La revue « Chroniques d’Histoire Maçonnique »

La revue « Chroniques d’Histoire Maçonnique » – ou CHM pour les initiés – (publiée depuis 1982) est désormais présentée par le service de presse de l’association Les Clionautes, dans le cadre de la rubrique La Cliothèque. Cette revue réunit des travaux de chercheurs français (pour la plupart) sur les évolutions historiques de la Franc-Maçonnerie française, liée à la plus importante obédience française : c’est-à-dire le Grand Orient De France ou GODF. L’abonnement annuel à la revue Chroniques d’histoire maçonnique comprend 2 publications par an (Hiver-Printemps et Été-Automne) expédiées en décembre et juin. Cette revue est réalisée avec le concours de l’IDERM (Institut d’Études et de Recherches Maçonniques) et du Service Bibliothèque-archives-musée de l’obédience du Grand Orient De France (GODF). L’éditeur délégué est Conform Edition.   

« Chroniques d’Histoire Maçonnique » n° 86 (Été-Automne 2020) : Franc-maçonnerie libérale : France, États-Unis (XIXe-XXIe siècles). Ce numéro est composé de l’habituel avant-propos du Comité de rédaction, d’un dossier comportant 3 articles, un hommage et la présentation d’un colloque. Cette parution ne comporte donc pas les rubriques habituelles : Portraits, Sources et Documents. Cependant, avec ce numéro 86 (dernier numéro de l’année 2020), les CHM renouent ici avec la publication des rubriques Dossier. Le premier article est rédigé par Julien Rycx : Le boulangisme maçonnique a-t-il existé ? Après cet article, le deuxième des CHM est consacré à La Franc-Maçonnerie à Étampes (1806-2000) par François Cavaignac et, le troisième (et dernier), Le Grand Orient des Etats-Unis d’Amérique. Histoire d’une Obédience Libérale Américaine par David Harrison. Une fois n’est pas coutume, le numéro s’achève par deux rubriques inédites : la première se nomme Hommage et la seconde Colloque. Il s’agit de l’hommage rendu à Roland Desné (1931-2020), par Éric Saunier et de la présentation du colloque de l’IDERM (Institut d’Études et de Recherches Maçonniques) du 5 novembre 2020, qui aura lieu au siège du GODF et qui s’intitule De l’Atlantique à la mer de Chine : la franc-maçonnerie et les colonies (XVIIIe-XXe siècles).

DOSSIER : Franc-maçonnerie libérale : France, États-Unis (XIXe-XXIe siècles)

Les deux premières études portent sur la « franc-maçonnerie libérale » en France, au XIXe siècle. La premier texte est de Julien Rycx, dont le travail de recherche sur les réactions des loges devant la crise boulangiste a été récompensé par la 2e édition du prix de master de l’IDERM, en 2018. Cette recherche s’inscrit dans la continuité des nombreuses études portant sur l’engagement politique des loges à la fin du XIXe siècle, adoptant des points de vue différents, ces expériences participant ainsi à faire de la sociabilité maçonnique ce « laboratoire de la République » qu’elle allait devenir au temps de ce que l’historienne Madeleine Rébérioux appelait la « République radicale ».

La fin du XIXe siècle qui voit les loges s’engager face aux grandes crises qui affectèrent la IIIe République fut aussi le moment d’une politisation plus diffuse de la franc-maçonnerie, comme le montre François Cavaignac, dans la description de la vie maçonnique à Étampes. Cette politisation est aux origines d’une poussée d’antimaçonnisme politique qui s’exprime particulièrement dans la presse, comme en témoigne la campagne menée contre Edouard Béliard, un ancien franc-maçon devenu maire d’Étampes l’année où éclate la crise boulangiste.

À ce regard diachronique sur la franc-maçonnerie libérale de la fin du XIXe siècle succède un article qui conduit le lecteur un siècle plus tard et de l’autre côté des rives de l’Atlantique. Dans cet article, l’intérêt de la reconstitution de l’histoire éphémère du Grand Orient des Etats-Unis par David Harrison. dont le texte a été traduit par Thierry Bachmann, est de montrer que, même dans les pays les plus attachés à la seule conception philanthropique et initiatique originelle de la franc-maçonnerie, il est des francs-maçons porteurs de cette aspiration à améliorer la vie de la Cité qui caractérise la franc-maçonnerie libérale.

