou le travail forcé. La contradiction était alors forte entre les droits de l’homme défendus en Europe et les politiques de conquête et de domination en Afrique ou en Asie qui bafouaient ces mêmes valeurs. Les Français n’ont cessé de limiter au maximum l’accès à la citoyenneté des populations colonisées. Une « mince élite » a été formée pour exercer des emplois administratifs subalternes [10].

Dans cette histoire du racialisme et du racisme, l’anthropologie naturaliste a joué un rôle majeur. C’est précisément au Muséum National d’Histoire naturelle que la première chaire française d’Anthropologie a été confiée à Armand de Quatrefages en 1855. Cette anthropologie dite parfois physique ou biologique s’appuyait souvent sur l’étude la plus précise de la forme des crânes. Elle est bien différente de l’anthropologie enseignée de nos jours dans les facultés de sciences humaines.
L’ouvrage présente six naturalistes : Linné, Buffon, Blumenbach, Tiedemann, Quatrefages et Broca. De courtes citations de chacun d’eux laissent apparaître une palette assez large d’opinions sur les races, leurs origines et leurs inégalités. Ceux-ci ont défriché les terrains d’une science nouvelle, animés par de réelles intentions scientifiques mais généralement chargés des préjugés racistes de leur temps. Le naturaliste allemand Tiedemann est particulièrement atypique, se distinguant par sa clairvoyance et un certain courage en affirmant contre ses pairs, à partir de l’étude de cerveaux, l’égalité des facultés morales et intellectuels entre Européens et Africains.
En France, Broca et la plupart des anthropologistes étaient des républicains convaincus [11]. Si de nombreux anthropologistes ont tenu des propos très négatifs sur les races jugées inférieures [12], ce sont des vulgarisateurs comme le comte de Gobineau qui ont poussé à l’extrême une vision de l’humain complètement racialisée et hiérarchisée, autrement dit raciste. L’une des réfutations les plus fortes de l’anthropologie naturaliste est celle formulée par l’intellectuel et homme politique francophone Anténor Firmin, afro-descendant haïtien, qui devint membre de la Société d’Anthropologie de Paris et publia De l’égalité des races humaines en 1885. Finalement l’une des réussites de l’ouvrage est de présenter la science des races du XIXe siècle à la fois de manière concise et dans le respect de la complexité de l’époque. On ne peut en outre faire le reproche aux auteurs d’occulter le racisme des naturalistes.

La racialisation des identités collectives a conduit à l’apparition de formes de racisme institutionnalisé. Aux États-Unis, malgré l’abolition de l’esclavage en 1865, le racisme s’est intensifié à la fin du XIXe siècle. Les lois Jim Crow ont établi une stricte ségrégation. Les enseignements de la science raciale américaine née avant la guerre de Sécession furent mis en œuvre. Ainsi par exemple, jusqu’en 1942, la Croix-Rouge ne transfusait pas de sang « noir » à un « blanc », et réciproquement. Le Civil Rights Act mit officiellement un terme à la ségrégation en 1964.
Les pays d’Amérique du Sud n’ont pas instauré une législation ségrégative mais ont pratiqué des politiques de « blanchiment » en subventionnant dès les années 1850 l’immigration européenne [13].
En Europe, seul le national-socialisme a adopté une politique de ségrégation défendant une prétendue pureté raciale. L’eugénisme et la raciologie ont fortement inspiré l’idéologie nazie, mais c’est l’appartenance religieuse des grands-parents qui a défini le « juif ». Le mythe aryen a mené par étapes au génocide.
Au Rwanda, les Allemands puis les Belges se sont appuyés sur une très ancienne distinction entre Hutus et Tutsis. Elle n’avait rien de figer. Les deux groupes contractaient des mariages et possédaient une culture commune. La puissance coloniale les a divisé racialement pour mieux les soumettre. Les dirigeants rwandais qui ont pris le pouvoir après le départ des Belges ont poursuivi des politiques de discrimination. En 1994, le génocide des Tutsi et le massacre des Hutus jugés comme leurs complices a tué près d’un million de personnes en 100 jours.
Peu originale pour qui enseigne l’Histoire dans le secondaire, cette partie de l’ouvrage possède néanmoins d’évidentes vertus pédagogiques et civiques pour le lectorat le plus large [14].

ÉTAT DES LIEUX

La génétique des populations humaines a démontré dans les années 1970 que les différences sont trop faibles entre les uns et les autres pour justifier l’usage de la notion de race. Celle-ci reste valable pour les chiens ou les chevaux domestiqués.
Chaque humain est unique. Les mutations génétiques sont d’autant plus importantes que les populations sont éloignées géographiquement. Mais notre espèce étant apparue il y a seulement 200000 ans et les mutations étant très lentes, les différences sont restées peu nombreuses parmi les humains. Par ailleurs, les migrations des siècles derniers et de notre époque tendent à les réduire.
La génétique a aussi démontré qu’il n’existe aucun gène de l’avarice, de la paresse ou de la fourberie. Elle ne nous apprend rien sur les traits psychologiques des individus. Elle ne pense pas en terme de hiérarchie [15].

