Un court essai quatre ans après le séisme de Port-au-Prince qui met en lumière l’échec de l’aide humanitaire mais surtout qui en propose une analyse rigoureuse et pose au-delà de l’exemple haïtien une réflexion sur les relations économiques, politiques Nord-sud.
Un outil pour bâtir une séquence en classe de cinquième sur les inégalités face aux risques.

Le premier chapitre pose un regard sur l’histoire même de la République d’Haïti depuis la révolte des esclaves.
L’auteur démontre de manière synthétique et claire les notions d’aléa de vulnérabilité et catastrophe naturelle.

A l’issu de ce tableau de la situation ce petit livre porte sur l’analyse de la nature de l’aide humanitaire. Si l’auteur reconnaît qu’elle était indispensable à la suite du séisme il en montre les travers a vec efficacité : dépolitisation de la situation, intervention et négation de l’Etat haïtien, évaluation destinée aux seuls bailleurs.

Un essai argumenté dont les références bibliographiques.
Il milite pour un respect des populations, pour que leur soit rendus la parole.

Une lecture stimulante.

Dans le cadre d’une étude de cas on pourra se reporter aux références proposées et souvent accessibles sur internet.