* Le boulangisme maçonnique a-t-il existé ? (Julien Rycx) : p. 7-25

Le premier article est rédigé par Julien Rycx. Si le boulangisme (mouvement politique polymorphe regroupant aussi bien des socialistes, des radicaux, des royalistes et des conservateurs) semble avoir été étudié en profondeur avec les travaux d’Adrien Dansette (1939), William D. Irvine (1989), de Jean Garrigues (1992) ou encore de Bertrand Joly (2000), son étude à travers le prisme maçonnique au temps de la Troisième République, demeure inédite. L’étude des liens entre l’événement et l’institution maçonnique ne semble en effet avoir trouvé sa place ni chez les historiens du Général Boulanger ni chez ceux de celle-ci.

Longtemps restées en marge des champs de recherche « scientifiques » de l’histoire, les Masonic studies ont pourtant connu, dès les années 1960-70, une réelle dynamique avec les travaux de Pierre Chevallier et de Daniel Ligou. Plus récemment, ceux d’André Combes, d’Éric Saunier, de Pierre-Yves Beaurepaire ou de Frédéric Cépède ont proposé une approche renouvelée des liens entre Franc-maçonnerie et Histoire, notamment à travers l’exploitation des différents fonds d’archives, traditionnels ou inédits. Néanmoins, si quelques courtes synthèses ont été tentées sur la Franc-maçonnerie et le boulangisme, elles se heurtent bien vite aux pesanteurs des représentations héritées d’une mythologie maçonnique (positive comme négative), visant à redéfinir la place de l’Ordre dans l’histoire de la Troisième République, dans sa gestion des crises, comme matrice de la fondation républicaine. Comprendre l’interaction entre ces deux objets historiques, c’est en extraire le poids des discours, des mythes et des représentations au sein de cette « grande machine à falsifier le réel » qu’est l’histoire.

La crise boulangiste (1886-1891) se pose ainsi comme un jalon essentiel de l’engagement politique du GODF qui pourtant avait proscrit, quelques années auparavant, toute discussion se rapportant aux actes de l’autorité civile et aux luttes des partis politiques. Institution essentiellement philanthropique, elle s’avère en réalité secouée par de profondes mutations sociales (dans son recrutement), philosophiques et religieuses (suppression de la référence obligée au Grand Architecte de l’Univers au sein du Grand Orient de France depuis 1877, développement de l’anticléricalisme), politiques (politisation et proximité du courant politique radical), voire par des schismes internes (émergence de la GLSE au sein du Suprême conseil). Dans ce contexte pour le moins troublé, que penser de son engagement politique ? Loin de son apolitisme affiché, le GODF se déchire. Une partie revendique ainsi, au nom de la lutte contre la « menace césariste et plébiscitaire », son ardent engagement anti-boulangiste, alors qu’une autre, certes minoritaire, entend associer les loges aux principales structures boulangistes, au même titre que les différents comités et ligues.

Par ailleurs, derrière une précocité et une immédiateté revendiquées, l’anti-boulangisme maçonnique s’avère, en réalité, souvent imposé au nom de l’intérêt commun, par des procédés qui ne semblent pas toujours en phase avec l’idéal maçonnique, notamment lors du Congrès du Cirque d’Hiver en juin 1888, ou encore lors du convent de septembre 1888 durant lequel un tiers des représentants votent la stricte application de l’article XV de la constitution du GODF. Se refusant à renier leurs engagements maçonniques, de nombreux Maçons préfèrent ainsi, pour un temps encore, contenir les luttes électorales au sein de la sphère profane. Contrairement aux hypothèses longtemps émises par l’historiographie traditionnelle, le boulangisme maçonnique existe donc bel et bien, même s’il s’agrège bien plus au mouvement du Général Boulanger (1837-1891) qu’il n’impulse les décisions prises par son état-major politique.

