« Garde la fenêtre de ton esprit ouverte, car c’est par là que tu dois voir le monde ». George Bernard Shaw
« Beauté sans bonté, c’est comme une lumière sans clarté ». Anonyme
Symbolisées par le torii japonais, les éditions Akinomé (mot qui signifie bourgeon d’automne) savent choisir leurs auteurs, des photographes voyageurs à la recherche de la beauté du monde et de sagesses ancestrales. Alexandre Sattler et Pejan nous ont concocté un carnet de voyages qui incline à la méditation. L’ouvrage se décline en quatre parties inspirées de la rencontre d’une paysanne ordinaire très âgée, surnommée, la doyenne du monde, habitant l’état de Shan en Birmanie. Cette femme qui invite à réfléchir sur ce qui constitue l’essentiel de nos existences, est décrite comme un symbole d’humanité, un symbole d’amour, un symbole de paix et de vérité et enfin un symbole de transmission.
Les doubles pages mettent en regard des citations de sages en majorité asiatiques (Bouddha, le Dalaï-Lama…) et des photographies d’hommes et de femmes prises dans leur vie quotidienne. Les portraits choisis montrent le bonheur et la sérénité qu’apportent des gestes simples. De temps en temps, un conte marque une pause poétique dans la lecture.
L’objet livre s’avère d’une qualité exceptionnelle. La reliure suisse a permis de joindre à droite, un bloc livre relié recouvert d’une couverture noire teintée dans la masse protégée par un film plastique et à gauche, une enveloppe noire collée au verso contenant six cartes postales imprimées en couleur. L’ensemble est du plus bel effet.
Un ouvrage tout en finesse, à faire partager, sans modération…