L’intérêt du personnage historique d’Anne de Bretagne n’est plus à démontrer, comme le confirment les très nombreuses parutions de biographies sur cette princesse pas moins de dix-sept en trois décennies, avec une accélération dans les années 2010. Il est vrai que l’itinéraire d’Anne de Bretagne a de quoi étonner, par son destin d’abord tragique puis glorieux. Après avoir perdu sa mère à 9 ans, puis son père à 11 ans, cette héritière du duché de Bretagne suscite les convoitises de plusieurs prétendants en Europe, autant de princes plus ou moins âgés qui comptent bien faire entrer cette importante principauté dans leur escarcelle. C’est finalement le roi de France Charles VIII qui obtient la main de l’adolescente et intègre le duché à la couronne en 1491, avant que Louis XII ne reprenne la fonction et l’épouse en 1498. Anne de Bretagne mit au monde pas moins de quatorze enfants, mais ne garda que deux filles. Elle eut donc la responsabilité d’assurer la succession au trône de France et de cogouverner le duché de Bretagne pendant plus de deux décennies, en s’appuyant sur les structures étatiques mises en place par son père François II (1458-1488) et ses prédécesseurs de la dynastie des Montfort. Anne de Bretagne est aussi une figure particulière en ce qu’elle a suscité immédiatement une mythologie, aussi bien en France qu’en Bretagne. Objet de panégyriques émanant de la cour de France immédiatement après sa mort, sa mémoire en Bretagne fut plus mitigée : les chroniqueurs bretons à son service ne se permirent pas d’intégrer le règne de la souveraine dans leurs œuvres et depuis le XIXe siècle, sa légende oscille de l’image populaire de la duchesse en sabots à la reine traîtresse et fossoyeuse de l’indépendance de la Bretagne.

Après les parutions récentes de biographies de référence sur les rois de France Charles VII, par Philippe Contamine, et Louis XI, par Joël Blanchardi, on ne pouvait que se réjouir de la sortie d’un « Anne de Bretagne » dans une maison d’édition depuis longtemps spécialisée dans la biographie historique. Qui plus est, l’ouvrage a reçu immédiatement des critiques positives dans deux grands quotidiens nationaux, Le Figaro (29 janvier 2020) et Le Monde (2 février 2020). Il y avait donc de bonnes raisons d’espérer que cette biographie par Claire L’Hoër  devienne désormais une des références sur cette femme de pouvoir au parcours riche et atypique. Pourtant, à notre avis, le résultat est loin d’être à la hauteur des attentes et des commentaires, et l’ouvrage se révèle rapidement décevant. Que Claire L’Hoër ait fait le choix de rester fidèle à un déroulement chronologique extrêmement classique, sans y intégrer une approche thématique (hormis l’ultime chapitre sur la construction du mythe d’Anne de Bretagne ), peut se concevoir, même si le recours à une analyse des phénomènes structurels aurait permis de replacer le personnage historique dans un cadre général explicatif et structurant. Là où le bât blesse, c’est que ce récit chronologique, largement ponctué d’approximations et d’erreurs, se nourrit de lieux communs qui dénotent une méconnaissance du contexte de l’époque et propose des lectures contestables et des interprétations erronées : Claire L’Hoër n’a manifestement pas sérieusement fréquenté les sources contemporaines, ni profité d’une historiographie fortement renouvelée sur Anne de Bretagne et son époque.