Enfin, bien que l’historiographie traditionnelle s’attache à démontrer les liens indéfectibles entre engagements maçonniques et cause anti­boulangiste, il ne faut pas négliger la réelle perméabilité des frontières entre mondes profane et maçonnique. Les engagements (anti-boulangistes) d’un Alexandre Millerand, comme ceux (boulangistes) d’un Georges Laguerre, tous deux issus des rangs du radical-socialisme et de l’équipe de La Justice de Clemenceau, confrères et amis au sein du barreau de Paris, unis par les liens sacrés d’une camaraderie universitaire, ne peuvent se restreindre au microcosme de leur loge (L ‘Amitié). Leurs réseaux personnels, professionnels et politiques se distinguent comme autant de courroies de transmission idéologiques. À l’inverse, le manque flagrant d’assiduité maçonnique d’un Eugène Pelletan n’entame nullement son influence auprès des plus hautes instances du GODF. Dans un camp comme dans l’autre, la question des engagements maçonniques révèle donc, durant cette fin du XIXe siècle, une pluralité des possibles républicains.

* La Franc-Maçonnerie à Étampes (1806-2000) (François Cavaignac) : p. 26-50

Le deuxième article, rédigé par François Cavaignac a pour sujet l’histoire de la franc-maçonnerie à Étampes, autrefois sous-préfecture de la Seine-et-Oise et aujourd’hui du département de l’Essonne.

De 1793 à 1806, l’auteur n’a trouvé aucune information pour cette période où de nombreuses loges du Grand Orient de France se mettent en sommeil en raison des turbulences politiques. En 1806, la loge nommée Douce union des Frères réunis de Dourdan ne comprend plus que 5 membres ; les Frères rescapés se joignent alors aux Frères dispersés demeurant à Étampes pour envisager de réveiller la loge sous le même titre distinctif mais cette fois à Étampes, le 6 mars 1806.

De 1806 à 1823, l’implantation maçonnique étampoise est solide mais éphémère. La loge Douce union des Frères réunis d’Étampes a compté 32 membres, en 1811, montrant une sur-représentation des professions juridiques et régaliennes très liés au Premier Empire. Par conséquent, elle n’a pas résisté au choc de l’épuration de la Restauration et elle disparut en 1812. En 1817, est fondée une nouvelle loge, à Étampes : Les Vrais Enfants de Salomon. Cette dernière a passé de 40 membres, en 1820, à 21 en 3 ans. Elle a cessé ses activités, en 1823. L’étude des archives de la loge n’a pas permis d’apporter une explication satisfaisante !

De 1823 à 1913, la franc-maçonnerie étampoise n’a plus existé pendant 90 ans dans la mesure où il n’y a eu aucune loge à Étampes. Néanmoins, l’histoire maçonnique étampoise est marquée par la mandature municipale d’Édouard Béliard (1832-1912), maire d’Étampes de 1892 à 1900. Dès 1890, ce dernier est victime d’une campagne de presse l’accusant d’être franc-maçon. Édouard Béliard a toujours nié son appartenance maçonnique. Or, grâce aux archives du GODF, François Cavaignac a prouvé que celui-ci fut bien un franc-maçon actif au GODF, à Paris, de 1863 à 1870, soit pendant 7 ans et qu’il avait occupé des responsabilités importantes au sein de la loge parisienne La Rose du Parfait Silence.

            De 1913 à 1946, la franc-maçonnerie renaît à Étampes, avec la fondation d’une loge du GODF nommée Floréal, le 18 janvier 1914. Fin 1937, les effectifs font état de 46 membres actifs. Sur les 146 maçons de Floréal, 47% sont issus des professions tertiaires (enseignant, professions libérales, cadres supérieurs, employés et fonctionnaires) et 38% des professions manuelles (agriculteurs, artisans, commerçants et ouvriers). De 1920 à 1940, plusieurs épisodes d’agitation traverse Floréal qui sont parfois le lot des loges maçonniques : l’affaire Pluyaud ou le rachat de la Maison Béliard (1924-1925), l’affaire Mollinger ou la candidature de 2 frères de Floréal aux cantonales (1931), l’élection refusée du Frère Gruber au vénéralat par le GODF (décembre 1931), la tentative d’une création d’une nouvelle loge du GODF à Étampes (mai 1933), l’affaire Gaignon-Beautemps ou leurs radiations par Floréal refusées par le GODF (1936-1940). L’article se termine par une annexe qui est la biographie de Lucien Camus (1876-1947) et du Frère Baillargeon (1882-1959), deux figures de la franc-maçonnerie d’Étampes de l’entre-deux-guerres.

