Philippe WODKA-GALLIEN, l’auteur de cette colossale étude qui nous est présentée, n’est pas historien de formation. Nous ne découvrirons donc pas, dans son ouvrage, de nouvelles problématiques ou approches historiques, voire de récents champs ou sources à explorer. Rien de tout cela. Cependant, l’ouvrage, tout comme son auteur et son parcours professionnel, sont atypiques. Et c’est bien ce qui doit susciter notre intérêt, pour nous autres historiens. La structure du dictionnaire s’articule autour de 367 entrées alphabétiques (forcément arbitraires). De «A», comme bombe « A » atomique » à «Z» comme zones dénucléarisées. La fin de l’ouvrage offre par ailleurs une copieuse bibliographie et prouve, à qui voudrait s’en convaincre, de la nécessité de la multiplicité des sources et des croisements de données indispensables à toute étude qui se veut objective.

L’auteur, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (IEP), entre comme chercheur au Centre de Recherche en Economie et Statistique (CREST) à l’Ecole polytechnique. Depuis 1997, il est le responsable de la communication externe de l’Association Guerrelec (association des professionnels français de la guerre électronique). En 1999, il participe à plusieurs études pour le compte du ministère de la Défense ainsi que pour celui de la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), « think-tank » français indépendant spécialisé dans la diffusion du débat stratégique en France et à l’étranger. Enfin, depuis 2003, l’auteur devient directeur de séminaire au Collège Interarmées de Défense (CID) Le CID a récemment recouvré son nom d’origine, celui de l’Ecole de guerre, par la volonté de l’amiral Edouard GUILLAUD, Chef d’état major des armées du président de la République Nicolas SARKOZY. Cette école forme les officiers des trois armes ainsi que ceux la Gendarmerie nationale à de hautes fonctions. Philippe WODKA-GALLIEN est également membre de l’Institut Français d’Analyse Stratégique (IFAS) dont le rôle est d’étudier l’ensemble des affrontements dans le monde.

Après lecture de cette copieuse biographie, il est grand temps de nous intéresser au cœur de l’ouvrage. L’auteur nous invite à pousser les portes d’un monde que l’on croît connaître. Et pourtant. Il suffit d’en parcourir les premières pages pour se rendre compte de la complexité de l’environnement nucléaire et de ses enjeux. Entaché de clichés et d’idées faites à l’emporte-pièce, le dictionnaire de la dissuasion vient battre en brèche les approximations dont les médias se font si souvent l’écho. Nous plongeons au cœur d’une organisation palpable, complexe, mais aussi fascinante. Un monde qui fait partie, depuis maintenant plus de 50 ans, de notre vie quotidienne et qui connaît, lui aussi, depuis le début des années 1990, des mutations stratégiques importantes. Nous découvrons, dans ce dictionnaire de la dissuasion, que les stratégies nucléaires et les concepts d’armes ont été, pour l’essentiel, conçus dans les années 1940 et 1950. C’est seulement durant la Guerre froide que les grandes puissances élaborent les grands principes de la dissuasion. C’est également dans cette période que se développent les systèmes d’armes en charge d’appliquer les stratégies atomiques. Par conséquent, au début des années 1960, l’ossature technologique et les doctrines sont clairement définies : bombardiers stratégiques à long rayon d’action, missiles balistiques, ainsi qu’une nouvelle arme entièrement révolutionnaire : le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins. Par sa quasi invulnérabilité, son endurance, sa mobilité, sa discrétion et les milliers de kilomètres de portée de ses armes, le sous-marin introduit une véritable rupture dans les stratégies de dissuasion.

La frappe en second

Il permet à un pays de lancer des missiles nucléaires, même après avoir été totalement détruit. Ce qui aurait fait dire au président Georges Pompidou, lors d’une entrevue avec le premier dirigeant soviétique Leonid Brejnev : « Moi aussi, j’en ai ! », en parlant des sous-marins. C’est désormais le principe de la « frappe en second ». Cette nouvelle doctrine, appelée aussi « seconde frappe », clé de voûte des dissuasions, va ainsi figer pour longtemps les relations entre les différentes puissances nucléaires. Chaque camp s’observe désormais mais reste à l’affut de la moindre percée technologique de son adversaire qui est alors perçue comme un avantage létal considérable. Les années 1950 voient aussi la dissémination des charges nucléaires. Fini ou presque les deux premiers modèles de bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945. Perçue comme un explosif surpuissant, les chercheurs des puissances nucléaires, après un travail acharné, vont parvenir progressivement à miniaturiser l’arme nucléaire pour une utilisation au combat. Ces charges nucléaires de faible puissance – mais nucléaire tout de même ! – sont alors vectorisées dans tous les systèmes d’armes connus : obus pour l’artillerie, mines sous-marines, torpilles, roquettes et missiles en tout genre. Dans les années 1960, les progrès technologiques permettent désormais tout type de charge nucléaire. Aussi, afin d’éviter une guerre nucléaire accidentelle, se développe un contrôle gouvernemental drastique. C’est ainsi que le monde connaît un pic d’arsenaux nucléaires durant ces années pour ensuite décroître lentement. Mais au début des années 1990, le club nucléaire officiel (Etats-Unis, République populaire de Chine, France, Grande-Bretagne et l’Union soviétique), s’élargit à l’Inde et au Pakistan, suivi en 2008 par la Corée du Nord. Et, en cette nouvelle décennie, la prolifération des armes nucléaires constitue la principale préoccupation de la communauté internationale. C’est dire l’enjeu !

