La revue Dada consacre son numéro de janvier 2025 au Pop Art.
Le mouvement naît au Royaume-Uni dans les années 1950. Londres voit en effet la naissance de l’Independent Group, formé par de jeunes artistes, qui, en réaction au monde de l’art de leur époque jugé trop élitiste, va se tourner vers le cinéma, la télévision ou encore les magazines.
En 1956, ce groupe prend part à l’exposition « This is Tomorrow » et c’est à cette occasion que le plasticien Richard Hamilton présente son œuvre « Just what is it that makes today’s homes so different, so appealing ? » qui est considérée comme l’une des premières créations du pop art.
Au cours des années 60, le pop art se développe aux États-Unis, période qui est qualifié « d’âge d’or » pour ce courant artistique par la petite revue.
De nombreuses œuvres et artistes sont ensuite présentés : James Rosenquist et son F-111, Tom Wesselmann, Roy Lichtenstein, Edward Ruscha, Martha Rosler (superbe Cargo Cult), Warhol, Robert Rauschenberg, Elaine Sturtevant, Evelyne Axell et la sculptrice Marisol Escobar (voir son John Wayne, page 19, chevauchant de manière ridicule sur un cheval de bois).
Les contributions s’intéressent ensuite au rapport aux corps dans le pop art avec des œuvres de Wesselmann, de Marjorie Strider et de Lichtenstein, aux recherches sur la lumière et aux travaux sur les matériaux (Martial Raysse et Wesselmann), à l’utilisation de la sérigraphie (Warhol et Corita Kent) et à la dénonciation de la société de consommation à travers la glace géante de Claes Oldenburg à Cologne.
Suit un rapide tour d’horizons des artistes pop à l’international avec le chinois Ai Weiwei, la japonaise Yayoi Kusama, l’italien Mimmo Rotella et la suisse Sylvie Fleury. Le dossier se conclut sur les emprunts par la publicité ou encore la haute couture au pop art.
Un numéro qui constitue une excellente introduction à un mouvement artistique majeur du XXe siècle !