* Le Grand Orient des Etats-Unis d’Amérique. Histoire d’une Obédience Libérale Américaine (David Harrison, texte traduit par Thierry Bachmann) : p. 51-78

Le troisième article est écrit par David Harrison. Plusieurs francs-maçons états-uniens ont eu maille à partir avec leur loge et leur obédiences, soit en étant radié (Jeff Peace, en Géorgie), soit en démissionnant (en Ohio et en Alabama). Leurs actions bénéficièrent d’une couverture médiatique qui contribua à la défense de ce que l’on a appelé la franc- maçonnerie « progressiste », en particulier en Californie. L’une des voix les plus importantes de cette mouvance fut celle de John Slifko. Il préconisait et promouvait en utilisant Internet l’idée de loge maçonniques « libérales » et « progressistes ».

Tous ces groupes maçonniques « privés de leurs droits », devenus « marginaux », ont constitué une obédience maçonnique nouvelle appelée le Grand Orient des États-Unis d’Amérique (GOUSA). Pendant une courte période, de 2006 à 2013, elle allait être l’organisation indépendante la plus controversée aux États-Unis, un témoignage également des avancées et les limites d’une franc-maçonnerie d’esprit libéral dans ce pays de franc-maçonnerie régulière grâce aux témoignages des principaux protagonistes de cette histoire mal connue en Europe.

Finalement, l’existence turbulente du GOUSA peut être considérée de plusieurs façons. Ce fut une tentative dynamique de commencer une nouvelle forme de franc-maçonnerie aux Etats-Unis, une franc-maçonnerie d’interprétation progressiste et moderne utilisant internet et divers modèles d’activité, réussissant ainsi à obtenir une patente du GODF. Cette tentative peut être considérée comme un échec. Son existence fut brève et turbulente, minée par des luttes intestines, des attaques sans fin, le ridicule sur les médias sociaux et, finalement, la perte de sa patente du GODF, suivie par sa dissolution. Le projet a vécu par l’internet et est mort par Internet. Le moment de l’obtention de la patente du GODF par l’obédience française a été celui de l’apogée de l’organisation. Mais ces succès furent de courte durée, car l’obédience implosa. Cependant, un texte sur une page Web d’Ed King qui ne déplorait pas la disparition du GOUSA, montre que cet échec ne fut pas sans lendemain. Ce texte disait que si les hommes impliqués avaient consacré la moitié de leur temps, de leur argent et de leur énergie à leurs familles ou aux communautés, le monde aurait été meilleur.

HOMMAGE

* Roland Desné (24 avril 1931-9 juillet 2020) (Éric Saunier) : p. 79-80

Cet hommage est réalisé par Éric Saunier. Fils de cheminot, Roland Desné est né à Issy-les-Moulineaux, le 24 avril 1931. Il adhère en 1950 au PCF (à 19 ans) sous l’influence de Guy Besse, son professeur de philosophie. À Paris, il rencontre Louis Aragon, Arthur Adamov, Paul Éluard, Pierre Soulages, René Étiemble. Il publie dans France Nouvelle, La Nouvelle Critique, La Pensée et aux Éditions sociales. Il soutient une thèse sur Denis Diderot sous la direction de Jean Fabre, puis de Jacques Chouillet, en 1977, à 46 ans.

Élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud puis agrégé de l’université, il poursuit une carrière de professeur d’université et d’attaché de recherche au CNRS. Il termine sa carrière comme professeur émérite de l’université de Reims. Il a été le fondateur et le directeur du département de littérature comparée de cette même université.

