L’auteur, présenté par Eric Dénécé comme un spécialiste des renseignements, directeur du centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), présente ici un état du réseau Al-Qaeda dans le monde.
Sa démonstration a de quoi inquiéter car, malgré l’offensive anti-terroriste, l’organisation est bien vivante et reste plus que jamais une référence pour nombre d’islamiques radicaux. Ceux-ci partagent la même approche de l’islam, à savoir une lecture radicale du coran qui les amène à vouloir chasser les « infidèles » des terres d’Islam, à rêver d’un effondrement des régimes monarchiques des pays musulmans alliés des Etats-Unis et à souhaiter gagner de nouvelles terres à l’Islam.
Sa démonstration a de quoi inquiéter car, malgré l’offensive anti-terroriste, l’organisation est bien vivante et reste plus que jamais une référence pour nombre d’islamiques radicaux. Ceux-ci partagent la même approche de l’islam, à savoir une lecture radicale du coran qui les amène à vouloir chasser les « infidèles » des terres d’Islam, à rêver d’un effondrement des régimes monarchiques des pays musulmans alliés des Etats-Unis et à souhaiter gagner de nouvelles terres à l’Islam.
Comment a-t-on pu arriver là se demande Alain Rodier ? Là c’est notamment les attentats de Londres mais avant ceux du 11/09 et de Madrid ; là, ce sont les attaques de grandes villes occidentales sans que les occidentaux ne puissent apporter de réponse. Pour tenter d’expliquer ce phénomène, il revient sur l’islamisme radical et son origine égyptienne, les frères musulmans relayés par d’autres groupes après l’abandon par ceux-ci de la lutte armée, mais aussi sur le parcours de l’icône du mouvement Ben Laden. Son passage au Soudan lui a permis de se lier avec des islamistes radicaux du monde entier après la fondation d’Al-Qaeda, la base
( en fait une base informatique dans laquelle Ben Laden répertoriait les volontaires passant par ses camps). Enfin, il insiste sur l’originalité du mouvement qui n’a pas vocation à phagocyter d’autres organisations islamiques mais à les soutenir; seule condition requise : partager le salafisme jihadiste du réseau. Ce soutien est apporté par des coordinateurs, souvent d’anciens afghans-arabes chargés de transmettre des instructions et d’informer Ben Laden de l’avancement des projets.
Depuis 2001, Al-Qaeda a subi de lourdes pertes mais elle s’est transformée, reconstituée et a déclenché une guerre ouverte contre l’Occident.A lire Alain Rodier, on a l’impression d’un conflit engagé tous azimuts. En effet, l’organisation est divisée en théâtres d’opérations supervisés par les coordinateurs. L’auteur en distingue 7: Maghreb/Afrique de l’ouest, l’Europe occidentale, l’Afrique de l’est, la péninsule arabique, les Proche et Moyen-Orient, la zone Russie-Caucase, l’Extrême-Orient. Enfin il évoque des cas à part : l’Irak, l’Iran, la Turquie et le Pakistan.
Une lecture transversale de ces théâtres est possible en fonction du rôle qu’il joue pour la nébuleuse Al-Qaeda: fournisseur d’hommes, base arrière, cibles possibles, pays déjà visés, futures cibles.
Les cibles de l’organisation sont connues : l’Occident et ses alliés. Toutefois, il est possible de faire un distinguo entre les pays faisant partie de cet ensemble. Certains ont déjà été visés et il est, selon l’auteur, fort probable qu’il le soit encore : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, leurs alliés sur les différents continents que sont l’Arabie Saoudite, Le Kenya ou l’Ouzbékistan. D’autres semblent moins exposés même si, et ils ne doivent pas l’oublier, ils sont des membres à part entière de l’Occident décadent et chrétien. Un troisième groupe pourrait être celui des futures cibles ; ces pays, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie ont déjoué un certain nombre d’attentats : ce fut le cas de l’Australie lors des Jeux olympiques de Sidney ou plus grave encore lorsque fut mis à jour une tentative d’attaque contre la centrale nucléaire de Lucas Heights en novembre 2005.
D’autres états pourraient devenir des objectifs d’Al-Qaeda: la Libye chasse ceux-ci sur son territoire et soutient la lutte engagée par ses voisins ; Singapour a engagé une lutte contre le terrorisme indispensable à sa survie car toute action d’envergure dans la cité-état aurait des conséquences catastrophiques.
