Au moment même où se clôt la COP 28, cet ouvrage collectif propose des études de terrain précises sur les effets du changement climatique en Afrique de l’Ouest. Il propose un état des lieux et des solutions alors que les États se montrent incapables de décisions fortes.

Le Fonds de solidarité prioritaire « Agriculture et gestion des risques climatiques : outils et recherches en Afrique » a permis de mener à bien des études, coordonnées par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), dans différents pays entre 2016 et 2018. Ce sont ces recherches-actions, réunissant chercheurs et acteurs de terrains qui sont présentées dans cet ouvrage.

L’information agroclimatique pour l’aide à la décision

L’utilisation de l’information climatique pour mettre en place des protections face aux aléas pédoclimatiques est une pratique récente. Pour une bonne gestion des risques, quelles sont les solutions possibles pour l’agriculture familiale ?

Vérification de la qualité d’un service climatique pour l’agriculture

Face au changement climatique, à une intensification du cycle hydrologique avec une augmentation de la fréquence et de l’intensité de pluies diluviennes, le Sahel souffre. L’accès à une information fiable en matière météorologique (services et informations climatiques) est d’autant plus important. C’est la mise en œuvre de ce service qui est évaluée. L’information la plus importante est celle de connaissance de la date de début de la saison culturale et de la qualité de la saison des pluies (sèche, humide ou normale). L’étude montre l’efficacité d’une bonne prévision, bien diffusée, en termes de rendements.

Prévisibilité des faux-départs de saison agricole au Sahel

Ce que l’on nomme faux-départs correspond à ce qu’observent parfois les agriculteurs sahéliens : après une pluie suffisamment importante, ils ont semé, mais une pause dans la pluviométrie vient compromettre la saison agricole.

La connaissance de la valeur de ces premières pluies est indispensable, c’est-à-dire quand le cumul journalier est supérieur à l’évapotranspiration journalière locale. L’étude a porté sur les effets des températures de surface des bassins océaniques sur l’occurrence des faux-départs. Elle montre que les relations sont de plus en plus fortes quand on s’éloigne de l’océan. Des modèles statistiques devraient permettre d’améliorer les prévisions.

Les déterminants de l’utilisation de l’information pluviométrique

Si les agriculteurs continuent d’utiliser les connaissances locales et les techniques traditionnelles de prévisions saisonnières (chants et déplacements de certains oiseaux, présence de certains insectes…), ces pratiques sont de moins en moins fiables. L’étude analyse les facteurs socioéconomiques qui favorisent l’utilisation de l’information pluviométrique dans le nord et le sud-ouest du Burkina Faso (à Ouahigouya et à Dano).

Fertilité, engorgement du sol et la productivité du maïs

Un des effets des fortes pluviométries est l’engorgement des sols des bas-fonds. Si le maïs n’y manque pas d’eau, il est gêné par l’absence de réserves naturelles d’air dans ses racines. Le rendement grain peut diminuer de plus de 40 %. L’étude a été menée à Bolgatanga, au Ghana. Elle montre que l’engorgement du sol représente un risque non-négligeable et qu’une bonne précision des extrêmes pluviométriques permettrait de mieux gérer les périodes végétatives.

L’étude sur la relation entre la fertilité du sol et la productivité de l’eau de pluie sur le maïs a été menée au Burkina Faso, dans la région des Hauts-Bassins. Elle porte sur la corrélation entre la productivité de l’eau de pluie et les caractéristiques chimiques du sol. La résilience face aux variabilités climatiques est meilleure si le sol est riche en carbone, en azote ce qui favorise une bonne gestion de l’humidité disponible dans le sol.

Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques et Gestion du risque à l’échelle de la parcelle

Ce sont les effets des aléas d’inondation, au Burkina Faso qui sont analysés dans ces deux chapitres. Les auteurs visent à accompagner les agriculteurs pour s’adapter aux nouveaux aléas et soutenir les politiques d’aménagement de bas-fonds et de soutien aux filières riz. Après la description des aléas pluviométriques, les auteurs montrent les risques : destruction des parcelles par les crues, trop longue submersion des plants de riz et les aménagements possibles : drainage, recherche de variétés supportant mieux l’aléa de submersion, nettoyage préalable du sol en cas de semis tardifs et solutions d’engrais vert.

L’aménagement des zones inondables dans un contexte de changement climatique

La grande question actuelle est de la mauvaise répartition des ressources en eau, il est donc primordial que les agriculteurs aient accès à des procédés techniques pour mieux valoriser la ressource. Les plaines et bas-fonds inondables sont donc des milieux à forts enjeux. Les aménagements pour réguler les flux hydriques favorisent les performances agricoles, mais l’intensification des cultures est soumise à des contraintes techniques, sociales et économiques.

L’agriculture de décrue en Afrique de l’Ouest et du centre

Cette agriculture de décrue est une pratique traditionnelle, mais elle mérite une véritable étude. Après les sécheresses des années 1980, plusieurs dizaines de barrages régulateurs sur les grands fleuves ont été construits ou projetés. L’endettement des États de la zone et un certain retour des pluies ont limité ces projets.

Les auteurs dressent un tableau de la région.

Dans le bassin du lac Tchad qui s’est fortement rétracté, les populations ont développé des alternatives. Dans celui du Niger, les cultures de décrue comprenaient le sorgho et le niébé, et derrière des diguettes un peu de riz. Les barrages ont modifié le régime des crues.

Dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal, le barrage de Manantali a fortement modifié le régime des crues, l’agriculture de décrue a été, en partie, remplacée par des périmètres irrigués pour la culture du riz.

Dans la basse vallée de l’Ouémé au Bénin, les riverains pratiquent à la fois l’agriculture de décrue et une petite irrigation.

Les chapitres suivants concernent des exemples localisés.

L’agriculture de décrue a-t-elle un avenir au Sénégal ?

Cette forme d’agriculture, longtemps décriée, persiste. Les auteurs, dans une étude au plus près des agriculteurs, des techniciens et des chercheurs ont analysé les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces (méthode FFOM). Ils mettent en évidence les dynamiques hydrologiques et hydrodynamiques, les aménagements nécessaires pour sécuriser les surfaces exploitables en décrue et le développement d’une petite irrigation.

L’agriculture de décrue au gré de la variabilité des politiques publiques sénégalaises

Alors que la culture traditionnelle était le sorgho, l’État sénégalais a souhaité, grâce aux barrages, développer, dans la vallée du Sénégal, la riziculture irriguée. C’est le maintien de l’agriculture de décrue que cherchent à expliquer les auteurs, en analysant les évolutions des politiques agricoles sénégalaises de l’indépendance à aujourd’hui. Ils espèrent que la mise en place du comité de bassin de l’OMVS, les politiques nationales de décentralisation permettront une meilleure prise en compte de l’avis des populations dans les plans d’occupation des sols et dans les futurs plans d’aménagement de la vallée.

« Entre deux eaux » : l’agriculture de décrue face aux politiques transfrontalières dans la vallée du fleuve Sénégal

Ce chapitre complète le précédent puisque la vallée est frontalière. Il décrit l’OMVS, une organisation de bassin reconnue par les gouvernements du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Le comité de bassin vise à résoudre des questions de gestion intégrée de la ressource en eau dans le cadre des besoins multisectoriels Eau-Alimentation-Énergie. Les auteurs mesurent l’impact sur l’agriculture de décrue, les impacts sociaux dans cette région d’émigration et la question du financement des investissements.

Fonctionnement hydrologique et hydraulique du bas-fond réaménagé de Bankandi

Au Sud-Ouest du Burkina Faso, ce chapitre étude les politiques d’aménagement rizicole des bas-fonds pour une meilleure maîtrise de l’eau. Le corpus de données scientifiques réunies et le recueil de savoirs locaux et savoirs experts permettent de comprendre les principaux risques naturels et sociaux auxquels sont soumis les bas-fonds soudaniens.