Des perspectives historiques erronées

Le danger de toute biographie est de conférer une trop grande importance historique à son objet, voire d’en faire une clef d’explication centrale des événements. Ce volume n’échappe pas à ces pièges et surestime systématiquement le rôle personnel d’Anne de Bretagne dans le gouvernement de son duché ou dans son action royale. Quelques exemples suffiront à juger de l’inanité de certaines analyses, ne se fondant sur aucune source objective : « Devenue duchesse seulement à 11 ans (..), elle tint tête à la France pendant plus de trois années avant de s’unir au roi en personne » (p. 9, reprise p. 270) ; c’est elle qui organise les obsèques de son père (p. 60) ; « elle fait rechercher dans les archives les pièces qui entérinent son droit à succéder (…) Elle considère cette ambassade comme une déclaration de guerre (…). Elle prend de sa propre autorité le titre de duchesse de Bretagne » (p. 62), elle décide de négocier avec Ferdinand d’Aragon en même temps qu’avec le roi d’Angleterre (p. 74), le tout à l’âge de 11-12 ans ! Certes, Claire L’Hoër met parfois en évidence la présence des conseillers actifs, comme son fidèle chancelier breton Philippe de Montauban (« Elle et Montauban forment une bonne équipe », p. 65), mais cela n’empêche pas l’auteure de donner à chaque fois trop d’autonomie de décision à la jeune duchesse. Dernier exemple : après avoir décrit la cérémonie du sacre de la duchesse à Rennes le 10 février 1489, l’auteure termine son récit en ces termes : « Les cloches de la ville sonnent à toute allure. Charles VIII n’a qu’à bien se tenir » (p. 70). En fait, la duchesse ne fait que respecter scrupuleusement le cérémonial suivi par ses prédécesseurs au cours de XVe siècle et on ne voit guère en quoi le souverain français aurait pu être effrayé, alors qu’il tenait militairement une partie du duché et était en position de force !

Cette volonté de faire d’Anne de Bretagne un personnage exceptionnel conduit volontiers à d’inexcusables naïvetés. Quand elle présente la formation intellectuelle de la future duchesse et reine (p. 24-25), l’auteure accumule ainsi les explications pragmatiques, là où il faut chercher des pratiques traditionnelles d’éducation aristocratique. Son apprentissage du latin ? C’est un choix sciemment médité, ainsi « on ne pourra pas la tromper sur le contenu des documents officiels sur lesquelles elle apposera sa signature » ! Son initiation à l’anglais ? « Les relations sont telles avec le voisin britannique qu’il est préférable d’entendre son langage ». Ses connaissances en mathématiques ? Cela lui permettra « de calculer la solde des gens de guerre ». Oui, vraiment, « elle peut rendre grâce à la Dame de Châteaubriant d’avoir pensé à cet aspect de sa formation ».

De la même manière, la Bretagne fait l’objet d’une considération disproportionnée : si la Bretagne est économiquement prospère à la fin du Moyen Âge, elle n’est sûrement pas « l’une des régions les plus riches d’Europe » (p. 35) et dire que « l’Argoat – le pays des bois – recèle lui aussi de richesses » (p. 36), c’est oublier que l’intérieur de la péninsule reste une zone pauvre, à faible densité par rapport aux littoraux.

Même dans le chapitre final, consacré à la mémoire d’Anne de Bretagne aujourd’hui, la perspective historique étonne parfois : ainsi, évoquant le vol du reliquaire en or d’Anne de Bretagne en 2018 et l’heureuse résolution de l’enquête, Claire L’Hoër y voit la preuve que « la France républicaine a montré son attachement à l’objet breton royaliste » (p. 253).

Une méconnaissance du contexte breton

L’ouvrage souffre également d’une connaissance très approximative des réalités de la Bretagne ducale dans la seconde moitié du XVe siècle, à commencer par la réalité linguistique de la péninsule. Le gallo, patois de Haute-Bretagne, est présenté comme « mâtiné de breton » (p. 8) tandis que le breton ne serait pas, selon l’auteure, une langue écrite (p. 24) : elle semble ignorer qu’une littérature édifiante en breton nous est conservée depuis au moins le milieu du XVe siècleii. Toutefois, si Anne n’a pas appris le breton dans sa jeunesse ce n’est pas parce que sa nourrice parlait seulement le gallo (comme l’auteur l’affirme p. 8), mais parce que personne à la cour ne parlait le breton, pas même les officiers et courtisans bas-bretons. D’ailleurs, aucun acte administratif ni aucune œuvre littéraire de la cour de Nantes ne sont rédigés en breton, mais en moyen-français alors que Claire L’Hoër parle de vieux-français pour le 15siècle aux p. 8 et 23.

