Un ouvrage offrant des images satellites et des infographies

En partenariat avec le magazine Géo, les éditions Glénat publie un atlas en grand format. Massif, cet ouvrage présente à la fois des photographies aériennes, des cartes et des infographies. Elles sont issues des travaux italiens de l’Instituto Geografico de Agostini, et son éditeur Libreria Geografica, à l’origine de nombreux atlas pour les lecteurs italophones, comme l’atlas des énergies ou l’atlas des drapeaux.

Avant la première partie dédiée aux cartes, l’introduction précise les choix de l’équipe de cartographes : figurés, toponymes et sources retenus sont très précisément définis. Par exemple, les neuf types de villes sont classés selon une discrétisation associée à un figuré particulier. Idem pour les cinq types de frontières de l’atlas : étatique, disputée, régionale, provinciale et sous-marine.

La première grande partie présente les cartes à plusieurs échelles en grand format. Du planisphère physique au planisphère politique, en passant par un planisphère présentant le découpage en fuseaux horaires, l’atlas présente les grandes caractéristiques de la planète. Cette organisation est reprise pour chaque région depuis l’Europe jusqu’à l’Océanie et l’Antarctique. Les cartes sont lisibles et très détaillées, parfois à la limite de la surcharge. Celles présentant les différents reliefs sont particulièrement claires. Une lecture attentive mais passionnante, est requise pour profiter pleinement de l’ouvrage. Parmi les choix de l’équipe de cartographes, notons la toponymie exclusivement chinoise pour les îles Paracels et Spratley (pages 82-83 : Taiping Dao, Yuya Ansha, Zhongsha Qundao etc). La majorité des noms de lieux sont traduits et cohabitent avec l’écriture locale (Kunlun Shan pour les Monts Kunlun dans le Sud-Ouest de la Chine ou encore « Kaspiy Mangy Oytapy » pour désigner la dépression Caspienne à la frontière russo-kazakhstanaise par exemple).

Après 150 pages de cartes dressant un panorama général du monde, les auteurs ont choisis d’expliquer des photographes satellites sur le même modèle que celui des auteurs de Géoimage. Les encarts sont très courts : détroit de Gibraltar, fjords norvégiens, delta du Danube, péninsule Chalcidique, embouchure du Gange, Canal de Suez, désert du Namib, plateaux éthiopiens etc.

Les annexes du dernier tiers de l’atlas se révèle particulièrement riches et détaillées. Un glossaire géographiques expliquent les principales abréviations utilisées par les cartographes et la signification de plus de 300 termes. Par exemple, le lecteur peut y lire qu’un « Kaoh » désigne une île en langue khmère, que le terme grec « Ori » désigne une montagne ou qu’un « Bataq » est un marais en langue farsi (Iran). A la fin de l’atlas, un index de plus de 120 pages permet aux lecteurs de trouver rapidement un lieu, depuis la 1ère cataracte du Nil jusqu’à la commune de la République de Sakha en Russie, Zyrjanka.

Le monde en 300 cartes, Glénat, 2020, pages 158-159

Une véritable encyclopédie géographique qui permettra aux curieux de s’évader en parcourant les cartes, et aux étudiants, de l’école primaire à l’université, de mémoriser et de vérifier la localisation des lieux. Les collégiens et lycéens pourront l’utiliser dans le cadre d’exposés de géographie, mais également pour des projets scolaires (langues, sciences économiques et sociales, français etc.) nécessitant d’avoir des cartes fiables en très grande résolution.

Le monde en 300 cartes, Glénat, 2020, figure 48

Pour aller plus loin :

  • Présentation de l’éditeur -> Lien

Antoine BARONNET @ Clionautes