À la suite de travaux sur l’œuvre de l’abbé Meslier en collaboration avec notamment Albert Soboul et Jean Deprun, il est invité en Europe, dans les pays de l’Est, au Japon, aux États-Unis, en Tunisie. Dans les années soixante, il se lance avec Pierre Abraham dans l’édition d’une Histoire littéraire de la France, publiée en 12 volumes aux Éditions sociales.

En 1969, la Société française d’étude du XVIIIe siècle est fondée en Sorbonne par Jean Fabre qui en est le premier président. La revue Dix-Huitième Siècle est alors créée. Roland Desné dirige dès lors activement cette revue avec Paul Vernière et crée l’Annuaire international des dix-huitiémistes. Il participe aussi au Centre d’études et de recherches marxistes et à la direction de la revue La Pensée. Avec Jean Deprun et Albert Soboul, il reçoit en 1972 le prix Dumas-Millier de l’Académie française pour l’édition des Œuvres complètes du curé Jean Meslier.

Il est initié en franc-maçonnerie dans la loge de Metz « La Noble Amitié » en 1974 (à 43 ans), appartenant au Grand Orient de France, qu’il quitte en 1980 pour la loge de Paris « Que sais-je ? » puis en 2000 pour la Loge « Montaigne », également parisienne. Parallèlement, il s’investit au sein de la loge d’études et de recherches « Sources », sous l’égide du Suprême Conseil du Rite écossais ancien et accepté. Par son entrée en franc-maçonnerie, Roland Desné a renoué avec la vieille tradition des francs-maçons communistes qui a été combattu au sein du PCF, à partir de janvier 1923. En 1989, il participe à l’organisation de la célébration du Bicentenaire de la Révolution française. Il meurt à Paris, le 9 juillet 2020, à 89 ans.

COLLOQUE

  • COLLOQUE DE L’IDERM (Institut d’Études et de Recherches Maçonniques)

De L’Atlantique à la mer de Chine : la franc-maçonnerie et les colonies (XVIIIe-XXe siècles) : p. 81-82

* Lieu : Temple Groussier (siège du GODF : 16 rue Cadet, 75009 Paris)

* Date : Le 05 Novembre 2020

–           Matinée

  • 09h00-09h30 : accueil et ouverture : Pierre MOLLIER et Éric SAUNIER, Histemé
  • 09h30 : Cécile REVAUGER, professeure émérite à l’université de Bordeaux 3

La loge Albion de la Barbade au cœur d’une société esclavagiste en mutation (1740-1834)

  • 09h55 : Chloé DUFLO, Prix Ligou du Grand Collège des Rites

L’originalité des loges de campagne en Guadeloupe à l’heure des révolutions

  • 10h20- 10h45 : Discussions
  • 10h50 : Simon DESCHAMPS, maître de conférences à l’université de Toulouse

Les relations inter-obédientielles entre Madras et Pondichéry à la fin du XVIIIe siècle.

  • 11h15 : Éric SAUNIER, maître de conférences en histoire moderne à Normandie université

La franc-maçonnerie coloniale de l’Empire à la IIIe République française (1815-1870) : entre permanences et mutations

  • 11h40 : Discussions
  • 12h15 : Pause-repas

–           Après-midi

  • 14h00 : Brinda VENKAYA-REICHERT, docteure en études anglophones de l’université de Bordeaux 3

La presse coloniale et la franc-maçonnerie au XIXe siècle : l’exemple de l’île Maurice

  • 14h25 : Patrice MORLAT, docteur en histoire

Le Grand Orient de France et l’expansion coloniale : acteurs et institutions (1870- 1940)

  • 14h 50 Pause – discussions
  • 15h20 : Jean-Luc LE BRAS, agrégé de géographie

Le développement de la franc-maçonnerie à Madagascar (1890-1941)

  • 15h45 : Emmanuel JOURDA, docteur en Science Politique (EHESS/CECMC)

La double problématique des « Francs-maçons chinois » dans la mer de Chine méridionale d’un XIXe siècle, essai d’historicisation

  • 16h10 : Discussions
  • 17h00 : Remise des 3e prix de thèse et de master de l’IDERM (2020 après 2018 et 2016)

© Les Clionautes (Jean-François Bérel pour la Cliothèque)