La méconnaissance du contexte politique et militaire breton mène aussi à des naïvetés. Les ducs de Bretagne ont mis en place une armée permanente, qui n’empêche pas l’engagement de mercenaires étrangers comme dans toutes les armées européennes de l’époque, d’autant plus que la convocation du ban et la constitution de milices rurales et urbaines ont montré leurs limites en termes d’efficacité militaire. Mais, selon l’auteur, que les paysans ne soient pas appelés pour lutter contre l’ennemi français, viendrait simplement de la peur de « leur faire perdre le goût du labourage pour celui du pilage ou de la guerre » ou « d’un trop grand risque pour le gouvernement du pays » (p. 54).

Sur le terrain du patrimoine, les approximations de Claire L’Hoër sont là encore nombreuses, jusqu’à la contradiction. L’auteur ne semble pas avoir bien saisi le lieu de sépulture des parents d’Anne de Bretagne : selon elle, la duchesse pouvait admirer la cathédrale de Nantes où ils étaient enterrés (p. 194), mais ailleurs elle affirme plus loin qu’ils reposaient ensemble au couvent des carmes de la ville (p. 250). Le lecteur informé saura qu’Anne de Bretagne a elle-même fait construire le magnifique tombeau de ses parents dans le couvent des carmes et que ce même tombeau a été déplacé à la cathédrale après la Révolution…

Des sources mal maîtrisées et une historiographie caduque

Il est évident qu’une meilleure connaissance des sources du temps aurait permis d’éviter non seulement des contresens, mais aussi des erreurs factuelles. Ainsi, à l’en croire l’auteure, le chroniqueur breton Pierre Le Baud (1450-1505) aurait fait de la duchesse de Bretagne « une figure militante indépendantiste avant l’heure » (p. 262), alors même que dans ses chroniques le récit de l’histoire de Bretagne s’interrompt … avant le règne d’Anne de Bretagne ! C’est d’autant plus étonnant que la chronique de Pierre Le Baud vient d’être rééditée par Karine Abélard en 2018, sans que l’auteur n’en ait eu ventiii.

De même, ignorant plusieurs pistes ouvertes par les recherches récentes, l’auteure continue de colporter de vieux fantasmes de l’historiographie bretonne. En présentant Antoinette de Maignelais, favorite du duc François II, comme une « espionne » au service de Louis XI, d’abord contre son père Charles VII, puis contre son ennemi le duc François II (p. 19), l’auteure reprend ici à son compte des théories conspirationnistes déjà émises du temps de Louis XI sur la foi de fausses rumeurs émanant du Dauphin Louis en personne, dont on a pu montrer l’absence de fondement.

Quant au vicomte Jean II de Rohan, oncle par alliance d’Anne de Bretagne , il est présenté comme un mauvais parti (p. 77) : or la famille Rohan détenait une importante puissance foncière et financière, tandis que le projet de mariage entre un Rohan et la jeune Anne aurait permis de conserver la couronne ducale au sein de l’aristocratie bretonne, en resserrant les rangs autour de son duc face à la menace françaisev.