Amélioration des pratiques culturales du sorgho de décrue dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal

Traditionnellement, le sorgho est cultivé dans les cuvettes inondables pendant la saison sèche après la décrue, sans irrigation et avec peu d’intrants. Les rendements sont faibles, de l’ordre de 500 kg/ha.

Le chapitre décrit le système de culture, les réserves des sols en eau et les contraintes socio-économiques. Les auteurs envisagent les améliorations possibles des pratiques : gestion eau, travail du sol, variétés semées ; qualité des semences et cultures associées.

Diversité des processus de valorisation agricole des bas-fonds et durabilité des aménagements au Burkina Faso

Les auteurs évaluent les coûts des investissements d’irrigation et de maintenance. Si l’irrigation permet une moindre vulnérabilité et le développement d’une agriculture sécurisée et diversifiée et marchande, elle nécessite des solutions techniquement fiables et gérables par les populations concernées. L’étude porte sur la région de Dano, au Burkina Faso. Elle décrit les modes de mise en valeur des bas-fonds

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et la nécessaire réorganisation foncière qui suppose une participation des populations bénéficiaires aux travaux d’aménagement pour un accès à une parcelle aménagée. L’exemple étudié montre que cela ne va pas sans tensions sociales malgré le renforcement des capacités des producteurs et l’organisation de groupements de producteurs.

Pratiques paysannes de gestion des pesticides dans les bas-fonds rizicoles

Toujours à Dano, cette autre étude porte sur les risques sanitaires et environnementaux : les maladies et ravageurs des cultures peuvent réduire de 30 % les productions (riz, maraîchage). L’utilisation, mal maîtrisée, des pesticides provoque des pollutions de l’environnement et des problèmes d’intoxication des opérateurs.

« Selon les enquêtes de l’OMS, les pays africains importent moins de 10 % des pesticides utilisés dans le monde, mais ils totalisent la moitié des empoisonnements accidentels et plus de 75 % des cas mortels. »Citation p. 190

L’étude montre que les produits à base de glyphosate représentent 36,80 % des herbicides et le Paraquat, bien que très toxique en milieu aquatique, est utilisé par 42,10 % des producteurs. Les agriculteurs sont peu informésIls sont majoritairement analphabète (61 %) et sans formation agricole et mal équipés pour utiliser ces produits.

Fonctionnement hydrologique et hydraulique du bas-fond réaménagé de Bankandi

Toujours au Burkina Faso, l’étude porte sur les moyens de drainage des bas-fonds et les effets sur le fonctionnement hydrique de la zone aménagée.

Aménagement de bas-fonds et recompositions foncières

Le cas de Lofing, au Burkina Faso, permet de mesurer les effets des aménagements sur l’organisation foncière de la zone. Toute modification de l’accès à la terre est à considérer dans son rapport aux droits sur la terre qui sont structurés par l’histoire du peuplement et le statut social des acteurs. Les auteurs montrent la complexité de cette question de l’accès à la terre dans et hors des groupes lignagers.

L’aménagement réalisé par la fondation Dreyer a redéfini le parcellaire, et redistribué les droits en fonction de critères qu’elle a défini, ce qui a généré des conflits. L’occupation actuelle est le résultat de nombreuses adaptations. L’étude porte notamment sur l’accès des femmes à la terre.

Co-construction d’innovations pour la maîtrise de la culture du riz de bas-fond en conditions contraignantes et aléatoires

Les objectifs d’intensification des cultures de riz et de maraîchage, développée dans les bas-fonds, à Lofing et Bankandi, au Burkina Faso supposent des innovations techniques et organisationnelles. Les processus décrits s’appuient sur la co-construction des solutions pour répondre aux difficultés décrites dans les chapitres précédents. L’article décrit à la fois la méthode de concertation et les solutions techniques comme l’aménagement « casiers-arroseurs/drains », la lutte contre l’enherbement.

