D’après une enquête SOFRES publiée en 2007, 71 % des jeunes familles françaises considèrent que la maison individuelle avec jardin constitue la forme d’habitat idéale.
C’est à l’appui de ce chiffre parlant cité dans leur introduction que Béatrice Laurent, professeur des écoles maître-formateur et Michèle Mazalto, IA-IPR honoraire d’arts plastiques, ont bâti une série de 33 activités en arts visuels autour de cette « cellule sociale de base ».
L’ouvrage se structure en trois grandes parties : « construction », « espace » et « identités » lesquelles sont divisées en sous-parties et agrémentées de « regards » sur l’œuvre de tel ou tel architecte, sculpteur, plasticien.
De nombreuses bonnes démarches sont à relever où le géographe repérera les questions liées aux contraintes matérielles (atelier 1 : abris), à la sortie active avec matériel (autour de l’idée que « voir n’est pas regarder », surtout dans les parcours du quotidien – atelier 6 : reportage), de la verticalité des édifices (atelier 7 : toujours plus), des risques (atelier 13 : la maison de l’extrême) ou encore des temporalités (atelier 14 : la maison qui déménage).
Les contenus sont déclinés pour toutes les tranches d’âge, de la maternelle au lycée et permettent réellement de voir ce dont est capable un élève de tel ou tel niveau.
Dans un virage institutionnel où les programmes de géographie se centreront autour de la question de l’habiter, ce livre se voudra donc un compagnon intéressant pour ouvrir à la transversalité avec les arts visuels.