MAIS AU FAIT, QU’EST-CE QUE LA DISSUASION NUCLEAIRE ?


La dissuasion nucléaire est strictement défensive. Elle a, selon les termes du Livre blanc de la Défense nationale Le Livre blanc est un document de référence qui définit pour une période donnée les objectifs d’une politique publique, le cadre dans lequel elle s’exerce et les grands choix qu’elle propose., pour « seul objet d’empêcher une agression d’origine étatique contre les intérêts vitaux du pays, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme. Ces intérêts vitaux comprennent en particulier les éléments constitutifs de notre identité et de notre existence en tant qu’Etat-nation, notamment le territoire, la population, ainsi que le libre exercice de notre souveraineté ». Il appartient par conséquent au chef de l’Etat d’apprécier la limite de ces intérêts vitaux dans un monde qui ne cesse de changer et où les tentatives de contournements des moyens de défense et de sécurité sont multiples. La stratégie de dissuasion consiste à faire redouter à tout Etat qui menacerait de s’en prendre aux intérêts vitaux de la France une riposte de celle-ci, entrainant des dommages inacceptables pour le pays agresseur. Les cibles prioritaires du feu nucléaire seraient alors constituées par les centres du pouvoir politique adverse, mais aussi ses concentrations économiques et militaires. Par sa capacité de destruction totale, l’arme nucléaire permet de donner toute sa force à la notion ancienne de dissuasion qui retrouve ainsi, à partir de 1945, une nouvelle vigueur dans les stratégies de défense des pays accédant à cette technologie. La rupture historique – il faut le souligner – introduite par l’arme nucléaire, repose sur l’écart considérable pour un pays agresseur entre les bénéfices qu’il souhaite retirer de son action et le risque de se voir infliger des pertes considérables, pouvant aller jusqu’à l’anéantissement totale et ce, en quelques minutes. Dès lors, la volonté de recourir aux armes nucléaires est une fonction inverse de leur puissance et de leurs nombres. A l’ère nucléaire, la puissance d’un Etat ne se mesure plus seulement sur sa puissance économique, géographique ou démographique, mais sur les capacités technologiques qui lui permettent d’édifier une force de frappe nucléaire. La France parle du pouvoir « égalisateur de l’atome » ou de la « dissuasion du faible au fort ». Par ailleurs, la permanence d’arsenaux nucléaires après la chute du mur de Berlin reste d’actualité. Même si leur volume a baissé en vingt ans, ils se sont néanmoins modernisés. Deux Etats ont même accédé à la capacité nucléaire, le Pakistan et la Corée du nord tandis que l’Inde a relancé ses programmes de vecteur en 1998. Dans cette optique, les défenses conventionnelles – composées d’armement classiques – deviennent désuètes. Il est donc clairement admis aujourd’hui que la dissuasion nucléaire sanctuarise un pays qui en est dotée et permet de s’affranchir de tout risque de chantage.

LA FRANCE DANS TOUT CA ?