Afin de préparer ses actions, le réseau s’appuie sur des pays lui servant de base de départ ou/et qui lui fournissent des volontaires. Ainsi, des pays africains comme la Somalie, le Mali mais aussi asiatiques tels que le Bangladesh sont des bases arrière pour des raisons diverses mais qui tiennent toutes à un vide : pas d’état en Somalie, un état corrompu et défaillant au Bangladesh, un état qui ne peut contrôler l’ensemble de son territoire pour le Mali. On le voit bien : pour installer camps de formations, zones d’entraînement pour islamistes locaux ou jihadistes internationaux, la recherche de zones de non-droits est la priorité. Le paroxysme est peut-être atteint au Bangladesh car l’inefficacité de l’état et le soutien des jihadistes internationaux poussent leurs homologues locaux à vouloir établir un état à la taliban. Ces pays fournissent aussi des hommes.
C’est aussi le cas d’autres pays dont les régimes semblent ou sont plus solides. Trois exemples pour éclaircir ce point :
· Le Maroc et le Maghreb en général procurent de nombreuses troupes pour le Jihad mais dans leur pays, les islamistes sont en difficulté face à des régimes à poigne ou qui comme pour le Maroc possède une légitimité religieuse reconnue : le roi y est commandeur des croyants.
· L’Arabie saoudite dont la monarchie est de plus en plus souvent critiquée pour ses excès, son alliance américaine. De nombreux saoudiens, imitant Ben Laden, n’hésitent plus à contester par la violence les Saoud en organisant des attentats ou lors d’affrontements armés avec les forces de sécurité. Ils peuvent pour cela s’appuyer sur leur base arrière située au Yémen.
· Enfin, l’Ouzbékistan, pays dirigé d’une main de fer par Karimov qui, malgré ou du fait de ses entorses aux droits, est bien vu à Moscou, à Pékin et à Washington. Ceci n’empêche pas des groupes autochtones ou infiltrés depuis l’Afghanistan de mettre à l’épreuve la solidité du régime Karimov.
Parmi tous les pays évoqués ci-dessus, certains sont le berceau d’organisations islamiques radicales qui font figure de relais d’Al-Qaeda ; elles sont d’une efficacité variable en fonction des régimes politiques contre lesquels elles luttent, de l’accueil qui leur est réservé par la population : Le GSPC (groupement salafiste pour le combat et la prédication) dont les capacités opérationnelles sont considérées comme faibles, la Jemaah islamiyah beaucoup plus active, aux moyens plus conséquents que le précédent.
Pour achever de dresser un tableau du réseau dans le monde, il faut faire un point sur quatre cas particuliers :
· La situation complexe du Pakistan: les autorités affichent la volonté de lutter contre Ben Laden mais une grande partie de la population l’approuve. En même temps, les zones tribales échappent au contrôle du pouvoir central et sont un refuge pour les fondamentalistes. Enfin, des incidents de plus en plus violents opposent sunnites et chiites. La question que pose l’auteur est la suivante : devant toutes ces difficultés, le pouvoir tiendra-t-il le choc ? car la crainte avouée c’est de voir Mousharaf tombé et les radicaux islamistes s’emparer des rênes du pays et en même temps de la bombe atomique.
· La Turquie, un état laïque dirigé par un premier ministre islamique. Ce qui lui vaut depuis quelques années les foudres des activistes islamiques, c’est justement le caractère laïque d’un état qui, en plus, est un allié fidèle des Etats-Unis. Ce pays se trouve devant un problème de taille : comment réduire la place de l’armée comme le souhaite l’UE afin d’accepter son adhésion alors que celle-ci est la garante de la solidité de l’état laïque face aux radicaux ? Equation complexe s’il en est.
· L’Irak, bien sûr, théâtre d’une guerre ouverte entre la coalition et « résistance ». La « résistance » ou plutôt les « résistances »: les anciens baassistes, fidèles à Saddam, des tribus mafieuses et enfin des groupes enlevant des étrangers pour des rançons. Au milieu de tout ça, se trouve Al-Qaeda en Irak dirigée jusqu’à la mi 2006 par Al-Zarqaoui, appuyé par l’Iran et qui fut à l’origine de dizaines d’attentats et d’attaques sanglantes contre les chiites. Al-Zarqaoui a été vendu aux Américains par un « résistant » du fait de la guerre menée contre les chiites rejetée par les Iraniens, son double-jeu iranien qui a déplu à Al-Zawahiri. Au jour d’aujourd’hui, personne ne voit comment sortir du « bourbier » irakien que récemment G.W.Bush a accepté de comparer au Vietnam.
· L’Iran, dont le régime, mené par des mollahs chiites, est sur la défensive. Il a utilisé Ben Laden et Al-Qaeda, des sunnites, en Irak pour fixer les troupes américaines afin d’éviter d’être l’objet d’une intervention et pouvoir développer l’arme nucléaire tout en jurant ses grands dieux n’être pour rien dans le chaos irakien.
Après ce tour d’horizon des actions et menées d’Al-Qaeda dans le monde, l’auteur conclue son livre sur trois remarques :
– Etats-Unis et Israël ne sont pas cités comme théâtres d’opérations. Les premiers restent l’objectif prioritaire et doivent s’attendre à de nouvelles offensives qui viendront de l’extérieur du fait du contexte sécuritaire américain. Israël n’est pas une zone d’opérations pour le mouvement : les groupes palestiniens ne veulent pas de lui et Téhéran non plus.
