Publié par les éditions Lumen, « Les carnets de l’apothicaire » est une série de light novel (roman destiné aux adolescents) qui se déroule dans un « pays prospère » qui s’apparente vraisemblablement à la Chine impériale. « Enquêtes à la cour » est ainsi l’adaptation en manga par Mana Books d’une série dérivée.

Une jeune fille âgée de 14 ans, Mao Mao, aide son père dans la concoction de remèdes d’apothicaire. Mais Mao Mao est enlevée puis vendue à la Cour intérieure où elle deviendra lingère au service de la cour impériale. Discrète et malheureuse, Mao Mao va vite se faire remarquer par Jinshi, un eunuque de la Cour.

Menant une courte enquête dans le premier tome de la série, Mao Mao parvient à démontrer que les morts récentes des enfants de l’empereur sont provoquées par un empoisonnement. En effet, les concubines royales ont tendance à utiliser une poudre blanche à base de plomb pour se maquiller. Alertant Jinshi, l’empoisonnement progressif s’estompe avec l’arrêt de son utilisation. En récompense, l’une des 4 concubines impériales, Gyokuyo, lui propose de devenir l’une de ses dames de compagnie et sa goûteuse officielle. La fonction est risquée : la précédente goûteuse est morte, empoisonnée.

Ce neuvième tome est débute par une mission. A la demande de Jinshi, Mao Mao part à la recherche des champignons vénéneux qui poussent dans le palais intérieur. Dans un bosquet abandonné de l’aile nord, elle trouve un champignon qui peut constituer un poison très puissant. Une servante de rang intermédiaire, Dame Jin, est décédée de l’ingestion d’un champignon vénéneux et vient d’être enterrée. Mais Mao découvre que le véritable cadavre de Dame Jin est enterré depuis longtemps dans le palais impérial. Qui se cachait donc sous l’identité de Dame Jin ?

Dans le dixième tome, Mao Mao découvre que les dames du pavillon de Cristal cache des poisons, qui, individuellement, ne sont pas très dangereux. Mais une fois mélangés, leur action est redoutable. Officiellement, Mao ne peut pas devenir médecin pour les dames de la cour mais ses connaissances sont reconnues. Elle essaie de soigner l’une des malades du dispensable. Pendant ce temps-là, une ambassade menée par deux femmes arrive d’un pays lointain. Que viennent-elles demander à l’empereur ?

 

 

Un récit toujours aussi prenant qui plonge les lecteurs dans les méandres de la micro-société et des enjeux politiques de la cour impériale.

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