L’auteur porte une focale particulière sur notre pays qui semble avoir été le seul État se questionnant sur l’opportunité de se doter, ou non, de l’arme atomique. Le débat, très vif, traversa alors tous les milieux dans les années 1950 : politiques, scientifiques, universitaires, artistiques, journalistiques, religieux et tourna souvent au débat académique. Autre spécificité française, jusqu’au début des années 1980, la France fut le seul pays démocratique occidental où des ministres d’obédience communiste participèrent au gouvernement. Il n’en fallait pas plus, d’ailleurs, aux État-Unis d’amérique, pour s’en inquiéter ouvertement auprès du président français de l’époque, François MITTERRAND. La France reste aussi le seul pays où le débat sur le nucléaire n’est pas tabou. Il est vrai que les politiques, de droite comme de gauche, ont en commun la paternité de l’arme atomique. C’est en effet sous la IVème République qu’est confié au Commissariat à l’énergie atomique – créé sous la présidence du général De Gaulle – le soin de relever le défit. A sa tête avait été alors nommé un des rares prix Nobel de physique français, Frédéric-Joliot CURIE, alors sympathisant communiste ! Le ralliement des communistes français à la dissuasion nucléaire n’interviendra qu’en 1977, venant ainsi consolider l’adhésion du pays pour sa force de frappe. La France devient ainsi la quatrième nation à accéder à la puissance nucléaire. Or, pour en arriver à ce stade ultime, tout commença, pour la France, à Reggane, en Algérie, sur le site désertique d’un ancien poste de garde. Créé officiellement le 10 mai 1957, le Centre saharien d’expérimentation militaire (CSEM) accueillit les premiers essais nucléaires français. Le premier tir nucléaire fut effectué le 13 février 1960 sous le nom de Gerboise bleue, baptisé en l’honneur d’un petit animal du désert. Reggane est un lieu hostile, un paysage lunaire, à 1500 km au sud de la côte méditerranéenne. 45 degrés en été, pratiquement aucune goutte de pluie. C’est donc un endroit idéal pour tester l’armement nucléaire, car dépourvu de voisin. Dans ce contexte, le danger est venu des retombées différées d’essais nucléaires atmosphériques ou à faible profondeur. Le 1er mai 1962, la France réalisa son second essai souterrain, dans le massif montagneux d’In Ekker dans le sud de l’Algérie. C’est l’essai « Beryl ». L’arme fonctionne correctement, mais la montagne devant contenir l’explosion se fissure et libère un important nuage de particules radioactives. Les vents les diffusent ensuite vers des militaires placés en protection du site et vers le poste de commandement où avaient pris place plusieurs autorités, dont le ministre de la Défense Pierre MESSMER. Le site s’étend sur près de 108.000 km ! Et au bout de quelques mois, ce sont près de 6.000 scientifiques, ingénieurs et techniciens qui travaillent d’arrache-pied à ce que la France accède au rang de puissance nucléaire. Rendu au gouvernement algérien en 1967 par la suite des accords d’Evian en 1962, pas moins de quatre tirs atmosphériques et treize essais souterrains y furent réalisés. Par la suite, le gouvernement français créa, le 13 juin 1962, le Centre d’essais du Pacifique. Il regroupe trois atolls situés en Polynésie française : Mururoa, Fangatofa et Hau, situés à plus de 6.000 km du continent américain et à près de 7.000 km de l’Australie. Au total, 196 essais ont été effectués sur ces atolls, dont 41 atmosphériques et 151 souterrains. Entre temps, les armes nucléaires se modernisent et deviennent plus puissantes. La bombe thermonucléaire, ou bombe « H » est testée par les Etats-Unis en 1952, l’Union soviétique en 1953, le Royaume-Uni puis en 1957 et la Chine en 1967. La France, pour ne pas se faire distancer et éviter à sa posture de défense de devenir obsolète teste à son tour le 24 août 1968 la bombe thermonucléaire qui fonctionne sur le principe de la fusion de deux atomes d’hydrogène lourds (deutérium 2H et tritium 3H). Or, la fusion de ces deux atomes ne peut s’effectuer qu’à plusieurs millions de degrés. Et pour obtenir une telle température, seule l’explosion d’une bombe A (comme celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki) permet d’atteindre ce résultat. Une bombe thermonucléaire comporte donc deux éléments pour fonctionner : une bombe A miniaturisée, servant d’allumette et une charge de deutérium et de tritium. Les résultats sont édifiants. La bombe française testée représentait 2,6 Mégatonne, soit 100 fois la puissance de la bombe d’Hiroshima…Dans ce contexte, on comprend mieux cette course aux armements que se livraient alors les puissances nucléaires.

Quatrième nation à accéder à la puissance nucléaire, la France est seule en Europe à maîtriser sa dissuasion en toute souveraineté. En 2010, pour 0,2 % de sa richesse, le pays dispose avec l’arme nucléaire d’une protection contre toute agression majeure. La doctrine nucléaire française repose sur le concept de stricte suffisance ainsi que sur la complémentarité des deux composantes militaires : aérienne et maritime.

PRES DE 2073 ESSAIS NUCLEAIRES SUR LA PLANETE !