– Depuis la fin 2001, le réseau s’est réorganisé, a recruté de nouvelles troupes car le sentiment d’injustice reste fort chez nombre de musulmans
– Surtout, Alain Rodier conclue sur cette tirade qui ne nous rassure pas : « Actuellement, aucune solution n’est envisageable et il faut donc vivre avec ».
Un livre au final très intéressant par le tour du monde qu’il effectue, les exemples dont il fourmille mais qui, et c’est la loi du genre, est déjà dépassée par l’actualité. Il manque peut-être quelques documents qui seraient venus soutenir la démonstration : aucune carte, aucun texte, aucun tableau statistique donc difficile à utiliser pour un enseignant.
( en fait une base informatique dans laquelle Ben Laden répertoriait les volontaires passant par ses camps). Enfin, il insiste sur l’originalité du mouvement qui n’a pas vocation à phagocyter d’autres organisations islamiques mais à les soutenir; seule condition requise : partager le salafisme jihadiste du réseau. Ce soutien est apporté par des coordinateurs, souvent d’anciens afghans-arabes chargés de transmettre des instructions et d’informer Ben Laden de l’avancement des projets.
Depuis 2001, Al-Qaeda a subi de lourdes pertes mais elle s’est transformée, reconstituée et a déclenché une guerre ouverte contre l’Occident.A lire Alain Rodier, on a l’impression d’un conflit engagé tous azimuts. En effet, l’organisation est divisée en théâtres d’opérations supervisés par les coordinateurs. L’auteur en distingue 7: Maghreb/Afrique de l’ouest, l’Europe occidentale, l’Afrique de l’est, la péninsule arabique, les Proche et Moyen-Orient, la zone Russie-Caucase, l’Extrême-Orient. Enfin il évoque des cas à part : l’Irak, l’Iran, la Turquie et le Pakistan.
Une lecture transversale de ces théâtres est possible en fonction du rôle qu’il joue pour la nébuleuse Al-Qaeda: fournisseur d’hommes, base arrière, cibles possibles, pays déjà visés, futures cibles.
Les cibles de l’organisation sont connues : l’Occident et ses alliés. Toutefois, il est possible de faire un distinguo entre les pays faisant partie de cet ensemble. Certains ont déjà été visés et il est, selon l’auteur, fort probable qu’il le soit encore : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, leurs alliés sur les différents continents que sont l’Arabie Saoudite, Le Kenya ou l’Ouzbékistan. D’autres semblent moins exposés même si, et ils ne doivent pas l’oublier, ils sont des membres à part entière de l’Occident décadent et chrétien. Un troisième groupe pourrait être celui des futures cibles ; ces pays, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie ont déjoué un certain nombre d’attentats : ce fut le cas de l’Australie lors des Jeux olympiques de Sidney ou plus grave encore lorsque fut mis à jour une tentative d’attaque contre la centrale nucléaire de Lucas Heights en novembre 2005.
D’autres états pourraient devenir des objectifs d’Al-Qaeda: la Libye chasse ceux-ci sur son territoire et soutient la lutte engagée par ses voisins ; Singapour a engagé une lutte contre le terrorisme indispensable à sa survie car toute action d’envergure dans la cité-état aurait des conséquences catastrophiques.
Afin de préparer ses actions, le réseau s’appuie sur des pays lui servant de base de départ ou/et qui lui fournissent des volontaires. Ainsi, des pays africains comme la Somalie, le Mali mais aussi asiatiques tels que le Bangladesh sont des bases arrière pour des raisons diverses mais qui tiennent toutes à un vide : pas d’état en Somalie, un état corrompu et défaillant au Bangladesh, un état qui ne peut contrôler l’ensemble de son territoire pour le Mali. On le voit bien : pour installer camps de formations, zones d’entraînement pour islamistes locaux ou jihadistes internationaux, la recherche de zones de non-droits est la priorité. Le paroxysme est peut-être atteint au Bangladesh car l’inefficacité de l’état et le soutien des jihadistes internationaux poussent leurs homologues locaux à vouloir établir un état à la taliban. Ces pays fournissent aussi des hommes.
C’est aussi le cas d’autres pays dont les régimes semblent ou sont plus solides. Trois exemples pour éclaircir ce point :
· Le Maroc et le Maghreb en général procurent de nombreuses troupes pour le Jihad mais dans leur pays, les islamistes sont en difficulté face à des régimes à poigne ou qui comme pour le Maroc possède une légitimité religieuse reconnue : le roi y est commandeur des croyants.
