Un petit roman très, trop didactique, de très courts chapitres d’un récit très factuel qui relate l’histoire de Théo alias Tibi, sa famille, ses amis, une occasion, à propos d’un voyage en Afrique, d’évoquer la crise ivoirienne des années 2010 et la situation du grand-père de Théo réfugié politique au Ghana. Le ton explicatif me paraît peu attrayant pour un public adolescent d’autant que la crise post-électorale en Côte d’Ivoire n’est pas réellement expliquée et n’est présentée que du seul point de vue des soutiens de Laurent Gbagbo. A noter que le choix de présenter les noms des deux protagonistes par des initiales « Allassane O. » et « Laurent G. », de même dans l’allusion à « Nicolas S. », semble curieux.

La définition du bon journaliste étonne par comparaison avec le texte très ouvertement pro-Gbagbo de l’ouvrage.

La famille va rendre visite au grand-père et prépare des quantités de dons (vêtements, jeux et livres) pour les camps de réfugiés au Ghana. La suite du récit rapporte le voyage, les conditions de vie dans un camp et un peu de tourisme.

Une thématique intéressante mais un ouvrage qui ne répond pas à ce qu’on peut attendre d’un roman jeunesse

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