L’analyse du racisme en France est nécessairement multifactorielle. Il s’explique en particulier par des logiques économiques et sociales, le rôle de certains acteurs importants mais aussi celui de la société civile.
Quinze pages de graphiques commentés permettent de remettre en cause certains préjugés et stéréotypes. Il n’existe pas de groupe d’origine replié sur lui-même. Les enfants d’immigrés ont le même nombre d’enfants que la population majoritaire. Un « déni de francité » affecte bien les enfants d’immigrés. Le surchômage en lien avec la discrimination à l’embauche est une réalité qui touche en premier lieu les enfants d’immigrés algériens. Les passages à l’acte de nature raciste ont augmenté ces vingt-cinq dernières années. Ce sont les Roms qui subissent aujourd’hui le racisme le plus brutal. Le racisme anti-Asiatiques reste le moins étudié.
La notion de racisme anti-Blancs est contestée. Il concerne une « faible proportion de personnes ». Il s’exprime surtout par des insultes à l’école ou dans la rue. Dans le monde du travail, il n’est pas suivi de discrimination. Il n’est pas sous-tendu par une structure de domination [16].
Suivent de brefs rappels sur les lois de 1881, 1972 et 1990 ainsi que des extraits des textes officiels affirmant les droits humains (DDHC de 1789, DUDH de 1948, Constitution de 1958), et enfin onze brefs témoignages de citoyennes et citoyens français perçus comme « arabes », « noires » ou « asiatiques », dont les propos ont été tirés du film La ligne de couleur de Laurence Petit-Jouvet [17].

Christian Poiret décrypte le retour sur le devant de la scène de la « race noire » au milieu des années 2000, alors qu’on avait plutôt tendance auparavant à distinguer Africains et Ultramarins. Il évoque un « duel des victimes » opposant la mémoire de la Shoah et celle de l’esclavage. Des « ratonnades anti-Blancs » de la part de la catégorie « Noirs » présentée comme criminogène ont été dénoncées, notamment par Alain Finkielkraut. Ilan Halimi a été assassiné par le « gang des barbares ». Des « ratonnades anti-Noirs » ont été dénoncées également. Le CRAN est apparu, en même temps qu’un discours sur le communautarisme « noir ». Si l’on ajoute à cela les provocations surmédiatisées de Dieudonné, on peut conclure avec Christian Poiret que « les digues qui contenaient l’usage public du registre de la race lâchent » en 2005.
Martin Olivera pose cette question essentielle : « Comment dénoncer l’ « ethnicisation » du débat et des politiques publics [sic] lorsque l’on tient pour acquise l’entité ethnique en question ? ». Le « problème » Rom/Tsigane a été construit en regroupant en une seule catégorie des populations très hétérogènes. Et de rappeler que, « s’il n’est pas agréable d’habiter près d’un bidonville, il l’est encore moins d’y vivre ».
Abdellali Hajjat étudie l’obsession de la société française pour la question musulmane, intimement liée au « problème de l’immigration ». Dans la première moitié des années 1970, l’État et les patrons ont décidé de suspendre l’immigration de travail essentiellement postcoloniale. Au début des années 1980, les grèves ouvrières à Aulnay et Poissy, portées en majorité par des travailleurs immigrés, ont été interprétées par certains en terme de conflit religieux. Puis l’année 1989 a été marquée par la première « affaire du voile ». Alors que le port du hijab peut revêtir des significations multiples comme « la domination masculine, la quête spirituelle en rupture avec les parents, le retournement du stigmate vis-à-vis de l’injonction à l’intégration », le débat a essentiellement porté sur les dysfonctionnements du « modèle français d’intégration ».
Jérôme Berthaut a observé les journalistes en reportage auprès des « jeunes de banlieue ». Ils répondent au « sens commun éditorial » et pratiquent un « journalisme de raccourci » perpétuant plutôt que combattant les stéréotypes [18].

Face à la pluralité des identités culturelles, deux modèles politiques s’opposent : l’universalisme et le multiculturalisme. Dominique Schnapper défend les principes universalistes, autrement dit la liberté des individus contre l’enfermement dans leur communauté inscrit dans la loi. Il dénonce le risque de fragmentation sociale et d’établissement de droits inégaux. Patrick Simon réclame pour sa part une meilleure prise en compte du pluralisme, au delà de la volonté d’assimilation et de domination. Le dépassement du racisme ne se fera pas selon lui en niant les identités mais par leur reconnaissance dans des sociétés multiculturelles où les appartenances doivent pouvoir être visibles et choisies [19].
Enfin, Jean-Loup Amselle évoque le déclin de la question sociale dans un contexte de désindustrialisation et l’émergence de solidarités de toute sorte, notamment de nature ethnique. L' »intersectionalité » est une thématique qui s’est répandue récemment selon laquelle il faut tenir compte du genre et de la race pour appréhender correctement la nature des rapports sociaux. Il existe selon lui un processus double de racialisation : face aux soi-disant « Français de souche », les minorités discriminées sont racisées par des « entrepreneurs d’ethnicité ». Amselle semble regretter ce qu’il envisage comme une « séparation ethnique et raciale, qui sert de substitut à la conscience de classe d’autrefois » [20].

L’ouvrage s’achève sur la présentation d’actions institutionnelles et citoyennes contre le racisme. L’ECCAR, Coalition européenne des villes contre le racisme, a été créée en 2004 par l’UNESCO. Des mobilisations citoyennes, notamment des marches, ont joué et joueront à l’avenir également leur rôle dans les luttes pour l’égalité des droits.

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[1] p. 14-15.
[2] p. 10-11.
[3] p. 13.
[4] p. 16, 24.
[5] p. 24.
[6] p. 19, 25.
[7] p. 21.
[8] p. 28, 30-31.
[9] p. 33, 61.
[10] p. 62, 65, 70.
[11] Voir à ce sujet : Carole Reynaud-Paligot, La République raciale. Paradigme racial et idéologie républicaine (1860-1930), Paris, PUF, 2006, 338 p.
[12] p. 52-53 ;  Armand de Quatrefages, « La Floride », Revue de deux mondes, 1843, p. 159, URL : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Floride
[13] p. 83.
[14] p. 78-89.
[15] p. 91, 97.
[16] p. 98-113.
[17] p. 114-117.
[18] p. 120, 123, 127, 129.
[19] p. 130-134.
[20] p. 135-136.