Finalement, les problèmes de présentation de l’apparat critique, qui ne respecte pas les normes de l’édition historique, sont révélatrices des lacunes historiennes de l’auteur. Ainsi, la première note de référence n’apparaît qu’à la page 54 avec la formule « Voir, en bibliographie, les travaux de… », laquelle se retrouve à onze reprises jusqu’à la fin de l’ouvrage. Autant dire qu’aucune source (manuscrite ou éditée) n’est citée et pour les cinq indiquées en bibliographie, deux sont incomplètes (Anne de France et Pierre Le Baud), tandis que les écrits du chroniqueur français Philippe de Commynes sont cités dans le livre (p. 264), mais sans les titres, et ne sont pas référencés dans les sources. Ce constat d’insuffisance méthodologique est confirmé par la lecture de la bibliographie qui apparait fortement réductrice (49 références), parfois contestable dans ses choix, loin d’être à jour voire très datée. L’auteure ne connaît pas de nombreux travaux, comme par exemple des ouvrages collectifs issus de colloques sur la bâtardise, sur le pouvoir des princesses, sur les maîtresses et les favorites, sur la question de l’enfance (à propos de laquelle plus aucun historien sérieux n’ose suivre les thèses de Philippe Ariès, pourtant cité en note p. 255 et en bibliographie), ou encore sur la culture livresque des femmes de l’aristocratie, à commencer par les publications de Cynthia Brown sur … Anne de Bretagne !vi Quant aux contextes politique et social de la Bretagne ducale au XVe siècle et sous Anne de Bretagne, il aurait suffi de s’inspirer de deux ouvrages généraux de grande qualité, rédigés par des historiens spécialistes, les médiévistes Jean Kerhervé et Yves Coativy comme les modernistes Dominique Le Page Michel Nassiet, qui continuent de faire référencevii.

Une écriture romanesque trop peu historienne

Le sentiment qui domine à la lecture de l’ouvrage reste finalement celui d’une écriture très romanesque de la vie d’Anne de Bretagne , fondée sur une approche souvent psychologisante et parfois sur des affirmations gratuites ou infondées, en rien appuyées sur des sources. Commencer par une phrase du type « Il fait beau en ce mois de juillet 1488 » (p. 54) renvoie bien plus à une écriture de roman historique et n’apporte pas une information d’intérêt pour la compréhension du récit. D’autant qu’il peut faire beau en Bretagne en été, mais aussi pleuvoir parfois. Or, manque de chance, il se trouve que les étés des années 1488 à 1491 furent très frais en Europe, d’après les dates connues des vendangesviii. Ensuite, quelles sources permettent d’affirmer que, « raffiné, François II danse à merveille et se parfume à la poudre de violette, ne supportant aucune mauvaise odeur » (p. 34) ? 

Tout aussi critiquable est la démarche consistant à imaginer les pensées du duc sur son lit de mort le 9 septembre 1488 (p. 57-59), une scène s’apparentant à une histoire imaginée, cherchant à tout prix à créer un moment d’émotion, s’achevant par les paroles supposées de François II à sa fille de onze ans ! Plus tard, en 1505, la duchesse fait son tour de Bretagne, en passant par les sanctuaires de pèlerinage les plus prestigieux. Pour l’auteur., une seule raison : Anne de Bretagne « sent la mort approcher, il lui faut se concilier les forces divines » (p. 224), alors qu’elle n’a que 28 ans et que son voyage est d’abord une affaire politique, afin de réaffirmer son pouvoir sur les Bretons et en premier lieu la noblesse du cru. Toujours dans cette veine psychologisante, l’état d’esprit de la reine Anne nous est présenté suite aux batailles et aux conquêtes faites par Louis XII en Italie : « Comme Anne est fière de l’époux qu’elle s’est choisie ! » (p. 168). Les exemples peuvent être multipliés à l’envi.

Ce genre de formule gratuite relève finalement plus du (mauvais) roman historique que de la démarche historienne : ce n’est pas dans ce cadre épistémologique que l’historien doit faire preuve d’imagination, mais bien dans la mise en place d’un questionnement sur son sujet d’étude et dans la recherche d’hypothèses explicatives.

L’abus des questions rhétoriques (quatre occurrences page 60, cinq à la page 71 et jusqu’à 10 questions à la page 58) vient moins souligner une forme d’impuissance historienne qu’une mauvaise connaissance des enjeux du temps par l’auteur, ainsi que l’usage répété du mot « curieux ». Ainsi, l’opus poétique de Jean Meschinot datée des années 1460 est « curieusement intitulé » Les lunettes des princes (p. 33) (l’auteure sait-elle que ces lunettes sont des instruments allégoriques pour que les princes puissent gouverner avec clairvoyance ?). Plus loin, l’auteur de remarquer : « Chose curieuse : aucune demeure royale ne reste totalement meublée en permanence » (p. 180). Ailleurs, le reliquaire d’Anne de Bretagne, celui-là même qui fut dérobé en 2018, est qualifié de « curieuse boîte jaune qui présente vaguement la forme anatomique d’un cœur » (p. 250). Et encore, Jean Bourdichon détient les charges de « « peintre et valet de chambre du roi ». Curieux mélange ! » (p. 255).