Adoption des variétés améliorées de riz dans les bas-fonds

Ce chapitre, toujours dans la même région, aborde une autre solution à propos des semences. Il est surtout consacré à une étude socio-économique des producteurs, notamment à la place des femmes.

L’adoption des variétés améliorées de riz dépend de l’âge de l’exploitant, de son genre, du nombre de personnes à charge et de la taille de l’exploitation.

L’aménagement de bas-fonds endqa diguettes sur courbes de niveau

Partant d’un constat : e nombreux bas-fonds aménagés sont sous-utilisés ou abandonnés du fait de ces contraintes ou de la défectuosité des infrastructures, les auteurs analysent un nouvel aménagement : des diguettes en terre compactée renforcée posées à travers la vallée, suivant les courbes de niveau. Cet aménagement se heurte à certaines difficultés comme le non-jaugeage des bassins-versants de petite taille, la topographie complexe des bas-fonds et la question de la maintenance des diguettes.

Les défis de l’organisation des producteurs et de l’insertion dans une filière riz.

Toujours au Burkina Faso, dans la province du Ioba, les auteurs analysent l’évolution des projets d’aménagement initiés dans les années 2000, par l’État ou par des ONG. Ils étudient le rôle des groupements villageois dans la prise en charge des équipements et leur maintenance. Leur création relève souvent d’une initiative extérieure, mais on constate une forte adhésion des paysans. Ils participent aux travaux, un travail rémunéré et donc attractif. La redistribution des parcelles peut être génératrice de conflits. En effet, chaque parcelle est prévue sur 0,25 ha par producteur, ce qui permet une production d’une tonne de paddy, soit un surplus commercialisable d’environ 0,7 t. L’attractivité du groupement pour les jeunes et les femmes génère un excès d’adhérents et donc un morcellement des parcelles qui ne permet plus d’atteindre ces objectifs.

D’autre part, l’intégration de ces groupements à une filière régionale est pleine de difficultés. Les contrats fonctionnent bien pour les travaux, mais ensuite les contrats de livraison de paddy contre l’approvisionnement en intrants, de court terme, n’engage que peu de producteurs. Les auteurs constatent la fragilité des groupements. On peut s’interroger sur leur pérennité dans le contexte actuel du Burkina Faso.

Les pratiques agroécologiques pour lutter contre le changement climatique

Quelles initiatives peuvent permettre de satisfaire à deux enjeux : produire plus pour nourrir une population en forte croissance et s’adapter au changement climatique ?

Cette troisième partie présente des recherches actions, source d’optimisme. Il s’agit de diagnostiquer avec les acteurs les systèmes de culture, d’identifier et de co-construire des solutions innovantes et adaptées au contexte du changement climatique.

Analyse des flux d’eau dans les systèmes de culture à base de sorgho dans un contexte de changement climatique

Ce chapitre est consacré à une étude au Mali, dans la région de Koutiala. On y trouve des systèmes mixtes agrosylvopastoraux : culture du coton en rotation avec des céréales comme le sorgho, le mil, le maïs et des légumineuses. L’expérimentation a porté sur le rôle des légumineuses associées au sorgho pour la conservation de l’humidité des sols.

Perceptions du changement climatique et stratégies paysannes d’adaptation

L’étude porte sur le Burkina Faso et le Mali. Si le changement climatique et ses conséquences sont bien connus des producteurs, le rôle de l’homme est moins perçu. Pour une meilleure adaptation, les auteurs misent sur l’observation des éléments naturels, la température des mois de mars-avril, la direction du vent ouest-est, l’état de la saison précédente, mais aussi la date de maturité du raisin et du karité, la direction de migration des oiseaux sud-nord, la production des arbres, la direction de fructification des arbres est-ouest ou la période d’apparition des crapauds.

