Sur la route des Indes par l’intermédiaire de la VOC
Dans cette nouvelle fiction historique en deux tomes, Xavier Dorison (scénario) et Thimothée Montaigne (dessin) s’appuient sur la tragédie du Batavia. En 1629, ce navire néerlandais disparaît sur les côtes australiennes. Il est l’un des vaisseaux de la Vereenigde Oost-Indische Compagnie (VOC), à la tête d’une immense fortune acquise par les échanges de produits rares importés d’Asie du Sud-Est sur les marchés du Nord de l’Europe. L’enjeu est tel pour la compagnie qu’elle dispose d’un subrécargue, c’est-à-dire d’un homme faisant office de représentant de la VOC à bord des navires.
Dans ce premier tome inspiré de faits réels, le Jakarta est un Indiaman de 23 toises de long. Partant d’Amsterdam, son objectif est d’atteindre les Indes Néerlandaises en 120 jours. Le délai est très court. La VOC décide de confier la mission à Francisco Delsaert, un marchand néerlandais expérimenté. Il parle le persan et l’hindi mais a échoué à établir des relations diplomatiques avec le souverain Moghol. En 1628, il est nommé subrécargue pour le compte de la VOC. Sa mission ? Négocier des produits rares contre des bijoux et une somme de 300 000 florins. Le retour sur investissement s’annonce très élevé pour les investisseurs de la compagnie.
Delsaert est contraint de s’appuyer sur le capitaine Jakob, un ivrogne charismatique en charge des marins et sur Wiebbe Hayes, gabier de premier dunette et à la vigie. La lutte pour le pouvoir à bord sera féroce entre Delsaert et son second Jéronimus Cornélius. Ce dernier est un apothicaire prêt à tout pour prendre la tête d’une mutinerie à bord. Parviendra-t-il à convaincre Jakob et les marins de renverser Delsaert ?
Source : Extrait tiré du tome 1 de « 1629 … ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta » publié chez Glénat, 2022, pages 18-19
Porté par un scénario à rebondissements et une édition de très grande qualité, ce premier tome emmène le lecteur dans une palpitante aventure au grand large en compagnie des marchands néerlandais du XVIIe siècle.
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Antoine BARONNET @ Clionautes