Il n’est pourtant pas demandé aux historiens de s’étonner des faits et phénomènes historiques (n’est-ce pas par définition l’une des particularités de l’histoire que de se confronter à des situations différentes de son époque, de mettre à jour des formes d’altérité ?), mais bien de les analyser selon les logiques du temps pour leur donner sens.

Bilan

On l’aura compris, ces choix sélectifs d’exemples sont révélateurs des problèmes affectant cet ouvrage, dont la lecture engendre un véritable malaise. Afin de s’en dispenser, on pourra toujours se référer à l’ouvrage solide et sérieux de Georges Minois paru il y a deux décennies chez le même éditeur Fayard, à l’approche historiographique développée par Didier Le Fur ou encore au catalogue de l’exposition tenue à Nantes en 2007, éclairant tous de manière fiable et sérieuse ce personnage au destin singulierix.

i Joël Blanchard, Louis XI, Paris, Perrin, 2015 ; Philippe Contamine, Charles VII. Une vie, une politique, Paris, Perrin, 2017.

ii Voir Yves Le Berre et Ronan Calvez, Entre le riche et le pauvre. La littérature du breton entre 1450 et 1650, Brest, Emgleo Breiz, 2012.

iii Pierre Le Baud, Compillation des cronicques et ystoires des Bretons, édition par Karine Abélard, Rennes, PUR et SHAB, Sources médiévales de l’histoire de Bretagne, 2018.

iv Laurent Guitton, « Fastes et malheurs du métier de favorite : Antoinette de Maignelais, de la cour de France à la cour de Bretagne (1450-1470) », dans Juliette Dor, Marie-Élisabeth Henneau et Alain Marchandisse, dir., Maîtresses et favorites, dans les coulisses du pouvoir du Moyen Âge à l’Époque moderne, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. « L’école du genre », 2019, p. 153-167.

v Michel Nassiet, « Fidélités et perspectives dynastiques dans la noblesse bretonne lors de la crise de succession (1470-1491) », dans Jean Kerhervé (dir.), Noblesse de Bretagne du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1999, p. 103-128 ; Yvonig Gicquel, « Jean II de Rohan (1452-1516), grand compétiteur à la couronne de Bretagne », Bulletin de l’Association Bretonne, 111, 2002, p. 195-208.

vi Cynthia J. Brown, The Queen’s Library: Image-Making at the Court of Anne of Brittany, 1477-1514, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 2011 et The Cultural and Political Legacy of Anne de Bretagne. Negotiating Convention in Books and Documents, Edited by Cynthia J. Brown, Cambridge, D.S. Brewer, 2010.

vii L’État Breton (1341-1532), rédigé notamment par Jean Kerhervé, dans « Histoire de la Bretagne et des pays celtiques », t. 2, Morlaix, Skol Vreizh, 1987 ; Yves Coativy, La Bretagne ducale. La fin du Moyen Âge, Gisserot, 19999 et Dominique Le Page et Michel Nassiet, L’union de la Bretagne à la France, Morlaix, Skol Vreizh, 2003.

ix Georges Minois, Anne de Bretagne, Paris, Fayard, 1999 ; Didier Le Fur, Anne de Bretagne : miroir d’une reine, historiographie d’un mythe, Paris, Guénégaud, 2000 et Anne de Bretagne : une histoire, un mythe, Pierre Chotard (dir.), Paris-Nantes, Somogy Château des ducs de Bretagne-Musée d’histoire de Nantes, 2007.