Les producteurs mettent en œuvre diverses stratégies basées sur les savoirs traditionnels : le zaïC’est une technique de culture en zone sahélienne : un système des trous à semis qui permet de garder l’eau, le paillage, la jachère, les semences des variétés traditionnelles à cycle court, l’épandage de fumure organique dans les champs de case et le contrat de parcage. La recherche savante propose : l’usage des diguettes antiérosives, le zaï amélioré, la demi-lune, les bandes enherbées, la régénération naturelle assistée et la mise en défens (fermeture aux animaux), des semences améliorées. Pour la fumure, ils suggèrent des fosses fumières, des compostières, des biodigesteurs, des engrais chimiques et le recours aux pesticides.

Les auteurs analysent à quelles conditions ces préconisations peuvent être acceptées.

Stratégies d’adaptation par l’utilisation de variétés améliorées d’arachide

L’étude porte sur le Burkina Faso. L’objectif vise à favoriser l’introduction de nouvelles variétés en les comparant avec les variétés locales dans la commune rurale de Koumbia (région de Bobo-Dioulasso). Les essais mesurent les rendements sur le grain, les fanes, qui servent de fourrage. La comparaison avec les semences traditionnelles est difficile, car ces dernières ne sont pas produites pour la semence, mais pour la consommation et les variations de rendement sont aussi dues à la qualité de la fumure.

Effet de la période d’application du compost sur les rendements du sorgho et la productivité de l’eau de pluie

Toujours au Burkina Faso, l’expérimentation décrite montre que la valeur de la pluviométrie est déterminante et qu’une bonne pluviométrie améliore les effets de l’utilisation du compost qui demeure utile même en cas de faibles pluies.

Pratiques agricoles et déterminants de l’adoption du sorgho dans un contexte de changement climatique

Dans le sud du Mali, les principales cultures dans la zone sont le coton en assolement avec les céréales (maïs, sorgho et mil). Pour faire face au changement climatique, les producteurs ont développé des stratégies d’adaptation : associations de cultures, adoption de variétés améliorées, techniques de conservation des eaux. Les associations concernent une céréale avec une légumineuse : maïs/niébé, sorgho/niébé et pour la recherche, en rotation : maïs/niébé + sorgho/mucuna + maïs/mucuna. Ce qui détermine l’adoption de nouvelles stratégie c’est surtout la superficie disponible, le nombre d’unités de bétail, la charrue à traction animale et le niveau de fertilité des sols. Les variables sociales (âge, niveau d’instruction, taille de la famille) ont peu d’influence.

Utilisation des fourrages de céréales-mucuna dans l’alimentation des bœufs de trait

Dans la même région, l’association culture-élevage est déterminante pour une amélioration des rendements, mais l’alimentation du bétail en saison sèche pose problème. L’objectif de l’étude est de montrer les effets de l’utilisation des fourrages de mucuna en complément des résidus de culture dans l’alimentation des bœufs de trait et de leur stabulation nocturne sur les parcelles pour la fertilisation des sols.

Sélection du sorgho pour une intensification durable au Mali.

L’étude porte sur la comparaison entre deux variétés modernes et de trois variétés locales de sorgho. Les auteurs décrivent les essais, notamment en fonction de la date de semis, un des facteurs techniques qui impacte le plus la production de matière sèche, devant la fertilisation et le travail du sol. Les variétés traditionnelles qui produisent plus de matière sèche sont mieux adaptées à un double usage : production de grains et alimentation animale. Cette donnée est à prendre en compte dans de prochains programmes de sélection de semence.

 

Cet ouvrage présente à la fois les défis que rencontre l’agriculture sahélienne face au changement climatique et les pistes de transition pour améliorer l’efficience d’utilisation des ressources. L’amélioration de la gestion des risques climatiques fournira les bases nécessaires à une intensification durable. L’espoir vient notamment de l’adoption de techniques qui valorisent la biodiversité. Espérons que les bouleversements politico-militaires actuels ne mettent pas à mal les efforts entrepris.