Cet ouvrage réalisé avec le soutien du Palais de la Porte Dorée, Musée national de l’histoire de l’immigration entend répondre à six idées reçues sur le dérèglement climatique : les humains ne sont pour rien dans le changement climatique, les migrations climatiques sont toutes nouvelles, les migrations climatiques vont provoquer le « grand remplacement », la montée des eaux est le seul problème marin lié aux dérèglements climatiques, les catastrophes climatiques n’arrivent qu’aux autres et il n’y a plus rien à faire contre le dérèglement climatique. Pour dénoncer ces idées reçues, Jean-Michel Billioud a conçu ce petit livret le plus accessible possible. Il donne quelques clés de compréhension pour décrypter les images.
Formé en journalisme et en histoire, Billioud a écrit une centaine de documentaires pour la jeunesse. Il collabore à plusieurs revues (Historia, La Revue dessinée). Chez Casterman, il est l’auteur de Je suis qui, je suis quoi ? et Les Combattants. Agir pour la planète, Ensemble contre le harcèlement scolaire, Quand on arrive en France. Les illustrations qui accompagnent les textes ont été confiées à Mélody Denturck, diplômée de l’ENSAAMA Olivier-de-Serres de Paris.
L’ouvrage est effectivement très accessible et bien conçu. Son petit prix le rend très facilement diffusable. Chaque idée reçue est traitée toujours de la même manière ce qui rend le livre facile d’emploi. Une première page pose l’idée reçue, au dos de cette page, une réponse succincte mais étayée est donnée. Par exemple, à l’idée reçue portant sur le lien entre migrations climatiques et grand remplacement, la première réponse apportée est rédigée simplement ainsi : « Vieille obsession alimentée par l’extrême droite, la théorie du grand remplacement prétend que les populations européennes seraient peu à peu submergées par des migrants venus d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Asie. Diffusée dans de nombreux médias, instrumentalisée par des partis politiques, cette peur n’est qu’un fantasme xénophobe. De nombreux arguments le prouvent » (p.24). Dans les deux pages qui suivent, l’auteur développent les preuves clairement énoncées. Une dernière page est consacrée au décryptage de quelques images. Dans l’exemple que nous avons pris, il s’agit de deux cartes postales de 1905 réalisées par le caricaturiste T.Bianco.