· L’Arabie saoudite dont la monarchie est de plus en plus souvent critiquée pour ses excès, son alliance américaine. De nombreux saoudiens, imitant Ben Laden, n’hésitent plus à contester par la violence les Saoud en organisant des attentats ou lors d’affrontements armés avec les forces de sécurité. Ils peuvent pour cela s’appuyer sur leur base arrière située au Yémen.
· Enfin, l’Ouzbékistan, pays dirigé d’une main de fer par Karimov qui, malgré ou du fait de ses entorses aux droits, est bien vu à Moscou, à Pékin et à Washington. Ceci n’empêche pas des groupes autochtones ou infiltrés depuis l’Afghanistan de mettre à l’épreuve la solidité du régime Karimov.
Parmi tous les pays évoqués ci-dessus, certains sont le berceau d’organisations islamiques radicales qui font figure de relais d’Al-Qaeda ; elles sont d’une efficacité variable en fonction des régimes politiques contre lesquels elles luttent, de l’accueil qui leur est réservé par la population : Le GSPC (groupement salafiste pour le combat et la prédication) dont les capacités opérationnelles sont considérées comme faibles, la Jemaah islamiyah beaucoup plus active, aux moyens plus conséquents que le précédent.
Pour achever de dresser un tableau du réseau dans le monde, il faut faire un point sur quatre cas particuliers :
· La situation complexe du Pakistan: les autorités affichent la volonté de lutter contre Ben Laden mais une grande partie de la population l’approuve. En même temps, les zones tribales échappent au contrôle du pouvoir central et sont un refuge pour les fondamentalistes. Enfin, des incidents de plus en plus violents opposent sunnites et chiites. La question que pose l’auteur est la suivante : devant toutes ces difficultés, le pouvoir tiendra-t-il le choc ? car la crainte avouée c’est de voir Mousharaf tombé et les radicaux islamistes s’emparer des rênes du pays et en même temps de la bombe atomique.
· La Turquie, un état laïque dirigé par un premier ministre islamique. Ce qui lui vaut depuis quelques années les foudres des activistes islamiques, c’est justement le caractère laïque d’un état qui, en plus, est un allié fidèle des Etats-Unis. Ce pays se trouve devant un problème de taille : comment réduire la place de l’armée comme le souhaite l’UE afin d’accepter son adhésion alors que celle-ci est la garante de la solidité de l’état laïque face aux radicaux ? Equation complexe s’il en est.
· L’Irak, bien sûr, théâtre d’une guerre ouverte entre la coalition et « résistance ». La « résistance » ou plutôt les « résistances »: les anciens baassistes, fidèles à Saddam, des tribus mafieuses et enfin des groupes enlevant des étrangers pour des rançons. Au milieu de tout ça, se trouve Al-Qaeda en Irak dirigée jusqu’à la mi 2006 par Al-Zarqaoui, appuyé par l’Iran et qui fut à l’origine de dizaines d’attentats et d’attaques sanglantes contre les chiites. Al-Zarqaoui a été vendu aux Américains par un « résistant » du fait de la guerre menée contre les chiites rejetée par les Iraniens, son double-jeu iranien qui a déplu à Al-Zawahiri. Au jour d’aujourd’hui, personne ne voit comment sortir du « bourbier » irakien que récemment G.W.Bush a accepté de comparer au Vietnam.
· L’Iran, dont le régime, mené par des mollahs chiites, est sur la défensive. Il a utilisé Ben Laden et Al-Qaeda, des sunnites, en Irak pour fixer les troupes américaines afin d’éviter d’être l’objet d’une intervention et pouvoir développer l’arme nucléaire tout en jurant ses grands dieux n’être pour rien dans le chaos irakien.
Après ce tour d’horizon des actions et menées d’Al-Qaeda dans le monde, l’auteur conclue son livre sur trois remarques :
– Etats-Unis et Israël ne sont pas cités comme théâtres d’opérations. Les premiers restent l’objectif prioritaire et doivent s’attendre à de nouvelles offensives qui viendront de l’extérieur du fait du contexte sécuritaire américain. Israël n’est pas une zone d’opérations pour le mouvement : les groupes palestiniens ne veulent pas de lui et Téhéran non plus.
– Depuis la fin 2001, le réseau s’est réorganisé, a recruté de nouvelles troupes car le sentiment d’injustice reste fort chez nombre de musulmans
– Surtout, Alain Rodier conclue sur cette tirade qui ne nous rassure pas : « Actuellement, aucune solution n’est envisageable et il faut donc vivre avec ».
Un livre au final très intéressant par le tour du monde qu’il effectue, les exemples dont il fourmille mais qui, et c’est la loi du genre, est déjà dépassée par l’actualité. Il manque peut-être quelques documents qui seraient venus soutenir la démonstration : aucune carte, aucun texte, aucun tableau statistique donc difficile à utiliser pour un enseignant.
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