L’histoire de l’atome retient que près de 2.073 essais nucléaires furent effectués depuis la première explosion de l’essai américain « Trinity » du 16 juillet 1945 dans le Nouveau-Mexique, trois semaines avant Hiroshima et Nagasaki. Dans quel but teste-t-on les armes atomiques et pourquoi les faire exploser ? En fait, les scientifiques n’ont pas d’autres moyens que des tests en grandeur nature afin de répondre à une quadruple exigence : tout d’abord, la vérification du bon fonctionnement de l’arme ; la fiabilité des charges en service ; la qualification de leur intégration à un système d’arme ; enfin, l’observation des effets des armes sur leur environnement ou sur des cibles. Les puissances nucléaires ou en passe de l’être l’ont bien compris. Un essai nucléaire est tout sauf une opération ordinaire. Par son effet démonstratif, un tir nucléaire peut être conduit en vue d’objectifs politiques et surtout psychologiques, le moment de l’expérience étant alors judicieusement choisi au regard de la situation internationale. C’est ainsi que sont particulièrement remarqués, pour leur impact politique et diplomatique, les essais marquant le passage d’un pays au stade nucléaire puis thermonucléaire. A la tête des cinq puissances nucléaires, les Etats-Unis caracolent en tête et affichent près de 1.030 expérimentations, dont 215 tests aériens 4 ont été réalisés dans l’océan Pacifique, 12 sur les atolls de Jonhston, 43 à Enewetak, 23 à Bikini, 24 à Christmas. L’essai « Bravo » du 28 février 1954 à Bikini dégage 15 mégatonnes au lieu des 5 prévues. Les retombées radioactives pleuvent alors sur les populations des atolls Ailinganae et Ronguelap. . Mais c’est sur leur propre territoire que les scientifiques et militaires américains eurent la main lourde. C’est dans le Nevada que la plupart des essais ont été conduits : 896 essais au Nevada Test Site, 5 dans le range d’entraînement de la base aérienne de Nellis, 1 au centre du Nevada. Au final, 100 essais aériens furent réalisés dans le Nevada. Affichant un score plus modeste, l’Union soviétique a conduit 715 expérimentations, dont 216 dans l’atmosphère. Puis, en troisième position, la France arrive avec 210 tests, suivie par le Royaume-Uni avec 57 tirs. Enfin la Chine, avec 45 essais dont 23 aériens. Puis viennent les nouveaux accédants. L’Inde affiche 7 essais, le premier en 1974. Le Pakistan intègre le club en 1998 avec 5 tirs. Dans ce total, il conviendrait d’ajouter l’essai probable et unique de l’Afrique du Sud en 1979. S’agissant de la Corée du Nord, les experts semblent encore dans l’expectative. Les tentatives de 2006 et 2009 sembleraient les deux seuls essais nucléaires effectués par ce pays. Pour la France, les derniers essais en 1995 et 1996 ont permis d’effectuer les ultimes mesures avant le passage à la simulation. Désormais, les essais de tout type sont interdis au titre du traité d’interdiction complète des essais (TICE) signé en 1996 par les grandes puissances nucléaires (Chine, France, Royaume-Uni, Russie, USA) et les pays adhérents au traité de non-prolifération (Il est entré en vigueur le 5 mars 1970, pour une durée initiale de 25 ans. Les conférences d’examen ont lieu tous les cinq ans. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires distingue les États dotés d’armes nucléaires des États non dotés d’armes nucléaires.). Pour la conception des armes, les puissances nucléaires appliquent donc deux options : la reconduction des schémas d’armes existantes et la simulation, notamment via des expériences de fusion en laboratoire.

VERS UN DESARMEMENT MONDIAL ?


Le président américain Barak OBAMA a franchi le pas en souhaitant obtenir un désarmement nucléaire significatif à travers le monde initié en avril 2009 lors d’un discours à Prague puis confirmé à l’assemblée général de l’ONU en septembre 2009. Cependant, c’est sans compter sur l’émergence de pays souhaitant se doter de leur propre arsenal nucléaire, à l’instar de l’Iran. Aujourd’hui, on distingue donc deux champs d’action distincts. La protection de l’ensemble d’un territoire face à une attaque limitée et, pour les opérations extérieures, la nécessité de protéger les points vitaux ou les zones de déploiement de forces sur terre ou sur mer. Pour un pays comme Israël, une défense de théâtre élargie à la très haute altitude pour contrer les missiles intermédiaires peut suffire, même contre la menace plus lointaine de l’Iran. Pour l’Europe, la défense peut s’appliquer aux missiles balistiques à longue portée et nécessite alors un système exoatmosphérique. Pour les Etats-unis, la protection doit être efficace contre les missiles à porté intercontinentale venant de Chine ou de Corée du Nord. Quant à la Russie, elle doit aussi se protéger contre la Chine, l’Inde ou la Corée du Nord. La défense antimissile balistique est présentée pour toutes les puissances nucléaires comme finalement complémentaire aux forces nucléaires. La France a rejoint cette approche lors du discours du président de la République Nicolas SARKOZY à Cherbourg en mars 2008.

Ce dictionnaire est donc le fruit d’une longue recherche très fouillée. Il nécessite cependant une certaine culture militaire, voire technique pour qui souhaiterait aborder l’ouvrage en toute villégiature. La centaine d’entrées du livre traite des vecteurs de l’arme nucléaire et, même si certains matériels parleront à un public passionné des questions militaires, il n’en n’est pas de même pour tenter d’expliquer le fonctionnement des systèmes et structures de défense. Un livre cependant à ne pas manquer…mais à manier avec précaution !