1529 : les Ottomans sont aux portes de Vienne

En 1529, l’armée de Soliman le Magnifique se rapproche de Vienne. La défense s’organise chez les Habsbourg. La garnison locale est renforcée par des mercenaires et une troupe de 700 arquebusiers castillans. Cette escorte de l’archiduc Ferdinand Ier est originaire de Medina Del Campo et participe donc à la défense de la capitale autrichienne contre les troupes ottomanes.

C’est à travers les yeux de Marcos Barrientos, un jeune garçon surnommé Vermisseau, que le lecteur suit le siège de Vienne. Élevé par sa grand-mère et considéré comme un paria par la population de Medina Del Campo, Vermisseau est un personnage fictif engagé au sein de la troupe mené par le commandant Nicholas Salm et le capitaine Luis de Avalos. Ces deux personnages ont réellement participé aux combats aux côtés des lansquenets. Ces derniers sont des mercenaires d’élite menés par le carinthien Rosl Kesler. Ayant appris le latin avec sa grand-mère, Vermisseau devient rapidement l’interprète de Kesler.

La population viennoise se méfie du groupe d’Espagnols. Ils sont à l’origine de la pendaison du maire et de ses conseillers à Wiener Neustadt. La cohabitation entre les protestants et les catholiques est difficile. Mais la vue des cavaliers et des janissaires ottomans soudent les Hommes qui surveillent depuis le haut des remparts.

Source : Extrait tiré de la BD « Le siège de Vienne » publié chez Paquet, 2023, pages 21-22

D’abord publiée en espagnole, puis traduite par les éditions Paquet, cette bande dessinée aux traits soignés trouvera sa place dans les rayons d’un CDI de collègue ou de lycée. Avec ses dessins colorés et le rappel constant du contexte local, le lecteur assiste à la capture de Vermisseau par les soldats ottomans. Parviendra-t-il à s’échapper ?

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Antoine BARONNET @ Clionautes