Voici un petit livre « touristique » comme on les aime ! Vous y trouverez l’histoire de Chinon, son château, des documents iconographiques : statues, photographies, plans, tableaux…. Tous intéressant et de très bonne qualité ! Une découverte de ce château et de ses environs souvent méconnus.
Voici le programme de la visite :
– Tout d’abord, la ville : Chinon. En première partie vous pourrez lire « De l’aube des temps au XXIe siècle : trois mille ans d’Histoire… » ; avec à la suite un plan de la forteresse.
Un territoire qui a vu défiler les Hommes de la préhistoire, les Gaulois, les Gallo-romains et Wisigoths. Il finit par tomber aux mains des Francs avec Philippe II Auguste. Ce château, ou plutôt cette forteresse, a connu maintes fois des modifications architecturales, différents événements politiques… Chinon était même la capitale du royaume sous Charles VII. Abîmé par le temps et les Hommes, il est désormais l’objet d’un projet d’importance européenne : un double chantier (archéologique et architectural) pour en faire une « forteresse du IIIe millénaire ».
– « Assauts » : sur cette double page, vous pourrez lire les différents assauts qu’a du affronter la forteresse à différents siècles.
– « Hôtes et tenants du château de Chinon au cours des siècles » : sur cette double page vous trouverez la liste et les dates des différents « propriétaires » du château de 945 à 1619.
– « Une légende tenace » : ne vous fiez pas au titre qui pourrait vous laisser penser que l’on va lire une épopée légendaire. Non, il s’agit de l’histoire du roi Henri II Plantagenêt qui aurait eu comme résidence favorite Chinon, selon les historiens chinonais Gustave de Cougny et Gabriel Richault car il a parcouru en long et en large le territoire. En réalité, en 35 ans de règne, il n’a passé que six mois à Chinon, pour de courts séjours. Cette ville était une simple étape, qu’il a souhaité amenagé. Il est à l’origine de la construction d’un pont qui a résisté aux aléas du temps et des événements politiques. Seules quelques bombes en 1944 l’ont partiellement atteint.
– « Une autre légende : la mort d’Henri II » : le roi meurt à Chinon le 6 juillet 1189. Lors de cette double page on nous parle des problèmes de successions liés à ses héritiers, de sa modeste tenue vestimentaire sur son lit de mort. En quoi y-a-t-il une légende ? Et bien, pour tout vous dire, je ne sais pas… Est-ce un titre racoleur pour les touristes ?
– « Jean sans Terre et Chinon » : nous en apprenons plus sur l’héritier de Chinon à la mort de son père. Il a savouré le bon vin de la région et l’a fait livrer à Londres. Mais son histoire avec ce territoire prend fin avec l’assassinat de son neveu Arthur : il est mis en interdit sur le continent.
– « Philippe II Auguste et Chinon » : le surnommé « Dieudonné » ou « le Conquérant » ou plus connu « Auguste » a agrandi le territoire du royaume des Francs. Il ajouta des bâtiments au château : la tour des Chiens, la tour du Beffroi, la Porte des Champs….
– « Un château riche en chapelles… » : de nombreuses chapelles avérées ou supposées sont au coeur du château. Par des aménagements successifs, on ne retrouve pas forcément les chapelles à leur emplacement d’origine, certaines ont été déplacées.
– « Une fonction peu connue : prison royale ou résidence assignée » : des noms connus tels que Aliénor d’Aquitaine, Arthur le neveu de Jean sans Terre, Gui de Lusignan, Robert de Béthune, Charles VI (en état de démence), des catholiques mais aussi des Huguenots…
– Des comtes d’Anjou aux ducs d’Anjou » : d’un château, ils en firent trois ; ce qui fait de Chinon une forteresse. Successivement, ils embellissent et améliorent leur résidence, aussi la défense.
– « Charles VII et Jeanne d’Arc » : Chinon ne pouvait pas passer à côté de la guerre de Cent Ans (1337-1453), étant résidence royale. Jeanne d’Arc arriva à Chinon en février 1429 où elle rencontra pour la première fois Charles VII. Elle y resta deux semaines et fut examinée pour confirmer sa virginité. Elle quitte Chinon accompagnée du roi, début mars, pour Poitiers. Plus tard, elle revint à Chinon pour s’entretenir avec le roi et quitta définitivement la ville en juin.
– « Le jeu de paume » : la ville de Chinon possède le dernier jeu de paume dont la galerie et la charpente du XVIe siècle existent encore, n’hésitez donc pas à aller l’admirer ! Cette page nous explique rapidement l’histoire de ce jeu, devenu sport au fil des siècles et qui était pratiqué aussi bien par les hommes que par les femmes.
– « Marie Javelle » : c’est le nom donné à une cloche, en souvenir de cette femme qui fut mariée brièvement à René de Quirit dans la chapelle Saint-Martin (où est cette cloche). Son époux fut tué le jour de son mariage par une maîtresse évincée… On suppose que Marie-Javelle de Pierres ait été désignée comme marraine de la cloche en souvenir de son bref mariage avec le capitaine-gouverneur du château de Chinon, en 1399.
– A propos de la tour du Moulin : cette tour ressemble à un donjon, elle a de nombreuses archères ce qui en fait une tour défensive. Une petite histoire quant au nom donné à cette tour vaut le détour.
Le petit livre se termine par une brève chronologie du château de Chinon, utile pour constater la longévité de ce château de par les événements qui s’y sont déroulés.
Enfin, dernières informations : vous aurez l’adresse de la forteresse royale de Chinon, ses horaires d’ouverture, l’adresse du site et le numéro de téléphone.
Aussi, les coordonnées de l’Office de Tourisme Azay-Chinon Val de Loire.