Noces de sang (Bodas de Sangre) est l’une des pièces de théâtre centrales de l’œuvre de Federico García Lorca, écrite en 1931 : c’est elle qui donne son nom à l’album dont il est question aujourd’hui, et c’est par l’assassinat du poète par des milices franquistes le 19 août 1936, tout juste un mois après le début de la guerre civile espagnole que s’ouvre cette histoire.
A Londres, l’exubérant Salvador Dali apprend la nouvelle et se montre très affecté. « Dali se fout de la guerre en Espagne », mais il veut venger la mort de son ami. Et si la machination inventée par l’artiste surréaliste s’était réellement produite ?
C’est le point de départ de chaque tome de la série Jour J : à partir d’événements réels, les auteurs brodent des hypothèses réalistes, qui auraient pu changer le cours de l’histoire.
Autour de Dali gravitent des personnalités excentriques (Man Ray, la muse de Dali Gala…), et il va rassembler de multiples talents afin d’organiser la vengeance du meurtre de son ami. Lisbonne est la première étape du voyage. Le danger guette à chaque coin de rue, entre les agents de Franco et ceux du Komintern. Dali est imprévisible et flamboyant, ce qui rend l’entreprise doublement périlleuse !
Un mystérieux bateau français doit amener des armes et des combattants des Brigades internationales en soutien aux républicains espagnols. Que contient-il réellement ? Qui a donné l’ordre de le torpiller ? Comment vont réagir les différents gouvernements, à commencer par le Front Populaire de Léon Blum ?
Cette uchronie brasse la grande et les petites histoires, d’abord de manière foisonnante, ce qui rend l’intrigue un peu difficile à aborder, puis le lecteur se prend au jeu et l’on attend impatiemment la sortie du second volume !